Cet atlas présente les multiples facettes de la ville de Caen, à travers plus de 150 cartes en couleur, décryptées par de nombreux spécialistes. Les thèmes d'étude sont divers : logement, transports, éducation, santé, revenus, mais aussi développement durable, vieillissement de la population ou encore les nouveaux modèles d'aménagement et d'urbanisme.
L'accent est mis sur les enjeux et les inégalités sociales, la ségrégation, les discriminations, etc. Cet atlas révèle ainsi des aspects inconnus de Caen, en analysant des groupes invisibles qui vivent dans la marginalité et la précarité. Il comprend par exemple des approches originales sur la place des femmes dans les espaces publics ou encore sur les territoires occupés lors du mouvement des Gilets jaunes.
Au-delà du cas de Caen, l'ambition de cet ouvrage a une portée plus générale. Il établit une synthèse claire d'un territoire pour en saisir les règles de fonctionnement, qu'elles soient économiques, sociales, politiques ou culturelles. Cet atlas permet de comprendre la société française vue depuis une ville moyenne, située en région, et qui enregistre parfaitement tous les grands changements de notre époque.
Avec le soutien du laboratoire ESO-Caen de l'université Caen Normandie.
Parmi les livres les plus appréciés et les plus lus de bell hooks, À propos d'amour est un texte singulier. Avec sa perspicacité habituelle et ses talents de vulgarisatrice, l'autrice afroféministe s'y attaque à une thématique rarement abordée de front en théorie politique. Définissant l'amour comme un acte et non comme un sentiment, bell hooks démonte tous les obstacles que la culture patriarcale oppose à des relations d'amour saines, et envisage un art d'aimer qui ne se résume pas au frisson de l'attraction ou à la simple tendresse. Recourant à la philosophie morale comme à la psychologie, elle s'en prend au cynisme narquois qui entoure les discussions au sujet de l'amour, et s'attache à redonner toute sa noblesse à la possibilité de l'amour, dans une perspective féministe.
D'environ 25 000 avant notre ère, jusqu'à la « ruée vers l'ouest » et aux guerres indiennes du XIXe siècle, Jean-Michel Sallmann expose comment des centaines de nations indiennes, aux langues, coutumes et croyances extrêmement diversifiées, ont habité un territoire immense, allant du Nouveau-Mexique à la Sibérie en passant par les grandes plaines et la vallée du Mississippi. Très rapidement, des petites bandes familiales de chasseurs-cueilleurs s'y répandirent et s'y adaptèrent quelles que pussent être les difficultés dues au climat ou au relief. Si certaines populations perpétuèrent le mode de vie nomade, d'autres se sédentarisèrent avec les débuts de l'agriculture et édifièrent des villages. Dès la fin du premier millénaire avant notre ère, les échanges se firent également plus denses, même sur la longue distance, faisant soupçonner des relations de chaque côté du Pacifique et, vers l'an mil, des premiers contacts avec les Européens via le Groenland. L'arrivée des colons espagnols, français et anglais au XVIe siècle bouleversa cependant la vie des populations d'Amérique. Si une forme de collaboration se mit en place en quelques endroits, notamment entre les Indiens du Nord et les coureurs des bois, les résistances armées indiennes - incarnées entre autres par Gros Ours, Geronimo ou encore Sitting Bull - furent d'emblée tenaces. Souvent réduites en servitude, chassées de leurs terres, acculturées de force ou encore victimes d'épidémies, les tribus connurent finalement un déclin démographique considérable, quand elles ne disparurent pas entièrement. À l'appui de l'archéologie, notamment expérimentale, associée à toutes les sciences de la vie et de la terre qui lui sont proches, et d'une bibliographie internationale, l'auteur retrace plus de 25 000 ans d'une histoire amérindienne, illustrée d'une centaine de documents iconographiques et d'une vingtaine de cartes inédites.
L'étau des obsessions identitaires, des tribalismes d'exclusion et des compétitions victimaires se resserre autour de nous. Il est vissé chaque jour par tous ceux qui défendent l'idée d'un « purement soi », et d'une affiliation « authentique » à la nation, l'ethnie ou la religion. Nous étouffons et pourtant, depuis des années, un homme détient, d'après l'auteure, une clé d'émancipation : Emile Ajar.
Cet homme n'existe pas... Il est une entourloupe littéraire, le nom que Romain Gary utilisait pour démontrer qu'on n'est pas que ce que l'on dit qu'on est, qu'il existe toujours une possibilité de se réinventer par la force de la fiction et la possibilité qu'offre le texte de se glisser dans la peau d'un autre. J'ai imaginé à partir de lui un monologue contre l'identité, un seul-en-scène qui s'en prend violemment à toutes les obsessions identitaires du moment.
Dans le texte, un homme (joué sur scène par une femme...) affirme qu'il est Abraham Ajar, le fils d'Emile, rejeton d'une entourloupe littéraire. Il demande ainsi au lecteur/spectateur qui lui rend visite dans une cave, le célèbre « trou juif » de La Vie devant soi : es-tu l'enfant de ta lignée ou celui des livres que tu as lus ? Es-tu sûr de l'identité que tu prétends incarner ?
En s'adressant directement à un mystérieux interlocuteur, Abraham Ajar revisite l'univers de Romain Gary, mais aussi celui de la kabbale, de la Bible, de l'humour juif... ou encore les débats politiques d'aujourd'hui (nationalisme, transidentité, antisionisme, obsession du genre ou politique des identités, appropriation culturelle...).
Le texte de la pièce est précédé d'une préface Delphine Horvilleur sur Romain Gary et son oeuvre. Dans chacun des livres de Gary se cachent des « dibbouks », des fantômes qui semblent s'échapper de vieux contes yiddish, ceux d'une mère dont les rêves l'ont construit, ceux d'un père dont il invente l'identité, les revenants d'une Europe détruite et des cendres de la Shoah, ou l'injonction d'être un « mentsch », un homme à la hauteur de l'Histoire.
« J'avais 6 ans lorsque Gary s'est suicidé, l'âge où j'apprenais à lire et à écrire. Il m'a souvent semblé, dans ma vie de lectrice puis d'écrivaine que Gary était un de mes « dibbouks » personnels... Et que je ne cessais de redécouvrir ce qu'il a su magistralement démontrer : l'écriture est une stratégie de survie. Seule la fiction de soi, la réinvention permanente de notre identité est capable de nous sauver. L'identité figée, celle de ceux qui ont fini de dire qui ils sont, est la mort de notre humanité. »
Depuis une trentaine d'années, les découvertes archéologiques mais aussi le réexamen des données anciennes ont profondément renouvelé notre connaissance de l'Égypte ancienne. Ces avancées permettent aujourd'hui de proposer un récit neuf, dégagé de la routine de l'histoire cyclique où, entre les « empires » forcément fastueux, viennent s'intercaler de sombres « périodes intermédiaires » marquées du sceau de la décadence. Les seize chapitres qui composent ce volume évoquent autant de moments de cette longue histoire qui commence à la fin du IVe millénaire av. J.-C. et s'achève avec la conversion des empereurs romains au christianisme. Malgré les transformations écologiques, géostratégiques, sociales et économiques que connut l'Égypte durant ces trois millénaires, ses rois, même ceux qui venaient de Perse, de Macédoine ou de la lointaine Rome, se glissèrent dans un costume politique taillé à la fin du IVe millénaire av. J.-C. Le pouvoir pharaonique en fut-il, pour autant, immuable ? Il faut, pour répondre, ne pas se laisser aveugler par les textes et les monuments suscités par les pharaons eux-mêmes : pyramides écrasantes, temples gigantesques, somptueux masques d'or donnent en effet une image pour le moins erronée d'omnipotence. Illusion qui vole en éclats si l'on abandonne le mythe de l'exception égyptienne et que l'on envisage l'histoire politique des monarchies comme participant à celle, plus générale, des mondes anciens. Près de trois cents documents iconographiques et une trentaine de cartes originales illustrent cette histoire de l'Égypte des pharaons.
À la fin des années 60, l'Irlande du Nord s'embrase dans un conflit armé qui durera trois décennies. Sorj Chalandon, envoyé spécial pour le quotidien Libération fut un exceptionnel témoin des « Troubles ». Relire ses articles, c'est pénétrer au coeur des événements, percevoir et comprendre l'un des conflits les plus marquants d'Europe.
Retracer 40 000 ans d'une histoire qui commence avec la rencontre de l'homme de Néandertal et de l'Homo Sapiens et s'achève en - 52 avec Vercingétorix, le vaincu d'Alésia, est l'audacieux défi que s'est donné Anne Lehoërff. On y découvre la richesse d'une toute première Europe - allant de l'Atlantique à l'Oural et même au-delà -, l'ingéniosité de ces sociétés orales, populations nomades puis sédentaires, qui ont appris à maîtriser le feu, la pierre, la céramique, le bronze, le fer, ont enterré leurs morts, défriché la forêt, inventé l'agriculture et la métallurgie, construit des villes et des nécropoles, honoré leurs dieux, parcouru l'espace, à pied, en bateau et sur des véhicules tractés de plus en plus sophistiqués.
En l'absence de sources écrites, mais à l'appui de l'archéologie, associée à toutes les sciences de la vie et de la terre qui lui sont proches, l'auteure restitue ces existences passées et déconstruit les mythes élaborés au XIX siècle : l'homme « sauvage » des cavernes, les mégalithes faussement « celtiques », « nos ancêtres les Gaulois » vivant dans des huttes au milieu des forêts profondes... Loin de tous ces lieux communs, se dessine le portrait de l'homme moderne, des paysans, des artisans, des marchands, des guerriers.
Près de deux cents documents iconographiques et une trentaine de cartes originaleséclairent, de manière neuve, l'histoire en devenir de ce très lointain passé.
1942 est une année de bascule : sur tous les théâtres - Pacifique, Afrique du Nord, Front de l'Est - la Seconde Guerre mondiale change de dynamique. Après une domination allemande en Europe et japonaise dans le Pacifique, les alliés reprennent l'initiative par une série de victoires militaires et d'avancées technologiques (projet Manhattan, bombardement stratégique...). Mais 1942 laisse aussi une empreinte indélébile sur les sociétés européennes, la Shoah prenant alors sa dimension industrielle tandis que les Résistances partout émergent avec force.
Pour rendre compte de cette année exceptionnelle, ce livre mobilise tous les outils de l'histoire, avec plus de 70 pages d'infographie, une iconographie originale et des textes accessibles synthétisant les connaissances actuelles. C'est donc à une narration profondément renouvelée de ce moment charnière que nous invitent les auteurs, dans une démarche appelée à faire date par l'originalité des moyens mobilisés et la qualité graphique de sa réalisation.
Alors que le XIX siècle a fait l'objet ces dernières années de nombreuses publications, il n'existait aucune tentative récente de proposer une lecture renouvelée du XX siècle. S'interrogeant d'abord sur ses temporalités, l'ouvrage s'ouvre sur un tableau des trois grandes phases ayant scandé le siècle et se poursuit par une analyse de ses moments charnières (1917, 1945, 1968, etc.). Le siècle est ensuite envisagé au prisme de ses spatialités au travers d'essais envisageant l'empreinte spécifique qu'il a laissé dans chaque grande région d'un monde qu'il a élargi aux horizons extra-atmosphériques. Une attention particulière est accordée aux lieux qui ont cristallisé certaines des dynamiques les plus saillantes du siècle (Jérusalem, Auschwitz-Birkenau, l'Amazonie, etc.). Enfin, le siècle est abordé sous l'angle des principaux enjeux auxquels ses contemporains ont été confronté, du déchainement de la violence à la dégradation de l'environnement en passant par les mutations de la démographie, de l'économie, de la culture ou encore des religions.
Des accumulations des tombeaux égyptiens ou chinois et des trésors royaux jusqu'à notre Louvre d'aujourd'hui, entre autres lieux, il faudra du temps pour que le musée trouve sa forme et sa fonction de conservation, d'étude et d'exposition des objets. Or, une histoire mondiale des musées, à la fois politique, sociale et culturelle, n'a encore jamais été écrite. La voici : Le Musée, une histoire mondiale, en trois tomes et réunis ici dans ce coffret.
« Ce livre est une playlist philosophique qui pourra vous accompagner à différents moments de votre vie : sur un stade de rugby, au café, à un premier rendez-vous, dans les moments d'ennui ou les instants de peur, en cas de crise d'amitié ou d'idéalisme, lors de grande maladie ou d'envie de voyage. Tous ces thèmes y figurent, et vous verrez que la philosophie, quand elle part de la vie, rend soudain les auteurs que l'on croyait inatteignables aussi familiers que des nouveaux voisins qui soudain vous invitent à diner. La radio comme la philosophie sont avant tout une affaire de goût. Alors, à table?! et surtout : bon appétit. » Adèle Van Reeth Avec la participation de Frédéric Boyer, Abdennour Bidar, Philippe Cabestan, Philippe Cornu, Vincent Delecroix, Carole Desbarats Dimitri El Murr, Cynthia Fleury, Michaël Fossel, Daniel Herrero, Raphaël Imbert, Hervé Joubert Laurencin, Pierre Judet de la Combe, Hélène L'Heuillet, Anne Merker, Denis Moreau, Jean-Marc Mouillie, Didier Ottinger, Paul Rateau, Hubert Reeves, Philippe Rouyer, Emmanuel Salanskis Michel Serres, Ariel Suhamy, Olivier Tinland, et Mathieu Triclot.
Profondément engagée pour la cause des femmes, Laure Adler retrace la vie et l'oeuvre d'une brillante intellectuelle féministe : Françoise Héritier. Une précurseuse, une aventurière de la pensée, une citoyenne engagée et une amie très chère, qui n'a cessé de déconstruire les idées reçues sur le masculin et le féminin et de lutter contre toutes les formes d'oppression dont souffrent les femmes.
« Bien avant la naissance de #MeToo, elle se révèle à la fois une théoricienne et une avocate des causes essentielles de la vie de la société. À l'heure du tout voir, du tout savoir, du tout exposer, à l'heure où des jeunes filles sont victimes chaque jour de harcèlement sexuel sur les réseaux sociaux, à l'heure où le corps des femmes continue à être une marchandise ou un butin de guerre, à l'heure où l'intégrisme gagne du terrain, à l'heure où, en Ukraine, le viol est une arme de guerre, à l'heure où, en Afghanistan, les filles n'ont pas eu le droit de faire leur rentrée des classes, Françoise Héritier m'apparaît comme une vigie, une lanceuse d'alertes, une scientifique qui nous laisse en héritage des manières et des moyens de combattre les violences sexuelles, sociales et politiques dans un monde inégalitaire et fragmenté. Elle incarne aussi à mes yeux la figure d'une penseuse qui a toujours réfléchi de manière non occidentale, d'après ses observations en Afrique, terre nourricière de ses premières interrogations, sur ce qui fait société. Françoise, l'aventurière de l'esprit, Françoise, qui croyait au bonheur et qui, partout et en toute chose, détectait et goûtait le sel de la vie. »
L'oracle créé par Virginie Despentes !
Inventé par les marins au 17e siècle, le terme Rock n Roll décrivait les mouvements d'un navire sur les flots.
Et que tu te sentes désorientée sur un radeau, kiffant ta meilleure vie sur le pont d'un voilier, bloquée sur le quai ou en panique au gouvernail sur une mer déchaînée, cet oracle de 54 cartes est conçu pour t'orienter entre l'énergie et la mystique des grandes figures du rock.
Pink, les Rolling Stones, Amy Winehouse, David Bowie, ils et elles sont tous.tes là !
Archétypes des temps modernes, les artistes rock nous ouvrent à une nouvelle vision du monde.
La Rata - tatoueuse et illustratrice - a sélectionné 54 musiciens pour leurs correspondances avec les cartes du tarot gitan et Virginie Despentes a écrit le livret en croisant leurs biographies, leurs apports artistiques et le jeu de taromancie classique.
Un manifeste féministe pour larguer les amarres.
Pendant qu'Ulysse parcourt le monde et enchaîne les exploits, Pénélope demeure immobile, tisse et détisse son ouvrage, restant au passage fidèle à son époux. Quand l'homme part, la femme attend son retour. Les femmes étant historiquement des êtres captifs, le voyage est l'un des moyens les plus symboliques pour qu'elles s'affranchissent de leur condition. S'inspirant des histoires vraies de la littérature de voyage et de son expérience personnelle, l'autrice dénonce la vision masculine de l'aventure et rappelle les récits flamboyants de célèbres exploratrices. Un essai passionnant qui s'adresse aux femmes qui sont déjà parties et à celles qui n'oseraient pas encore.
Voyageuse au long cours, Lucie Azema a vécu au Liban, en Inde et en Iran. Elle vit désormais entre la France et la Turquie.
Qu'ont donc en commun les plateformes logistiques d'Amazon, les émissions de Stéphane Plaza, les restaurants de kebabs, les villages de néo-ruraux dans la Drôme, l'univers des coaches et les boulangeries de rond-point ? Rien, bien sûr, sinon que chacune de ces réalités économiques, culturelles et sociales occupe le quotidien ou nourrit l'imaginaire d'un segment de la France contemporaine. Or, nul atlas ne permet de se repérer dans cette France où chacun ignore ce que fait l'autre. C'est de la vie quotidienne dans cette France nouvelle que ce livre entend rendre compte à hauteur d'hommes et de territoires. Un essai indispensable qui renouvelle le regard sur cette France recomposée.
Jusqu'ici, j'ai toujours écrit pour tenter de débrouiller un ou plusieurs problèmes auxquels je me heurtais dans ma vie, en espérant que ce travail serve aussi à d'autres. Il est un peu déconcertant de le faire simplement, cette fois, pour partager l'un des stratagèmes par lesquels je maintiens allumée la flamme de ma vitalité - pour parler de plaisir.Parmi tous les ouvrages qui paraissent sur la culture numérique, je n'ai encore jamais rien lu au sujet de cette communauté éparse que j'ai moi-même rejointe il y a bientôt dix ans:celle des collectionneurs d'images en ligne, qui accumulent et partagent au fil des jours, sur Instagram, Tumblr, Flickr ou Pinterest, des photographies d'art, des tableaux, des dessins qu'ils aiment.Cette activité en apparence anodine représente mon équivalent de la liste des «Choses qui font battre le coeur» dressée par Sei Shônagon, dame de compagnie de l'impératrice consort du Japon, dans ses Notes de chevet, au XIe siècle. Dans un monde de plus en plus désespérant, j'ai envie de revendiquer ce rapport primaire et entêté à la beauté, cette confiance dans l'appui qu'elle offre, faisant de nous des perchistes arrachés momentanément à la gravité et catapultés dans les airs, libres et légers, avant de retomber... ailleurs.
La nouvelle invasion russe de l'Ukraine en février 2022 a remis les cartes à la une de l'information. Elles nous rappellent la position centrale de l'Ukraine, carrefour entre deux mondes, celui de l'Union européenne et celui de Vladimir Poutine : nous voici entraînés dans une guerre de territoires et de valeurs. De la pandémie de Covid-19 au retour de la guerre au coeur de l'Europe, nous mesurons comme jamais nos interdépendances : climat, santé, énergies, alimentation,défense...
Dans les années 2020, nul ne peut ignorer le reste du monde. La géopolitique est l'affaire de tous. Dans un format entièrement renouvelé, mêlant cartes, infographies et photographies, regards universitaires et journalistiques, le Dessous des cartes décrypte les grandes évolutions de notre époque. Il vous emmène, continent par continent, dans 28 destinations qui racontent les bouleversements géopolitiques en cours. Plus de 120 cartes et graphiques.
Un atlas de référence.
Certaines de ces cartes emblématiques ornent peut-être encore les murs de classes d'école primaire... Au siècle dernier, elles figuraient en bonne place à côté du tableau noir, des leçons de morale et des planches d'histoire naturelle.
Indissociables de l'école de la 3e République, ces cartes étaient des outils pédagogiques idéaux pour réviser la géographie, les sciences de la terre et la géopolitique de l'époque. Des années 1880 à la fin des années 1960, plusieurs générations d'élèves ont ainsi appris à connaître la France et le monde grâce à ces cartes colorées imaginées par le grand géographe Paul Vidal-Lablache.
Cet ouvrage regroupe une collection unique de cartes murales et invite le lecteur d'aujourd'hui à un voyage à travers le temps et l'espace. Il déroule devant nous une histoire du monde de près d'un siècle et affirme la force de cette « pédagogie muette qui s'empare des yeux et se grave dans le souvenir ».
«Que vaudrait une vie sans désirs? C'est leur variété et leur intensité qui nous poussent à agir et nous donnent le sentiment d'être pleinement vivants.»Désirer vivre, ce n'est pas simplement être en vie. C'est nous laisser entraîner par l'élan vital qui nous conduit à créer, à aimer, à nous dépasser. C'est cultiver la puissance du désir qui est le moteur de nos existences. Pourtant, au quotidien, nous ressentons de nombreuses limitations - «Je ne suis pas capable», «C'est trop risqué», «Ce n'est pas pour toi» - qui nous inhibent. Nous sommes souvent aussi prisonniers des pulsions de notre cerveau primaire, le striatum, et de la propagande consumériste qui nous poussent à acquérir toujours plus. Comment cultiver la force du désir sans tomber dans le piège de l'insatisfaction permanente ou du mimétisme social? Comment développer notre puissance vitale sans nous autocensurer? Comment apprendre à orienter nos désirs vers des choses, des activités ou des personnes qui nous font grandir et nous mettent dans la joie?De Platon à René Girard en passant par Bouddha, Aristote, Épicure, Spinoza, Nietzsche, Jung ou Bergson, Frédéric Lenoir revisite les grands penseurs du désir pour nous proposer un livre lucide et vibrant, incarné dans nos problématiques les plus actuelles. Un ouvrage accessible à tous, qui aide non seulement à vivre, mais à vivre aux éclats.
Ce tome 3 de La Naissance en BD donne les clés pour amplifier les super pouvoirs des mères, les partager avec le bébé, et les propager à la famille entière.
Enfin, bébé arrive ! Après neuf mois d'attente et des heures de contractions, voici la phase d'expulsion. Un nouveau-né sera bientôt dans vos bras.
Ce passage ultime vous fait peur ? Pas de panique, c'est normal. Et ce livre est là, pour ne rien vous apprendre mais vous faire comprendre ce que votre corps sait déjà.
Ici, pas de « Poussez, Madame, poussez ! », parce qu'il ne faut pas pousser. Vous n'avez pas besoin qu'on vous parle à l'impératif, vous êtes puissante et souveraine. Bien informée, que vous ayez une péridurale ou pas, un petit bébé ou un gros, que vous soyez noire, blanche, jaune, dorée, rouge (parfois on est un peu rouge à la fin d'un accouchement, il faut l'avouer) ne change rien. Ce qui change tout, c'est le savoir !
De la dilatation complète à la sortie du bébé, du premier cri à la délivrance du placenta... cette BD vous dévoile, en dessin et avec humour, la connaissance élémentaire de votre corps, de vos émotions et du processus de la naissance. Ces secrets à propager permettent de dépasser la peur, d'affronter la douleur, d'éviter déchirures et complications, et de se concentrer sur l'essentiel : l'enfant qui vient à vous, sa peau contre la vôtre, son odeur et ses yeux... L'amour, l'amour, l'amour... seul élément indispensable (la science le prouve), pour donner la vie dans de bonnes conditions.
Depuis 8 ans, le journal lundimatin paraît chaque semaine en ligne. Au carrefour des luttes, de la littérature, de la subversion et des sciences humaines, le journal agrège un lectorat massif et des contributeurs de tous horizons. Après 3 années de hiatus, sa version papier revient en librairie.
Depuis son dernier numéro, nous avons vu l'écrasement des Gilets Jaunes, la démence pandémique, le retour en force de l'hypothèse fasciste et la redite désespérée de l'impasse électoraliste.
262 pages illustrées, 18 articles pour décrypter le présent, récapituler nos défaites, dégoupiller les imaginaires et reprendre l'offensive.