Grand prix RTL-Lire - Prix Relay des Voyages lecteurs Qui prête attention à Joe ? Ses doigts agiles courent sur le clavier des pianos publics dans les gares. Il joue divinement Beethoven. Les voyageurs passent. Lui reste. Il attend quelqu'un, qui descendra d'un train, un jour peut-être. C'est une longue histoire. Elle a commencé il y a cinquante ans dans un orphelinat lugubre. On y croise des diables et des saints. Et une rose.
« L'homme y est souvent inégal, mesquin, plus petit que lui-même, l'espèce s'y révèle décevante, médiocre, et pourtant, à l'intérieur de ce monde modeste, on se sent bien, réconforté, rassuré, terriblement chez soi. La Patience des buffles sous la pluie fait partie de ces livres à la fois formidablement simples et sobrement raffinés qui nous rendent intelligibles à nous-mêmes, qui nous rattachent les uns aux autres, nous donnent envie de tenir debout et de nous ancrer encore plus profondément dans cette étrange activité suicidaire qu'est la vie. » Jean-Paul Dubois Premier recueil de David Thomas, La Patience des buffles sous la pluie a été lauréat du prix Découverte de la Fondation Prince Pierre de Monaco en 2009. On y décèle déjà son art de la brièveté, la précision de son écriture et sa singulière façon de regarder le monde.
Pâques 1919, alors que les flots menaçant Perdido submergent cette petite ville du nord de l'Alabama, un clan de riches propriétaires terriens, les Caskey, doivent faire face aux avaries de leurs scieries, à la perte de leur bois et aux incalculables dégâts provoqués par l'implacable crue de la rivière Blackwater.
Menés par Mary-Love, la puissante matriarche aux mille tours, et par Oscar, son fils dévoué, les Caskey s'apprêtent à se relever... mais c'est sans compter l'arrivée, aussi soudaine que mystérieuse, d'une séduisante étrangère, Elinor Dammert, jeune femme au passé trouble, dont le seul dessein semble être de vouloir conquérir sa place parmi les Caskey.
Au-delà des manipulations et des rebondissements, de l'amour et de la haine, Michael McDowell (1950-1999), ¬co-créateur des mythiques Beetlejuice et L'Étrange Noël de Monsieur Jack, et auteur d'une trentaine de livres, réussit avec Blackwater à bâtir une saga en six romans aussi ¬addictive qu'une série Netflix, baignée d'une atmosphère unique et fascinante digne de Stephen King.
Découvrez le premier épisode de Blackwater, une saga matriarcale avec une touche de surnaturel et un soupçon d'horreur.
Comme chaque année depuis vingt-sept ans, début décembre, Benedikt part avec ses deux fidèles compagnons (son chien et son bélier), pour ramener les moutons égarés avant que l'hiver ne s'abatte pour de bon sur les terres d'Islande.
Le berger, Roc le bélier et Leo le chien se mettent en chemin, toujours plus loin, de refuge en abri de fortune, dans la neige et la nuit, sur des chemins de montagne, dans ce royaume de neige où la terre et le ciel se confondent, avec pour seuls guides quelques rochers et le ciel étoilé. En égaux ils partagent la couche et les vivres.
Mais cette année, le blizzard furieux les prend en embuscade, lui qui vous aveugle, vous lacère et vous coupe le souffle. Ce qui compte avant tout pour ces trois arpenteurs d'Islande au coeur simple, ce sont les brebis égarées qu'il faut ramener au bercail...
Le Berger de l'Avent est une histoire simple et belle qui nous parle de l'Islande, de sa rudesse somptueuse et de ceux qui y vivent. Elle nous parle aussi magnifiquement de détermination et de solidarité. C'est un trésor de la littérature universelle.
Un homme se retrouve en prison. Brutalisé dans sa mémoire et dans sa chair, il décide avant de mourir de nous livrer le récit de son destin.
Écrit dans un élan vertigineux, porté par une langue aussi fulgurante que bienveillante, Le Démon de la Colline aux Loups raconte un être, son enfance perdue, sa vie emplie de violence, de douleur et de rage, d'amour et de passion, de moments de lumière... Il dit sa solitude, immense, la condition humaine.
Le Démon de la Colline aux Loups est un premier roman. C'est surtout un flot ininterrompu d'images et de sensations, un texte étourdissant, une révélation littéraire.
L'illustration de couverture a été réalisée par Clara Audureau.
Finaliste du Prix Goncourt du premier roman.
Lauréat du Prix Première de la RTBF 2021.
Lauréat du Prix du premier roman des Inrockuptibles 2021.
Lauréat du Prix Louis Guilloux 2021.
Lauréat du Prix Roblès 2021.
Lauréat du Prix Poulet-Malassis 2021.
Lauréat du Prix des librairies Payot.
Lauréat du Prix [du métro] Goncourt.
Exploration des derniers grands espaces américains, ce recueil rempli d'aubes enflammées, de rivières brillantes et de canyons radieux invite à la méditation. Mais la beauté incomparable de l'Ouest sauvage ne peut faire oublier sa fragilité. Dans les pas d'Henry David Thoreau, Abbey dénonce avec passion les coups portés à notre patrimoine naturel au nom du progrès, du profit ou de la sécurité, et se déchaîne contre la cupidité humaine.
Avec En descendant la rivière, nous retrouvons l'Edward Abbey poète et provocateur à son meilleur, au moment où nous avons le plus besoin de lui.
« C'est l'homme le plus libre que j'ai jamais rencontré », disait de lui Theodore Roosevelt.
Né en Écosse, débarqué à dix ans aux États-Unis, installé dans la région des Grands Lacs, il travaille sans relâche dans la ferme familiale, mais lève parfois la tête pour s'émerveiller de la nature environnante. Le soir, il invente des machines qu'il présente en ville, dont ce réveil qui le sort automatiquement du lit à l'heure du lever. Très vite, John Muir rejette cette existence de forçat et décide de vivre en autonomie dans la nature. Il quitte le Wisconsin et sillonne le pays à pied jusqu'en Floride, puis rejoint la Californie. Dès lors, il ne cessera de parcourir le monde.
Figure mythique aux États-Unis, créateur du parc national de Yosemite, John Muir s'interrogea sur le sens de la vie dans la nouvelle société industrielle et industrieuse et y répondit tout simplement par son mode de vie.
Révélant une voix exceptionnelle, Homo sapienne suit la vie de cinq jeunes dans la ville de Nuuk, capitale du Groenland. Ils vivent des changements profonds et racontent ce qui, jusqu'à maintenant, a été laissé sous silence : Fia découvre qu'elle aime les femmes, Ivik comprend qu'elle est un homme, Arnaq et Inuk pardonnent et Sara choisit de vivre. Sur « l'île de la colère », où les tabous lentement éclatent, chacune et chacun se déleste du poids de ses peurs. Niviaq Korneliussen manie une langue crue, sensible et indomptée. Elle parle du désir universel d'être soi, socialement, intimement, confiante que les coeurs et les corps sauront être vrais.
Björn et Vera, un couple de néoruraux, nous font pénétrer les secrets d'une maison perdue au fond de la campagne, qui abrita les recherches d'un intendant taxidermiste du Muséum d'histoire naturelle de Göteborg. Au fil de courts chapitres, Maja Thrane entrelace l'histoire de ces jeunes occupants avec des évocations du passé, centrées sur la figure du taxidermiste. La vie d'aujourd'hui, rythmée par les lectures, les promenades et les visites d'amis citadins qui viennent panser leurs blessures affectives ou physiques, s'entremêle à celle de l'intendant, objet de notations savoureuses en même temps qu'émouvantes.
Dans ce court mais dense roman à la frontière entre prose et poésie, librement inspiré de la vie du zoologiste August Wilhelm Malm (1821-1882), Maja Thrane mélange avec un regard à la fois amusé et inquiet les concepts de la science avec la magie, le prosaïsme de la vie à la campagne et l'étrangeté de personnages du passé qui s'invitent dans le présent. Méditation sur la fugacité de la vie, la permanence de la mort et la prétention de l'homme à régner sur la nature, ce texte pose la question de notre postérité : quelle image offrirons-nous à nos lointains descendants, quand la seule chose que nous laisserons derrière nous, ce sont des écosystèmes en chaos ?
Comme souvent dans les récits de David Grann, un homme est dévoré par son idéal.
Ce personnage d'un autre temps se nomme Henry Worsley. The White Darkness raconte son extraordinaire histoire. Celle d'un militaire britannique fasciné par l'exemple d'Ernest Shackleton (1874-1922) et par ses expéditions polaires ; un homme excentrique, généreux, d'une volonté exceptionnelle, qui réussira ce que Shackleton avait raté un siècle plus tôt : relier à pied une extrémité du continent à l'autre. Une fois à la retraite, il tentera d'aller encore plus loin en traversant l'Antarctique seul, sans assistance, au péril de sa vie. Le récit magnifique d'un homme animé par une quête d'impossible.
Journaliste au New Yorker, David Grann est l'auteur de La Cité perdue de Z et Le Diable et Sherlock Holmes, disponibles chez Points.
Islande, 1963. Hekla, vingt et un ans, quitte la ferme de ses parents et prend le car pour Reykjavík. Il est temps d'accomplir son destin : elle sera écrivain. Sauf qu'à la capitale, on la verrait plutôt briguer le titre de Miss Islande.
Avec son prénom de volcan, Hekla bouillonne d'énergie créatrice, entraînant avec elle Ísey, l'amie d'enfance qui s'évade par les mots - ceux qu'on dit et ceux qu'on ne dit pas -, et son cher Jón John, qui rêve de stylisme entre deux campagnes de pêche...
Miss Islande est le roman, féministe et insolent, de ces pionniers qui ne tiennent pas dans les cases. Un magnifique roman sur la liberté, la création et l'accomplissement.
Le jeune Alfgrímur grandit à Brekkukot, une ferme de tourbe située à la périphérie de Reykjavík au début du XXe siècle, chez le vieux couple qui l'a recueilli et qu'il considère comme ses grands-parents. Il y côtoie une bande délurée d'excentriques et de philosophes qui vivent dans le simple respect d'autrui, conformément à l'éthique des habitants de Brekkukot.
L'enfance idyllique d'Alfgrímur et ses projets d'avenir, à savoir devenir pêcheur de lompe comme son grand-père, basculent lorsqu'il rencontre le chanteur lyrique islandais mondialement célèbre, le mystérieux Gardar Hólm. Si à Brekkukot tout le monde chante, et si Alfgrímur fait ses débuts lors d'enterrements au cimetière qui jouxte Brekkukot, Gardar Hólm lui fait découvrir un tout autre univers et l'incite à atteindre « la note pure ». Mais comment peut-il y parvenir sans renoncer au monde qu'il aime ?
Dans ce roman curieux et merveilleux, où se mêlent histoires de voyageurs, mythes et légendes islandaises, Halldór Laxness dépeint avec humour et finesse l'univers d'un jeune garçon confronté malgré lui au monde moderne.
Tom, Luke et Savannah Wingo ont été élevés à la dure, entre joies et tragédies, par un père pêcheur de crevettes, alcoolique et violent, et une mère fantasque et mythomane. C'est cette vie-là que va raconter Tom à la psychiatre Susan Lowenstein après la énième tentative de suicide de sa soeur, désormais installée à New York. Pour aider la thérapeute à sauver Savannah, Tom accepte de se replonger dans les souvenirs d'une enfance marquée par un terrible secret. Ses confessions vont faire revivre la bouleversante saga du clan Wingo. Et peut-être leur offrir à tous une chance de rédemption.
Au coeur des somptueux paysages maritimes de la Caroline du Sud, cette histoire fouille la mémoire d'une famille troublée, sur fond de ségrégation raciale. Un chef-d'oeuvre paru en 1986, aujourd'hui réédité dans une traduction révisée.
Un bassin, des massifs de roses et un plaqueminier donnent de quoi s'occuper au jardinier d'une vieille dame qui, depuis la mort de son mari, se sent très seule et en danger dans sa grande maison au coeur de la ville. Les fleurs donnent des fruits, les kakis mûrissent et elle ne se prive pas d'en offrir, notamment à son locataire.
Des liens subtils se tissent entre eux, que vient troubler l'apparition d'une fiancée...
Dans Le Goût âpre des kakis, Zoyâ Pirzâd explore sous divers angles, avec subtilité, lucidité, tendresse et une certaine nostalgie, la vie de couple en Iran. Une quête passionnante et universelle qu'on retrouve et qu'on a déjà pu apprécier dans son recueil de nouvelles Comme tous les après-midi ou son roman On s'y fera.
Après avoir respiré des vapeurs nocives dans l'imprimerie où il travaille, monsieur Carossa tombe malade. Par crainte d'un licenciement, il demande au médecin le silence. Et puis, un jour, il ne se lève pas. Comme un animal écrasé sur la route, il gît, à même le drap.
Yves Ravey raconte les derniers mois de son père, alors que la maladie progresse, avant de le tuer. Il a choisi le temps du présent pour ne laisser aucun espace à la nostalgie. Le présent favorise aussi la sobriété, le dépouillement. C'est sa manière d'écrire la mort de son père. Par courtes séquences successives, sans une once de lyrisme, encore moins d'apitoiement, comme si le pathos s'était fondu dans les ellipses. Les ellipses participent de la dimension éthique du livre d'Yves Ravey. Dimension remarquable.
Dans Le Drap, ni héros, ni pauvre type, ni jugement d'aucune sorte de la part du narrateur. Dans un roman familial, on avait presque oublié que c'était possible. Mais la justesse de la figure du père en dépend. Du récit, simple, naît la complexité. [...] Yves Ravey signe là un livre d'autant plus fort que cette représentation nue de la mort, aujourd'hui, est presque taboue. On se rappelle quelques pages d'Annie Ernaux. On pense surtout à La Gueule ouverte de Maurice Pialat, où un fils accompagnait la mort de sa mère avec le même amour implicite, et la même impuissance.
Christophe Kantcheff, Politis
« C'est délicieux, brillamment écrit, à la fois drôle et ironique, mélancolique - désenchanté aussi. ».
Lire Magazine Littéraire.
Dans un théâtre, soudain un homme surgit, l'air en fuite. Qui est à ses trousses ? Y a-t-il vraiment une menace ? Il pourrait faire marche arrière, retourner à sa vie. Il est encore temps. Juste une excuse à trouver : un moment de panique, une erreur d'aiguillage, une rencontre imprévue. Ou au contraire larguer les amarres, pour toujours.
Au cours de ce moment suspendu où tout peut basculer, il se prend à imaginer d'autres vies. De grands destins. L'appel du large. Il invoque ses maîtres et se rêve André Malraux, Charles Bukowski, Thomas Bernhard, Romain Gary... Qu'auraient-ils fait à sa place ?
Et lui, s'il osait être lui, que ferait-il ?
Un moment dans la vie d'Edouard Baer, acteur et metteur en scène français. Une introspection publique ; un moment d'exhibitionnisme extrême. Mais aussi un hommage à des maîtres, comme une statue intérieure. Un exercice d'admiration.
À New York, dans les années quarante, un enfant regarde, à travers les barreaux du soupirail où il est enfermé, les chaussures des passants qui marchent sur le trottoir. Pauvre, sans autre protection que celle d'une mère excentrique, Claude Rawlings semble destiné à demeurer spectateur d'un monde inaccessible.
Mais dans la chambre du fond, enseveli sous une montagne de vieux papiers, se trouve un petit piano désaccordé. En déchiffrant les secrets de son clavier, Claude, comme par magie, va se découvrir lui-même : il est musicien.
Ce livre est l'histoire d'un homme dont la vie est transfigurée par un don. Son voyage, à l'extrémité d'une route jalonnée de mille rencontres, amitiés, amours romantiques, le conduira dans les salons des riches et des puissants, et jusqu'à Carnegie Hall...
La musique, évidemment, est au centre du livre - musique classique, grave et morale, mais aussi le jazz dont le rythme très contemporain fait entendre sa pulsation irrésistible d'un bout à l'autre du roman. Autour d'elle, en une vaste fresque à la Dickens, foisonnante de personnages, Frank Conroy brosse le tableau fascinant, drôle, pittoresque et parfois cruel d'un New York en pleine mutation.
Il n'est jamais entré dans un musée, il ne lisait que Paris-Normandie et se servait toujours de son Opinel pour manger. Ouvrier devenu petit commerçant, il espérait que sa fille, grâce aux études, serait mieux que lui.Cette fille, Annie Ernaux, refuse l'oubli des origines. Elle retrace la vie et la mort de celui qui avait conquis sa petite «place au soleil». Et dévoile aussi la distance, douloureuse, survenue entre elle, étudiante, et ce père aimé qui lui disait:« Les livres, la musique, c'est bon pour toi. Moi, je n'en ai pas besoin pour vivre.»Ce récit dépouillé possède une dimension universelle.
Que reste-t-il de magique dans notre monde ?
Au cimetière du Père Lachaise, des racines ont engorgé les canalisations. Alors qu'il assiste aux travaux, Florent s'égare dans les allées silencieuses et découvre la tombe de Guillaume Apollinaire. En guise de souvenir, le jeune homme rapporte chez lui un mystérieux morceau de bois. Naît alors dans son coeur une passion dévorante pour le poète.
Légendes d'automne est un recueil de trois novellas publié en 1981 dans une traduction de Serge Lenz. Ce livre compte avec Dalva parmi les plus gros succès de Jim Harrison. Brice Matthieussent, le traducteur de l'essentiel de son oeuvre, nous propose aujourd'hui une nouvelle traduction.
« Les trois longues nouvelles de Légendes d'automne occupent une place singulière dans l'oeuvre de Jim Harrison. Chacune d'elles a la dureté limpide et tranchante d'un cristal de roche arraché tel quel aux profondeurs de la psyché humaine. Jamais sans doute l'écrivain ne retrouva ensuite la pureté et la puissance de ces nouvelles compactes, marquées au sceau de l'excès et de la démesure. La vengeance est l'obsession de la première, la métamorphose le thème élégiaque de la deuxième, un destin tragique irrigue la dernière. Jamais non plus dans la production ultérieure, certes prolixe et généreuse de Jim Harrison, la folie, la mort, les carnages, les délires, l'errance et le vice, la cupidité et l'égoïsme, les aberrations du comportement et de l'Histoire ne s'entrelaceront avec autant de violence et de grâce aux beautés chatoyantes des êtres et du paysage américain. » Brice Matthieussent.
Avril s'inquiète pour Elias. Elle l'aime, mais il est si secret, si étrange parfois. Craintif, aussi. Elle voudrait comprendre ce qui le tourmente, ce qui l'empêche de vivre pleinement. Mais comment Elias pourrait-il lui confier ce qu'a été son enfance ? Pas facile, dans un petit village, d'être le fils du « fou ». De celui qui se dit magnétiseur, médium ou même paradoxologue, et qui fait subir à sa famille la tyrannie de ses discours et de ses délires. L'amour d'Avril suffira-t-il pour qu'Elias échappe à cette enfance abîmée ?
Infatigable voyageur, hipster avant l'heure, figure incontournable de San Francisco qui oeuvra à la rencontre entre Beat Generation et hippies, Charles Plymell a encore trouvé le temps d'abuser de toutes les drogues en vogue dans les années 1960, du jazz au peyotl. Le Dernier des mocassins raconte dans un style incomparable cette vie haute en couleurs. Son auteur le dédie à tous les junkies, freaks, arnaqueurs, criminels, artistes, poètes, homos, flics, cow-boys, camionneurs, ainsi qu'à tous ceux qui ont fait le voyage avec lui sur l'autoroute de la benzédrine.
Édition collector de ce livre culte de Jim Dodge, conte moderne au souffle joyeusement libertaire.
Un jeune garçon vit au fin fond de la Californie avec son grand-père, ermite bourru qui semble avoir trouvé en la recette d'un tord-boyau le secret de l'immortalité. Avec "l'oiseau canadèche», canard extraordinairement obèse, ils forment un trio inséparable, défendant farouchement l'indépendance de leur domaine. "L'Oiseau Canadèche" a été vendu à + de 17 000 exemplaires en format poche chez Cambourakis.
Il était une fois un ours qui voulait devenir un homme... et qui devint écrivain.
Ayant découvert un manuscrit caché sous un arbre au fin fond de la forêt du Maine, un plantigrade comprend qu'il a sous la patte le sésame susceptible de lui ouvrir les portes du monde humain - et de ses supermarchés aux linéaires débordants de sucreries... Le livre sous le bras, il s'en va à New York, où les éditeurs vont se battre pour publier l'oeuvre de cet écrivain si singulier - certes bourru et imprévisible, mais tellement charismatique?! Devenu la coqueluche du monde des lettres sous le nom de Dan Flakes, l'ours caracole bientôt en tête de liste des meilleures ventes...