Quelques mois avant sa disparition, Jim Harrison s'est longuement confié aux caméras de François Busnel et Adrien Soland. Ils en ont tiré un film, Seule la Terre est éternelle, à la fois portrait d'un écrivain en liberté, célébration de la nature sauvage et road movie au coeur de l'Amérique des grands espaces.
Dans ce récit très personnel, François Busnel raconte les coulisses d'un tournage pas comme les autres. Il brosse le portrait d'un homme au soir de sa vie, dont l'oeuvre ne cesse d'interroger notre rapport à la nature, et propose un voyage insolite à travers l'Ouest mythique, des forêts du Montana à la frontière mexicaine en passant par les réserves indiennes et quelques-uns des plus beaux sites des États-Unis.
Une anthologie inédite de textes de Jim Harrison accompagne ce testament spirituel et joyeux. Celui d'un écrivain merveilleusement iconoclaste, à la liberté de ton pleine d'irrévérence et qui dénonce le saccage de la Terre avec une sagesse teintée d'un humour ravageur.
« Nous décampâmes. Nous partîmes vers les horizons, avec une fièvre dont nous pensions que l'accumulation de kilomètres serait l'antidote alors qu'elle s'en révéla l'excitant. Mais le mouvement apaisait quand même quelque chose. Il atténuait notre mélancolie de n'avoir rien fait de nos vies, d'être né trop tard et d'avoir tout raté. Nous n'étions pas des lansquenets, nous avions manqué l'embarquement sur les galions pirates, nous ne rejoindrions jamais la forêt de Sherwood. Que restait-il ? Les mobs, mon pote. Nous avons alors roulé sur la Terre. En Inde, en Russie, en Finlande, au Bhoutan, en Mongolie et en Sibérie, en Chine, en Serbie, au Chili, en Asie centrale et au Népal, à Madagascar et en Asie du sud-est. » L'aventure comme art de vivre. Embarquez avec Sylvain Tesson et Thomas Goisque pour vingt-cinq ans de chevauchées autour du monde : une rafale d'oxygène et de liberté !
Le coffret regroupe les 3 volumes de la trilogie "Les enfants du désastre" (Au revoir là-haut ; Couleurs de l'incendie ; Miroir de nos peines) accompagnés d'un livre de 32 pages composé d'un texte inédit de Pierre Assouline et d'une quinzaine d'illustrations exclusives en couleur de Christian de Metter - des portraits et scènes emblématiques issus des trois tomes.
«Écrire n'est pas pour moi un substitut de l'amour, mais quelque chose de plus que l'amour ou que la vie.» 15 janvier 1963 «Cette sensation terrible, toujours, d'être à la recherche de l'écriture inconnue, comme cela m'arrive de désirer une nourriture inconnue. Et je vois le temps passer, nécessité d'écrire contre le temps, la vieillesse.» 3 août 1990 «Écrire la vie. Non pas ma vie, ni sa vie, ni même une vie. La vie, avec ses contenus qui sont les mêmes pour tous mais que l'on éprouve de façon individuelle:le corps, l'éducation, l'appartenance et la condition sexuelles, la trajectoire sociale, l'existence des autres, la maladie, le deuil. Je n'ai pas cherché à m'écrire, à faire oeuvre de ma vie:je me suis servie d'elle, des événements, généralement ordinaires, qui l'ont traversée, des situations et des sentiments qu'il m'a été donné de connaître, comme d'une matière à explorer pour saisir et mettre au jour quelque chose de l'ordre d'une vérité sensible.» juillet 2011
La route des thés oscille entre nomadisme et sédentarité, elle est faite d'étapes, comme autant de points d'attache dans un mouvement perpétuel. Elle symbolise le voyage. Les buveurs de thé sont une confrérie dont fait partie la grande voyageuse Lucie Azema.L'autrice parcourt l'histoire de ce breuvage millénaire, des premières caravanes aux colonisations, de ses usages à ses significations. Elle explore cette tension entre arrêt et mouvement, qui nous incite à embrasser nos propres errances et nos ancrages, à approcher une philosophie du voyage par étapes, à naviguer en suivant les aléas des chemins et des rencontres, à emprunter des routes aussi bien physiques qu'imaginaires.
Dressés au milieu de l'océan comme un symbole du lien - et de la frontière - entre le monde sauvage et la civilisation, entre l'eau, la terre et le ciel, les phares fascinent depuis les temps antiques. Au fil de six pélerinages aux quatre coins du monde, Jazmina Barrera évoque la petite histoire de quelques une de ces constructions uniques, celle des hommes qui les ont habités mais aussi les voix qui s'en sont faites l'écho, de Virginia Woolf à Edgar Alan Poe en passant par Melville.
Ce carnet est à la fois le journal d'une collectionneuse et un guide qui semble nous murmurer à l'oreille que ce lieu singulier peut nous révéler à nous-même. Une invitation au voyage tout autant qu'une réflexion poétique et essentielle sur la puissance rédemptrice de la nature sauvage.
Des textes oubliés de Jules Verne illustrés par Tardi !
Nantes. Un prédicateur de retour de Terre sainte choisit une vieille église depuis longtemps abandonnée pour y prêcher. Alors que la foule prend place, on entend soudain, provenant du clocher, des cris d'épouvante. C'est la catastrophe : la cloche gigantesque qui s'est détachée s'abat sur les paroissiens. Jules Deguay, un jeune avocat présent sur les lieux, soupçonnant un complot, décide de mener l'enquête.
Dans la plus pure tradition du roman gothique, Un prêtre en 1839 est le premier roman, inachevé, de Jules Verne. Foisonnant de péripéties, on y retrouve déjà le goût de l'auteur pour le mystère et l'aventure, goût qui s'affirmera avec 20 000 lieues sous les mers ou Voyage au centre de la Terre.
Outre ce récit, on voit également un ensemble de nouvelles tout aussi enlevées et jubilatoires, mettant en scène Pierre-Jean, le bagnard au grand coeur, San Carlos, le contrebandier espagnol, ou encore l'inénarrable marquis Anselme des Tilleuls. On découvre enfin l'ébauche du dernier roman de Jules Verne, Le Voyage d'études, dont l'action se situe en Afrique centrale, interrompu par sa mort le 24 mars 1905.
Le tout, magnifiquement illustré par plus de cinquante dessins originaux de Tardi. Avis aux amateurs !
Le livre de Georges Cattaui, publié pour la première fois en 1956 mais depuis longtemps épuisé, nous emmène à travers un voyage iconographique, au coeur du monde proustien. De nombreuses photographies et peintures font revivre les grands moments de la vie du célèbre auteur, ses amitiés d'élection, ses relations mondaines, les coteries et les clans dont il s'est largement inspiré pour écrire La Recherche. Ce livre évoque tout ensemble l'oeuvre de Proust mais aussi l'ambiance de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, dont il fut, autant qu'un Lautrec ou qu'un Seurat, le peintre et l'interprète.
Un livre-objet inédit mettant en avant une sélection de textes de l'inventeur du réalisme fantastique E.T.A. Hoffmann accompagnée d'illustrations intensifiants les ambiances fantasques de l'écrivain allemand.
Avant de devenir l'inventeur du réalisme fantastique et d'inspirer Balzac, Maupassant, E.A. Poe, Boulgakov, Siniavski, E.T.A. Hoffmann (1776-1822) a été l'image même du beautiful losers. Lui qui s'était rêvé musicien a passé son temps à saborder ses chances d'être reconnu en tant que tel. En attendant la reconnaissance qui lui échappait, il travaillait comme juriste : mais être Prussien sous Napoléon signifiait être chassé d'une ville à l'autre. Sur le tard, à quelques années de sa mort, il s'est découvert ce talent pour l'écriture. Le public a été fasciné. Or ses jours étaient comptés. Il s'est éteint en 1822 au moment où les derniers romantiques allemands voyaient en lui un maître et qu'il a inspiré en France une passion pour l'étrange.
Au XXe siècle, Sigmund Freud l'a remis à l'honneur en puisant dans ses textes, notamment dans Le Marchand de sable, son concept d'inquiétante étrangeté. Et depuis on ne compte plus les auteurs (de Lovecraft à Pierre Péju), cinéastes (Michael Powell, Sokourov, Miyazaki), musiciens (Schubert, Schumann, Philipp Glass...), peintres (Paul Klee, Oskar Schlemmer) qui se sont nourris de son imaginaire.
Ce livre composé de 5 contes Le Diable à Berlin, Le Marchand de sable, Vampire, La Maison sinistre, Les Mines de Falun propose aux lecteurs une entrée idéale et simple dans l'oeuvre d'E.T.A Hoffmann illustré par le regard du dessinateur marseillais Tristan Bonnemain.
Une postface d'Elisabeth Lemirre (spécialiste des contes littéraires, a signé la postface du Chien noir de Lucie Baratte) et Jacques Cotin (ancien directeur de la Pleïade) permettra aux lecteurs de plonger, plus en profondeur, dans la modernité d'E.T.A. Hoffmann.
"Toutes les mythologies parlent, soit d'un centre original du monde, soit d'un arbre sorti de terre et qui gagne le ciel, soit d'un mont sacré, en tout cas d'une possibilité de communication avec l'au-delà. Or, il faut que cette possibilité existe, que l'arbre ou la montagne soit là pour de vrai, au même titre que l'Everest ou le mont Blanc. C'est ce que pense l'auteur du récit et il réunit une expédition pour découvrir le mont Analogue.
La description des membres de l'expédition permet à René Daumal d'exprimer sa fantaisie. La base du mont est finalement découverte : c'est la courbure de l'espace qui empêchait de la voir. Le récit est inachevé, mais il est assuré que l'expédition, qui a disparu à nos regards de lecteurs, poursuit son ascension. Naturellement, les personnages et les circonstances du Mont Analogue sont symboliques : telle est la littérature quand elle se veut utile à l'homme.
Dans la circonstance, elle éveille doublement, car toutes les phrases portent. Cela tient à l'intelligence très personnelle de René Daumal et à ce qu'on pourrait appeler son lyrisme de l'ironie".
Roger Nimier
Il y a quelque temps déjà, Lise et François sont venus me voir, ils m'ont dit : « Tu te souviens du journal que tu tenais quand tu avais dix-sept ans ? L'année du confinement et de la disparition de ton ami, toute cette histoire avec cette femme, cette sorcière ? Tu ne voudrais pas le publier ? ».
Je n'ai rien répondu, j'ai pris un bout de papier et j'ai dessiné :
[Dessin] Ça voulait dire, « Non franchement, je n'ai pas envie de me replonger là-dedans. ».
« T'inquiète, a dit François, on s'occupe de tout. ».
Après une jeunesse aventureuse chez les Rangers, dans un Texas encore en devenir, Augustus »Gus« McCrae et Woodrow Call se sont établis dans un ranch près de la bourgade de Lonesome Dove. Lassés de leur existence trop tranquille, ils décident de voler du bétail au Mexique et de le convoyer à travers les États-Unis jusqu'au Montana, où ils se tailleront un domaine. Aux côtés d'une galerie de personnages hauts en couleurs, ils se lancent dans une épopée grandiose qui les verra affronter d'innombrables dangers.
Somptueux panorama de l'Ouest, Lonesome Dove en revisite toute la mythologie, marquant durablement de son empreinte l'histoire du western.
Le coffret contient les cinq tomes de la saga des Cazalet ainsi qu'un ex-libris de Mathieu Persan.
Étés anglais (traduit de l'anglais par Anouk Neuhoff).
À rude épreuve (traduit par Cécile Arnaud).
Confusion (traduit par Anouk Neuhoff).
Nouveau départ (traduit par Cécile Arnaud).
La Fin d'une ère (traduit par Cécile Arnaud).
L'édition originale de Nadja paraît en 1928 à Paris.
Comptant parmi les textes les plus frémissants d'André Breton, ce récit autobiographique évoque une rencontre, celle de l'auteur avec Léona Delcourt.
Celle qui se surnommait elle-même Nadja lui voue un amour désespéré, qui plonge le chantre du surréalisme dans une profonde crise existentielle. En une dizaine de jours, il rédige les deux premières parties du récit. Il y ajoutera quelques mois plus tard une dernière partie puis des documents iconographiques. Nadja est le seul texte remanié par Breton à l'occasion de sa réédition en 1963. Il l'enrichit de notes et d'illustrations et opère plus de trois cents corrections stylistiques sur le contenu.
Le manuscrit autographe original, jeu complet du roman, est ici reproduit , avec le dossier iconographique constitué par l'auteur. C'est aussi le témoignage de son écriture en tension, visible à travers l'accumulation de lignes serrées et de ratures, ainsi que par les paperoles, béquets et placards apposés par de nombreux exercices de collage.
Une étude illustrée accompagne le fac-similé, apportant un nouvel éclairage sur ce texte majeur du surréalisme et sur le travail de Breton.
Quand Mattotti rencontre Dante, cela donne un immense livre d'art qui se dévore avec délectation !
Texte et images se marient avec fureur, les talents de Dante et de Mattotti se liant comme destinés l'un à l'autre. La poésie infernale de Dante face aux images flamboyantes de Mattotti : un chef-d'oeuvre, une oeuvre d'art littéraire. Les illustrations viennent en pleine page, en double page ou en habillage du texte pour rythmer la lecture et lui donner vie. Aux illustrations s'ajoutent des croquis préparatoires qui sont une véritable immersion dans l'acte créatif de Mattotti.
Voici un roman rare, de ceux que l'on se passe entre amis, pour partager un pur moment de bonheur littéraire. Fup (L'Oiseau Canadèche) est une pépite brute, un conte tendre et farfelu autour d'un improbable trio : le jeune Titou à qui rien ne fait plus plaisir que de façonner les plus belles clôtures au milieu des grands espaces de l'Ouest américain, son vieux Pépé Jake qui distille un whisky sensé le rendre immortel, et le canard qu'ils adoptent et nomment Fup, oiseau boulimique et plein d'entrain !
Une pépite brute que Tom Haugomat a minutieusement polie, page après page. Remarqué pour son style minimaliste et délicat, il réinterprète ici en images le texte intégral de Jim Dodge. Et pour la première fois, il travaille en peinture, élaborant une rythmique millimétrée entre pleines pages, séquences et vignettes. Il se réapproprie ainsi des thématiques qui lui sont chères, comme la filiation et ses non-dits, le règne calme de la nature, la beauté des petites choses du quotidien...
Un conte moderne, drôle et plein de poésie, qui raconte la vie et ses trajectoires imprévisibles, et dont le seul défaut est d'être trop court !
Écrivain, vedette de music-hall, journaliste, première femme à recevoir en France des funérailles nationales... Les différentes facettes de la vie de Colette témoignent de son goût personnel pour l'alliance de contraires qui chez elle n'en sont pas. C'est le fil de cette vie riche et intense que tire Emmanuelle Lambert dans un portrait littéraire illustré par les photographies d'Henri Cartier-Bresson, Robert Doisneau, Gisèle Freund, Lee Miller et Irving Penn entre autres. Elle nous y invite à relire l'oeuvre et la vie d'une icône, l'une des plus grandes stylistes du siècle dernier.
Conte, farce philosophique, ce texte, existentialiste avant la lettre, raconte la vie d'un homme extraordinairement banal. Sans lyrisme, féroce et ironique, ce portrait d'un petit fonctionnaire touché par le néant est aussi un roman de la tragédie humaine. C'est le seul publié par Jean de La Ville de Mirmont, mort à 27 ans dans les premiers jours de la guerre en 1914.
« Je dois écrire sur mon bonheur de recouvrir un dessin de texte. Entre 7 et 22 ans j'ai cru que je serais peintre. À 22 ans le peintre en moi est mort et j'ai commencé d'écrire des romans. En 2008, je suis entré dans une boutique pour en ressortir avec deux grands sacs pleins de crayons et de pinceaux, le peintre en moi n'était pas mort. » Depuis ptus de dix ans,Orhan Pamuk écrit et dessine quotidiennement dans ses carnets. lI y consigne les événements de la journée, note ses réflexions sur l'actualité, s'interroge sur la construction de ses livres, dialogue avec les personnages de ses romans... Les semaines, les mois, les années passent, et l'auteur reprend, complète, crayonne sans cesse les pages restées vides, donnant naissance à un ensembte foisonnant exceptionneI où s'entremêlent textes et dessins.
Pour la première fois, l'écrivain qui rêvait de devenir peintre révèle ses carnets à travers une sélection personnelle réalisée parmi plusieurs milliers de pages.
« Bartleby », texte mondialement connu de Herman Melville, est l'arbre qui cache une importante forêt de nouvelles méritant d'être découvertes. Les traducteurs de cette édition, Thierry Gillyboeuf et Christian Garcin, ont réuni l'intégralité de ces textes, certains inédits en français. À côté des histoires de marin (Baby Budd), on découvre un Herman Melville volontiers facétieux (Moi & ma cheminée), voire satirique (Le Vieux Zack), sachant ménager du suspens (Le Campanile) ou usant avec malice du double sens (Le Tartare des Vierges), bref, un auteur complexe, drôle et caustique qu'il serait dommage de limiter à une histoire de chasse à la baleine.
Cette nouvelle traduction, présentée et annotée par les traducteurs, suit l'ordre chronologique d'écriture de Melville.
Plus connu pour l'invention de la Terre du Milieu, J.R.R. Tolkien est aussi un formidable auteur de contes pour enfants - comme Le Hobbit et Roverandom, les Lettres du Père Noël ont d'abord été destinées à ses trois fils et à sa fille, auxquels, chaque année, entre 1920 et 1943, Tolkien a écrit une lettre prétendument envoyée du pôle Nord. Ces trente lettres forment un récit très prenant des aventures du Père Noël et de l'Ours du pôle Nord, sans oublier leurs démêlés avec les gobelins, qui plaira aux enfants, à leurs parents, et surprendra plus d'un amoureux de Tolkien.
L'ouvrage n'est pas qu'une simple retranscription des lettres de Tolkien à ses enfants. On peut aussi y découvrir les facsimilés des pages originales écrites à la main et en couleurs ainsi que les illustrations vives de Tolkien qui les accompagnaient - dont une illustration frappante du traîneau du père Noël dans le ciel d'Oxford -, celui-ci allant jusqu'à dessiner de faux timbres, reproduire de (fausses) peintures rupestres des cavernes du Pôle Nord et inventer de nouveaux systèmes d'écritures en fonction des personnages (comme son fidèle secrétaire l'elfe Ilbereth).
Quentin Blake est I'un des plus grands illustrateurs de notre temps. Depuis 70 ans, ses personnages fantaisistes et incroyablement vivants, ses dessins percutants et pleins d'humour ont charmé et inspiré des générations de lecteurs et d'artistes. Voici une rétrospective unique de son oeuvre, depuis ses premiers croquis publiés dans la revue Punch quand il avait 16 ans, jusqu'à ses créations les plus récentes en passant par ses collaborations avec les auteurs John Yeoman, Russell Hoban, et bien sûr Roald Dahl.Un ouvrage exceptionnel, entièrement illustré d'archives et de dessins dont certains inédits, qui nous dévoile l'univers aux multiples facettes de cet artiste de génie.