Jusqu'au XIXe siècle, hormis dans les portraits officiels ou mondains, la femme n'est guère un sujet véritable pour les peintres, si ce n'est sous la forme de personnages mythologiques ou bibliques dans la peinture d'Histoire.
Avec la révolution de la peinture réaliste, les peintres commencent à voir la femme ordinaire comme un sujet à part entière. Sur le littoral, les artistes s'inscrivent dans cette tendance, avec le risque d'en produire une représentation idéalisée. Ainsi les femmes de pêcheurs chargées de hottes de poissons deviennet-elles un motif de prédilection pour les peintres en quête d'authenticité.
Avec l'essor des bains de mer, la plage devient un nouvel espace social où se croisent des mondes qui jusqu'alors s'ignoraient. Les élégantes en villégiature forment un nouveau motif au travers duquel les artistes et les premiers photographes rendent compte d'un phénomène désormais inéluctable, celui de la conquête du littoral par les citadins.
Une sélection d'illustrations a été soigneusement réalisée dans les musées français et étrangers aussi bien que dans les collectionneurs particuliers pour témoigner de ce bouleversement social et pictural.
Du marin-pêcheur au restaurateur en passant par les amateurs en herbe ou bien éclairés, 25 personnalités nous livrent leur meilleure recette du produit phare de la mer en Normandie et dans le Bessin.Points forts, mots-clés : Port-en-Bessin - Recettes - Portraits - 300 photographies - Cuisine - Pratique - Normandie
Les célèbres jardins de Stéphane Marie de Silence, ça pousse !, au coeur du bocage normand.
L'action se situe sur la presqu'île du Cotentin, d'où Stéphane Marie est originaire. De son enfance, il a conservé la mémoire des gestes qui ont façonné le paysage du bocage. Il s'en est inspiré pour concevoir ses jardins tout en donnant libre cours à son imagination, nourrie par ses années de décorateur pour le théâtre. Stéphane Marie nous ouvre les portes de ses différents jardins, une visite privée qui met en lumière le dialogue entre jardin et paysage. La conscience qu'il a du bocage lui permet de nous montrer qu'un jardin ne peut s'exprimer de la plus belle des manières que s'il s'accorde au paysage qui l'entoure. Cet engagement anime Stéphane Marie depuis une trentaine d'années, en particulier depuis les débuts de l'émission Silence, ça pousse ! sur France 5. Pénétrer dans les jardins de La Maubrairie, insérés dans le bocage normand, c'est découvrir le rôle des haies plantées sur les talus, celui des fossés où l'eau circule, la richesse de la flore et de la faune, c'est une promenade poétique au coeur d'un jardin manifeste.
Dresser le portrait de Caen, telle est l'ambition de ce livre. L'auteur nous propose sa vision personnelle des lieux, des personnages, des institutions, des événements... Au total quarante articles, par ordre alphabétique, conjuguent histoire, analyse, émotions et observations. Sans nostalgie, l'auteur pose un regard tendre sur la ville qu'il sillonne depuis si longtemps et qu'il a vue évoluer et se transformer au fil du temps.
Jean-Luc Leleu entend explorer le fonctionnement global de la Wehrmacht face au spectre de la défaite. Il s'agit de comprendre les acteurs plutôt que raconter les événements. Pour ce faire, les forces armées allemandes sont étudiées au prisme de la bataille de Normandie à l'été 1944 : une confrontation qui a vu quelque 640 000 soldats du Reich s'opposer pendant douze semaines à près de 2 millions de combattants alliés. Deux volets structurent le livre. Le premier consiste à appréhender la manière dont les stratèges allemands ont anticipé l'offensive alliée et y ont préparé leurs troupes. A cet égard, le Débarquement est analysé en fonction des réactions dans une situation d'extrême urgence. Comment réagissent les acteurs d'une chaîne de commandement face à un événement majeur aux contours mal définis, sur la base d'informations parfois erronées, souvent imprécises, toujours parcellaires ? Ceux qui commandent prennent-ils (ou ne prennent-ils pas) les bonnes décisions en temps et en heure ? Il apparaît ainsi que les premières contre-mesures allemandes furent loin d'être efficaces, faute de pouvoir localiser le point d'effort exact des Alliés.
Le second grand volet concerne les attitudes rencontrées au combat au sein d'une institution militaire évoluant ici dans le cadre de la dictature nazie. L'analyse des pertes (tués, blessés, malades et prisonniers de guerre) permet tout d'abord de déterminer le degré de consentement au sacrifice et de mesurer quelles sont les catégories de personnels qui, selon l'âge, le grade, la fonction et l'unité, portèrent le fardeau du combat. Ensuite elle permet de toucher du doigt l'intensité des combats au fil des semaines et de déterminer les points de rupture dans la combativité des troupes.
Sous couvert d'un sujet - la Wehrmacht - maint fois exploré, c'est donc une étude riche et originale que nous livre cet éminent specialiste de la Seconde Guerre mondiale.