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Ralentir dans un monde qui accelère : notre sélection d'ouvrages pour penser le monde de demain
12 produits trouvés
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L'art du vélo
David Le Breton
- Payot
- Petite Bibliotheque Payot ; Anthropologie
- 15 Mai 2024
- 9782228936248
Une anthropologie sensible de ce vélo qui, comme la marche, nous donne tant le sentiment d'être vivant·es. L'espace, en France, semble entièrement colonisé par la voiture. Semble ? Oui, car une curieuse machine fait de la résistance : le vélo. Devenu un emblème de l'écologie politique, il appelle (sauf en compétition) à la lenteur, à la nonchalance, à ne pas traverser le monde mais à en faire partie. Fidèle à son approche humaine, érudite, malicieuse, David Le Breton nous montre le vélo et le cycliste sous une lumière sensible et dans tous ses aspects culturels, techniques, touristiques, sociétaux ou sportifs.
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Paresse générale ! Et si on ne travaillait que trois heures par jour ?
Paresse pour tous : un roman espiègle qui offre ?le portrait d'une France qui se remet en marche, mais pas du tout comme certains voudraient.
Et si on ne travaillait que trois heures par jour ?
Telle est la proposition qu'Émilien Long, prix Nobel français d'économie, fait dans son dernier ouvrage, Le Droit à la paresse au XXIe siècle. Très vite, portée par la renommée de l'économiste et le sérieux de ses analyses, l'idée fait son chemin dans le débat public. Moquée par les uns, portée au nues par les autres, elle se retrouve au bout du compte débattue dans toutes les rédactions, sur tous les plateaux télé. En quelques jours, elle devient le sujet sur lequel tous doivent se prononcer. Et si un autre monde était possible ?
L'ampleur du phénomène est tel qu'Émilien Long, pris de court par le succès colossal de son livre, se voit poussé par ses proches à l'élection présidentielle de 2022. L'enjeu est simple : changer de modèle de société, sortir d'un productivisme morbide pour redécouvrir le bonheur de vivre.
Paresse pour tous est un roman espiègle. Fort d'une érudition jamais pédante et de clins d'oeil taquins à nos choix de vie, il rend crédible une utopie, celle d'une société qui renverse ses priorités et prend le temps d'exister.
Après La Grande Panne, roman d'une France qui se retrouvait à l'arrêt, Hadrien Klent nous offre cette fois-ci avec le même humour le portrait d'une France qui se remet en marche, mais pas du tout comme certains voudraient. -
éloge du bricolage : souci des choses, soin des vivants et liberté d'agir
Fanny Lederlin
Coup de coeur- Puf
- 13 Septembre 2023
- 9782130854821
À travers de très courts chapitres qui sont autant de briques emboîtées les unes dans les autres, l'auteure embarque les lecteurs dans une réflexion ponctuée de questions qui donnent à son essai des allures d'enquête.
Après avoir indiqué l'impasse écologique, politique et existentielle dans laquelle la « logique d'ingénieur » (calculante, instrumentaliste et planificatrice) semble nous conduire collectivement, elle explore la richesse d'une voie alternative : celle du « bricolage ». Faisant dialoguer les grands philosophes de la modernité - Spinoza, Kant - avec les penseurs de l'après-guerre - Hannah Arendt, Walter Benjamin, Claude Lévi-Strauss, Michel de Certeau, André Gorz - aussi bien que ceux de notre temps - Byung Chul Han, Timothy Morton -, elle dévoile peu à peu les facettes d'un mode de penser et d'agir qui promeut aussi bien la pratique de la collection ou du recyclage que des tactiques subversives permettant de détourner les ordres et les appareils dominants.
Replongeant le « monde » dans la « nature » et faisant l'hypothèse d'une continuité entre le souci pour les choses et le soin des vivants, elle invite chacun, par la préoccupation pratique qu'il pourrait témoigner aux autres, à « être pris » autant qu'à « prendre en charge » ce qui l'entoure. -
Aliénation et accélération ; vers une théorie critique de la modernité tardive
Hartmut Rosa
- La Decouverte
- Poches Decouverte
- 7 Mai 2014
- 9782707182067
La vie moderne est une constante accélération. Jamais auparavant les moyens permettant de gagner du temps n'avaient atteint pareil niveau de développement, grâce aux technologies de production et de communication ; pourtant, jamais l'impression de manquer de temps n'a été si répandue. Dans toutes les sociétés occidentales, les individus souffrent toujours plus du manque de temps et ont le sentiment de devoir courir toujours plus vite, non pas pour atteindre un objectif mais simplement pour rester sur place. Ce livre examine les causes et les effets des processus d'accélération propres à la modernité, tout en élaborant une théorie critique de la temporalité dans la modernité tardive. Dans le sillage de son ouvrage Accélération (La Découverte, 2010), dont il reprend ici le coeur du propos de manière synthétique, Hartmut Rosa apporte de nouveaux éléments en rediscutant la question de l'aliénation à la lumière de la vie accélérée. Ainsi, il soutient et développe avec force l'idée que l'accélération engendre des formes d'aliénation sévères relatives au temps et à l'espace, aux choses et aux actions, à soi et aux autres. Sous la pression d'un rythme sans cesse accru, les individus font désormais face au monde sans pouvoir l'habiter et sans parvenir à se l'approprier.
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Eloge de la marche
David Le Breton
Coup de coeur- Editions Métailié
- Suites
- 19 Avril 2024
- 9791022613613
Jouissance du temps, des lieux, la marche est une dérobade, un pied de nez à la modernité. Elle est un chemin de traverse dans le rythme effréné de nos vies, une manière propice de prendre de la distance et d'affûter ses sens. Marcher, c'est penser hors des sentiers battus.
David Le Breton, sociologue et anthropologue du corps, a pris la clé des champs par les chemins frayés. Avec cette flânerie littéraire qui invite à se dégourdir les jambes, il mêle dans les pages Pierre Sansot et Patrick Leigh Fermor, il fait dialoguer Bashô et Stevenson sans souci de rigueur historique, il s'agit seulement de marcher ensemble et d'échanger des impressions comme si nous étions autour d'une table dans une auberge du bord de route, le soir, quand la fatigue et le vin délient les langues. -
Face à l'horizon d'un monde à +3°C en 2100, d'une France à +4°C, l'adaptation est désormais à l'ordre du jour. Car la météo pourrait bientôt prendre une tournure dystopique. Leitmotiv usé du langage néolibéral, le terme suscite une légitime méfiance. Mais, alors que des lobbys, souvent soutenus par l'Etat, imposent leur vision, il est plus que temps de politiser les choix d'adaptation. D'autant que l'anticipation des impacts climatiques est d'abord un enjeu de justice, pour les pays vulnérables du Sud, comme pour les travailleurs les plus exposés au Nord. Recours à la neige artificielle, climatisation généralisée, multiplication des usines de dessalement d'eau de mer . Sur le terrain, la maladaptation est en marche. Et s'impose déjà comme l'enjeu clef de nouvelles batailles écologistes - des méga-bassines au projet de retenue collinaire de La Clusaz (Haute-Savoie). Une autre voie semble pourtant possible. A l'image du "repli stratégique" choisi par de rares communes face à la montée de l'océan, l'adaptation pourrait être l'occasion d'apprendre collectivement à renoncer à certains choix ruineux.
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Accélération ; une critique sociale du temps
Hartmut Rosa
- La Decouverte
- Poche Sciences Humaines
- 29 Août 2013
- 9782707177094
L'expérience majeure de la modernité est celle de l'accélération. Nous le savons, nous le sentons : dans la modernité, " tout devient toujours plus rapide ". Or le temps a longtemps été négligé dans les analyses des sciences sociales sur la modernité au XXe siècle. C'est cette lacune que Hartmut Rosa tente de combler dans cet ouvrage. Il livre une théorie systématique de l'accélération sociale, susceptible de penser ensemble l'accélération technique, l'accélération des transformations sociales et l'accélération du rythme de vie, qui se manifeste par une expérience de stress et de carence temporelle.
Or la modernité tardive, à partir des années 1970, connaît une formidable poussée d'accélération dans ces trois dimensions. Au point qu'elle en vient à menacer le projet même de la modernité : dissolution des attentes et des identités, sentiment d'impuissance, " détemporalisation " de l'histoire et de la vie, etc. Dans ce livre magistral, Hartmut Rosa prend toute la mesure de cette analyse, pour construire une véritable " critique sociale du temps " susceptible de penser ensemble le devenir de l'individu et de son rapport au monde. -
Socialter n.61 : Décembre - janvier 2024
Collectif
- Socialter
- Socialter
- 12 Décembre 2023
- 3663322127267
La machine consumériste nous pousse à remplacer les objets du quotidien à une vitesse folle. Mobilier en toc, vêtements cheap, appareils irréparables... Délaissés à la moindre panne ou au premier accroc, ils sédimentent dans nos placards. Face à cette gabegie de ressources et d'énergie, certains bataillent pour un véritable droit à la réparation et dessinent les contours d'un âge à venir de la maintenance. En attendant, des pros de la bidouille s'ingénient de leur côté à prolonger malgré tout la vie des objets. En ville comme à la campagne, des « précaires économes » inventent des modes de vie sobres où, entre récup, débrouille et raccommodage, le soin des choses a une place centrale. Va-t-on vers un « réoutillage convivial », comme le souhaitait Ivan Illich dans les années 1970 ? Le bricolage, art de « faire avec les moyens du bord », pourrait nous mettre en tout cas sur la voie d'une société écologique. Mais alors que le « Do It Yourself », mot d'ordre issu des contre-cultures hippie et punk, fait plus largement son retour dans les pratiques, les grandes entreprises et les plateformes de marché de la seconde main, elles, surfent sur la tendance sans remettre en cause le système productiviste.
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Éloge du bug : Être libre à l'époque du numérique
Marcello Vitali-Rosati
- Zones
- 7 Mai 2024
- 9782355222238
" Ça marche, c'est tout ", nous dit la publicité pour un smartphone. C'est simple, c'est intuitif. Il n'y a pas à se poser de questions. Le passage au numérique tel que nous le vivons aujourd'hui correspond largement à une délégation généralisée des choix politiques, éthiques, culturels et sociaux à des opérateurs privés qui ont su rapidement proposer des " solutions fonctionnelles " pour à peu près tout.
Dans cet essai provocateur, le philosophe Marcello Vitali-Rosati prend le contre-pied de cet " impératif fonctionnel " au coeur de la vision du monde dans laquelle les GAFAM nous enferment.
Il propose au contraire de réfléchir à partir de ce qui heurte le flux bien huilé des rhétoriques de l'immatérialité, de la simplicité, de l'intuitivité et du bon fonctionnement : le bug. En anglais, ce mot signifie " insecte ", mais aussi " spectre ". En court-circuitant la machine qu'il habite et qu'il hante, le bug nous pousse à ouvrir la boîte noire.
C'est aussi ce à quoi ce livre nous invite. Au lieu de nous laisser séduire par un discours qui, nous promettant de nous délivrer de toutes les tâches matérielles, finit par nous asservir à une poignée de plateformes, nous pouvons cultiver une connaissance critique des technologies à même de nous libérer de cette emprise. -
Pourquoi pas le vélo ? envie d'une France cyclable
Stein Van oosteren
Coup de coeur- Ecosociete
- 6 Mai 2021
- 9782897197131
«Le vélo, c'est pour s'amuser et ça grille les feux rouges. C'est culturel. Ça ne marchera jamais en France.» «Le vélo, c'est dangereux!» Qui de mieux pour démonter ces idées reçues qu'un Néerlandais installé en France? Peu savent que les Pays-Bas, reconnus comme le paradis du vélo, étaient eux-mêmes un «pays de la bagnole» dans les années 1970, avant que la population ne déclenche une révolution du vélo spectaculaire. Comme quoi la révolution de la pédale relève avant tout d'une volonté citoyenne et politique.
Avec un humour redoutable, Stein van Oosteren nous explique pourquoi il faut rendre le pays du Tour de France cyclable: parce que c'est bon pour la santé, le moral, l'autonomie des enfants, la vie de quartier, la planète... Il démonte les multiples freins à la pratique du vélo, qu'ils soient politiques ou bien souvent situés «entre nos deux oreilles». Car pour cet auteur rompu aux débats avec les élu.e.s municipaux,il est temps de se poser les bonnes questions à propos du transport. Par exemple, non pas combien de voitures peuvent circuler sur une rue, mais plutôt combien de personnes? Une piste cyclable faisant passer sept fois plus de personnes qu'une voie pour les voitures, le calcul est vite fait!
Pour croire au changement, il faut le vivre. À défaut de pouvoir vous emmener aux Pays-Bas, Stein van Oosteren vous propose de revisiter l'espace public avec son regard de Néerlandais. De ce voyage, vous reviendrez heureux et étonné, comme vous revenez d'un séjour au royaume du vélo: pourquoi pas le vélo, en effet?
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« Ce qui manque furieusement à notre époque, c'est un art de vivre avec les technologies. Une faculté d'accueil et de filtre, d'empuissantement choisi et de déconnexion assumée. Des pratiques qui nous ouvrent le monde chaque fois que l'addiction rôde, un rythme d'utilisation qui ne soit pas algorithmé, une écologie de l'attention qui nous décadre et une relation aux IA qui ne soit ni brute ni soumise. »
À San Francisco, au coeur de la Silicon Valley, Alain Damasio met à l'épreuve sa pensée technocritique, dans l'idée de changer d'axe et de regard. Il arpente « le centre du monde » et se laisse traverser par un réel qui le bouleverse.
Composé de sept chroniques littéraires et d'une nouvelle de science-fiction inédite, Vallée du silicium déploie un essai technopoétique troué par des visions qui entrelacent fascination, nostalgie et espoir. Du siège d'Apple aux quartiers dévastés par la drogue, de rencontres en portraits, l'auteur interroge tour à tour la prolifération des IA, l'art de coder et les métavers, les voitures autonomes ou l'avenir de nos corps, pour en dégager une lecture politique de l'époque et nous faire pressentir ces vies étranges qui nous attendent. -
Après
Paresse pour tous, la nouvelle utopie d'Hadrien Klent enfin en poche !
Prendre le temps de vivre...
Qui aurait pu croire qu'on ne travaillerait plus que trois heures par jour ? C'est pourtant bien ce qui arrive aux Français depuis la victoire à la présidentielle d'Émilien Long, qui a osé légaliser le droit à la paresse.
Mais dans une société libérée du joug du travail, il reste bien des obstacles : lobbys agressifs, nantis révoltés, nostalgiques du monde ancien et opposants politiques démagogiques font feu de tout bois pour mettre à bas ce nouveau système. Le président de la république, tout iconoclaste qu'il soit, peut-il vraiment inverser les priorités de notre société ? Y compris en remettant en cause sa propre place dans une république qui n'a toujours pas tourné la page du Roi-soleil ?
Partisan d'une utopie réaliste, Hadrien Klent nous avait proposé dans
Paresse pour tous (Le Tripode, 2021) la vision réjouissante d'une société s'émancipant des mythologies du monde capitaliste. Avec
La Vie est à nous, il convoque le souvenir du Front populaire pour rappeler qu'il est possible de faire de la politique d'une façon radicalement différente.
" Nous sommes la voix de ceux qui ne veulent plus subir un monde qu'ils n'ont pas choisi, pas construit, pas rêvé, pas imaginé. "
Émilien Long & Souleymane Coly