Grâce aux albums de l'un des marins de l'U-30, puis de l'U-110, l'auteur a pu reconstituer par le texte, mais aussi par l'image, le parcours et le destin de ces sous-marins, du Kapitänleutnant Fritz Lemp et de son équipage, dont le marin Willi Brohm.Nous commençons cette découverte par l'enrolement de ce marin, en 1936, à Cuxhaven puis à bord de l'U-30, grâce à des photos de grande qualité. Puis nous abordons une page d'histoire très méconnue : l'engagement d'U-Boote lors de la guerre d'Espagne à partir de 1937, avec des photos à Cadix, Séville, Ceuta, Tetuan, aux Canaries. Puis le début de la guerre, avec un beau reportage sur l'U-30 du capitaine Lemp. Avec ce submersible, il remportera de nombreux succès (17 victoires) qui lui vaudront le Ritterkreuz, reçu le 14 août 1940, l'un des premiers de l'U-Boot-Waffe. Cependant, son premier engagement et succès est marqué par une erreur tragique, en coulant le paquebot Athenia, entraînant des passagers dans la mort, dont 22 Américains. Puis c'est l'engagement avec l'U-110 dont la seconde patrouille se termine en tragédie. Le sous-marin est attaqué le 9 mai 1941 dans le Nord de l'Atlantique. Endommagé, il remonte à la surface, évacué par une grande partie de l'équipage, dont le marin Willi Brohm. Le capitaine Lemp est resté à bord, probablement pour effectuer le sabotage de l'U-110, mais des marins britanniques du HMS Bulldog ont eu le temps de s'emparer de la machine Enigma du submersible, ce qui aura d'importantes conséquences pour la suite de la guerre. Fritz Lemp disparaît alors avec son sous-marin, dans les eaux de l'Atlantique. Quant à Willi Brohm, nous le suivons en captivité au Canada avec de très rares et exceptionnelles photos.Un fantastique album historique rassemblant plus de 200 photos et documents, dont 160 photos inédites issues de nos archiveset divers documents.
Dans ce deuxième volume, l'auteur invite le lecteur à découvrir dans le grand livre de la mer quelques pages d'histoire maritime contemporainre oubléies.
La plus grande base de sous-marins construite en Atlantique par les Allemands, Keroman à Lorient, fut le point de départ des redoutables U-Boote.
Entre victoires et défaites, la plupart eurent un destin tragique dont les équipages et leurs victimes reposent dans les fonds marins.
À travers ce livre, vous découvrirez l'histoire de certains des "Loups gris" de l'amiral Dönitz.
Un beau livre pour partir, sur nos côtes, à la découverte des mystérieuses épaves et de leur passionnante histoire.
Depuis une trentaine années, Olivier Brichet, Jean-Louis Maurette, Christophe Moriceau et Thierry Trotin plongent le long des côtes françaises et des îles Anglo-Normandes à la recherche du passé. Dans ce livre, ils redonnent vie à cent quinze épaves, chacune illustrée d'une peinture et d'un texte historiquement et techniquement documenté.
Le spectacle de la mer a toujours exercé une fascination qui réveille l'inconscient et suscite la curiosité. Accidents, affrontements, catastrophes à l'origine des naufrages font autant partie de l'histoire maritime que succès, progrès et réussites. Ainsi, compulsant les archives navales, nous pouvons découvrir nombre de « mauvaises fortunes » à la mer aux abords de nos rivages. Ne sont-elles pas des mystères à élucider ? Sur nos côtes, la visibilité est parfois tellement réduite qu'un plongeur ne pourra que rarement observer une épave dans son intégralité. Ne suffit-il pas alors de la dessiner, comme le fait, avec précision et émotion, Olivier Brichet pour retrouver une vue d'ensemble de l'épave telle qu'elle repose sur les fonds marins ?
Dans Plongées sur les épaves de France, les coordonnées géographiques et la profondeur exacte des épaves permettront aux plongeurs de partir à la découverte de ces trésors du passé.
Dans notre esprit, ce livre est avant tout destiné non seulement à éveiller l'intérêt du lecteur pour l'histoire maritime contemporaine, mais aussi, par la connaissance des quelques renseignements que nous avons pus glaner au cours de nos longues recherches, à permettre au plongeur d'apprécier davantage les visites qu'il rendra à ces vieilles dames attachantes que sont les épaves, à l'inciter à les aborder non plus comme d'insignifi antes carcasses métalliques, tout justes bonnes à être dépouillées de leurs derniers atours tels de vulgaires magasins de souvenirs, mais comme les véritables pièces d'une exposition originale, dignes d'intérêt historique et donc de respect, d'autant plus que certaines sont de véritables sépultures, des cimetières immergés dans lesquels planent les âmes des disparus.