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Delphine Horvilleur
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Être rabbin, c'est vivre avec la mort : celle des autres, celle des siens.
Mais c'est surtout transmuer cette mort en leçon de vie pour ceux qui restent : « Je me tiens aux côtés de femmes et d'hommes qui, aux moments charnières de leurs vies, ont besoin de récits. »
La tapisserie de ce livre de consolation tresse étroitement trois fils : le conte, l'exégèse et la confession.
La narration d'une vie interrompue, la manière de donner sens à cette mort à travers les textes de la tradition, et l'évocation d'une blessure intime ou la remémoration d'un épisode autobiographique dont elle a réveillé le souvenir enseveli.
Les textes sacrés ouvrent un passage entre les vivants et les morts : « Le rôle d'un conteur est de se tenir à la porte pour s'assurer qu'elle reste ouverte. » Et permettre ainsi à chacun de faire la paix avec ses fantômes.
Delphine Horvilleur livre un texte à la fois intime et universel, puissante réflexion sur le deuil et la mémoire. De sa belle voix chantante, elle offre une lecture lumineuse, qui dessine une voie de dialogue entre les vivants et les disparus.
Musique interprétée au piano par Simon Zaoui. -
Il n'y a pas de Ajar : monologue contre l'identité
Delphine Horvilleur
- Audiolib
- 10 Mai 2023
- 9791035413484
Dans ce monologue, un homme mystérieux affirme être le fils d'Émile Ajar, pseudonyme sous lequel Romain Gary a écrit notamment La Vie devant soi.
Cet enfant de père inventé demande à celui qui l'écoute : es-tu le fils de ta lignée ou celui des livres que tu as lus ? En interrogeant la filiation et le poids des héritages, il revisite l'univers de l'écrivain, celui de la Kabbale, de la Bible, de l'humour juif... mais aussi les débats politiques d'aujourd'hui, enfermés dans les tribalismes d'exclusion et les compétitions victimaires.
Et si Gary/Ajar étaient les meilleurs antidotes aux obsessions identitaires et mortifères du moment ?
Ce monologue, empreint d'érudition et d'humour, est interprété par Johanna Nizard, la comédienne qui le porte avec succès au théâtre. Il est introduit par une préface lue Delphine Horvilleur, dans laquelle elle raconte son obsession pour Romain Gary et son oeuvre.
Romain Gary, La nuit sera calme, entretiens avec Francois Bondy © Editions Gallimard.
Romain Gary, (Emile Ajar), Pseudo © Mercure de France, 1976.
Romain Gary, (Emile Ajar), La Vie devant soi © Mercure de France, 1975.
Extrait de l'émission « Apostrophes », 3 juillet 1981, avec la participation d'Olivier Cruveiller pour sa lecture.
Paroles de la chanson « Papaoutai » de Stromae.
Article paru dans Le Figaro, 8 novembre 2018.
Joe Dassin, « Et si tu n'existais pas », paroles de Pierre Delanoë et Claude Lemesle, en français, en hébreu, finnois, arabe. -
Comment ça va pas ? - Conversations après le 7 octobre
Delphine Horvilleur
- Audiolib
- Documents Et Essais
- 12 Juin 2024
- 9791035415501
Depuis le massacre perpétré par le Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, l'auteur, comme tant d'autres, a vu son monde s'effondrer. Elle, dont la mission consiste à porter sur ses épaules la souffrance d'autrui et à la soulager par ses mots, se trouve soudain en état de sidération.
Dans la stupeur, elle écrit alors ce petit traité de survie qui interroge ses fondements existentiels.
Le texte est composé de dix conversations, réelles ou imaginaires : avec sa douleur, avec ses grands-parents, avec la paranoïa juive, avec Claude François, avec les antiracistes, avec Rose, avec ses enfants, avec ceux qui lui font du bien, avec Israël, avec le Messie.
Sa manière si particulière d'entrelacer l'intime et l'universel, l'exégèse des textes sacrés et l'analyse de la société, la gravité et l'humour, transforme progressivement le déchirement en réparation, la fièvre en force et le doute en espoir.
Une lumière dans la nuit pour tous ceux qui refusent de se laisser déshumaniser par la haine.