À l'heure où les mouvements pour la justice animale sont en plein essor et où les actions souvent spectaculaires menées par des activistes animalistes gagnent en médiatisation, ce livre propose de rappeler le compagnonnage méconnu et pourtant certain entre lutte sociale et défense des animaux.
Dans cette anthologie, on découvre que bien avant l'invention du concept d'antispécisme, des hommes et des femmes ont conjugué à leur convictions socialistes une sensibilité particulière à l'encontre de ces « autres exploités » que sont les animaux.
Introduit par une préface engagée, rédigée à quatre mains, ce livre se donne avant tout pour objectif de rappeler la nécessité et l'urgence de lutter pour la cause animale, qu'on ne saurait réduire à une mode alimentaire.
Géographe, grand voyageur, " mais avant tout anarchiste ", Elisée Reclus, alors banni de France pour avoir pris part à la Commune, développe ses idées politiques dans cette conférence prononcée à Genève en 1880. La révolution est la conséquence inévitable et naturelle de l'évolution qui précède ; l'ignorance sert les intérêts des puissants, la diffusion du savoir est l'arme du peuple ; il n'est d'ordre et de paix sociale que librement consentis, entre égaux : tels sont quelques-uns des arguments de ce texte foisonnant. Que peut trouver un marxiste révolutionnaire chez Elisée Reclus ? Olivier Besancenot, porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire, livre ici son commentaire de ce texte anarchiste qui réinterprete l'idée de la révolution. Cet essai est accompagné d'une réflexion de Sylvio Gallo, philosophe brésilien, sur le paradigme anarchiste et l'éducation contemporaine.