Un match de football quantique pratiqué par des joueurs âgés de plusieurs millénaires.
Des mathématiques en guise d'arme de destruction massive dans une guerre interunivers.
Le premier voyage de l'homme vers les étoiles, bien après l'Âge de Chair.
L'amour négocié par le biais des nanomachines.
Des jingles publicitaires si efficients qu'ils en deviennent mortels.
La foi mise en équation chimique.
La transplantation cérébrale comme rêve d'immortalité...
Troisième volume de l'intégrale raisonnée des nouvelles que la collection « Quarante-Deux » consacre à celui que beaucoup considèrent comme le plus grand auteur de science-fiction contemporain, Océanique, salué par le Grand Prix de l'Imaginaire, réunit treize récits d'une virtuosité implacable, dont le court roman éponyme, lauréat du prix Hugo.
Un ensemble incontournable.
Fin du XXXe siècle. L'humanité est tripartite. D'abord il y a, au coeur des jungles terriennes et des océans, les enchairés, ceux qui s'approchent le plus, sans doute, de ce que fut Homo sapiens, mais leur génome modifié leur assure une longévité exceptionnelle. Sur la Lune et divers astéroïdes se trouvent les gleisners, créatures composites, androïdes, potentiellement immortelles. Enfin, dans les entrailles chromées de superordinateurs à la capacité de calcul inimaginable, vivent les citoyens des polis, personnalités numérisées, libérées de toute contrainte charnelle, entre les murs intangibles de cités sans limites.
C'est le temps des prodiges, de tous les possibles. Jusqu'à ce qu'un déluge de rayons gamma, reliquat d'une lointaine catastrophe stellaire, menace de stériliser la Terre. Sonne alors l'heure du grand départ.
Les Indifférents sont une énigme. Nichés dans le bulbe galactique central, ils refusent tout contact avec la méta-civilisation de l'Amalgame et ses milliers de cultures extraterrestres ou posthumaines. Les messages qui leur sont adressés demeurent sans réponse, les sondes ignorées, réexpédiées. Un mystère que Leila et Jasim, comme bien d'autres avant eux, font voeu de percer, une entreprise grandiose, le point d'orgue d'une existence tissée de merveilles. Alors seulement, après dix mille trois cent neuf années de vie commune, leur restera le dernier des partages, l'ultime voyage - enfin.
Années 2050... S'il est maintenant possible de créer des copies informatiques de soi, cette technologie reste réservée aux plus riches ; les autres doivent se contenter d'avatars de moins bonne qualité, tournant moins vite. Des simulations informatiques imitant notre monde à la perfection, voilà ce que propose Paul Durham, expert en la matière, à ses clients. Du moins, ceux qui en ont les moyens.
Pour ce faire, Durham s'est adjoint les services de Maria Deluca, une biologiste dont le passe-temps favori se déroule dans le Cosmoplexe, une simulation en réalité virtuelle qui autorise la création de mondes se basant sur d'autres lois que celles sous-tendant notre univers. Car Durham vise plus loin : son objectif est d'atteindre une véritable immortalité numérique, accoucher d'une humanité libérée de toutes contraintes physiques...
Prenant à bras le corps le vieux problème philosophique de la coexistence de l'esprit et de la matière, La Cité des permutants mêle réflexions sur la technologie et la métaphysique avec une approche n'ayant pas pris une ride, près de trente après sa prime parution.
Un classique absolu de la SF contemporaine.
L'Australien Greg Egan est sans doute la découverte la plus impressionnante de ces vingt dernières années dans le domaine de la science-fiction. Il est considéré unanimement comme l'écrivain de science-fiction le plus novateur de sa génération. Après plusieurs romans, dont La Cité des permutants et L'Énigme de l'univers, voici un recueil de nouvelles toutes plus extraordinaires les unes que les autres qui a fait date dans l'histoire du genre et qui a été saluée comme un événement tant dans la presse que sur Internet. Greg Egan bâtit son futur en disséquant le présent. Il vous fera découvrir et aimer la science d'avant-garde.
Dans un futur distant... L'humanité a établi des colonies dans les astéroïdes. Entre Cérès et Vesta, les échanges commerciaux vont bon train, chacune des deux colonies échangeant ce dont l'autre est dépourvue - glace contre roche. Mais sur Vesta, la situation politique devient intenable suite à l'arrivée au pouvoir d'un parti populiste qui stigmatise une minorité : les Sivadier.
Si les pères fondateurs de la colonie ont choisi de tout partager équitablement, l'effort des Sivadier a été plus intellectuel que physique, chose que reproche l'actuel gouvernement à leurs descendants - qui n'ont d'autre choix que de fuir vers Cérès. Or Vesta voit cela d'un très mauvais oeil et exige de Cérès qu'ils cessent d'accueillir ce flot constant de réfugiés, sous peine de représailles.
Sur Vesta, Camille, activiste pro-Sivadier, doit se résoudre à l'exil lorsque le climat se fait trop violent. Sur Cérès, Anna prend ses fonctions à l'astroport et se retrouve bientôt confrontée à un choix cornélien : sauver les 800 passagers d'un vaisseau de réfugiés, ou les 4000 qui transitent, arrimés clandestinement à des blocs de glace envoyés depuis Vesta.
Une SF brillante qui aborde de manière frontale la question cruciale des réfugiés et de leur statut.
Dix nouvelles imaginent un monde où l'ingénierie génétique a mis au point une barrière immunologique révolutionnaire et où l'enfant à naître est protégé de tous les poisons de la société moderne : virus, toxines, drogues, etc. Dans ce monde, le bonheur est simple comme une pilule et la religion entretient un rapport inédit avec les univers virtuels.
Depuis trente-trois ans, l'humanité vit en quarantaine.
Elle a été isolée par la Bulle, cette sphère parfaite qui entoure désormais le système solaire et a brusquement occulté les étoiles. Quel rapport peut-il y avoir entre la Bulle et la disparition de Laura Andrews, jusque-là enfermée dans un asile où la condamnait son infirmité mentale ? Est-ce l'âge de Laura, trente-trois ans ? Aurait-elle été conçue le jour de l'apparition de la Bulle ? A-t-elle de ce fait intéressé les " Enfants de l'Abîme ", ou a-t-elle été kidnappée par l'Ensemble, une étrange multinationale aux moyens et aux buts inconnus ? C'est ce que doit découvrir Nick Stavrianos, détective privé chargé de retrouver Laura Andrews...
Avec Isolation, Greg Egan plonge ses lecteurs dans un futur hyperréaliste, bouleversé par de nouvelles technologies et de nouvelles religions, leur proposant ainsi un mélange de thriller désabusé et de science-fiction spéculative tel qu'on n'en avait plus lu depuis le Blade Runner originel de Philip K. Dick.
2012. Martin Seymour est journaliste, en poste à Téhéran, où la révolution gronde. Dans le même temps, Nasim Golestani, jeune scientifique iranienne en exil aux États-Unis, ambitionne de travailler sur le PCH - un projet de cartographie des connexions neuronales du cerveau humain. 2027. Revenue au pays, Nasim orchestre Zendegi, univers virtuel qui passionne des millions de joueurs. Mais lorsque Zendegi est menacé par des concurrents puissants, Nasim développe un programme inspiré du PCH, qui confère aux personnages une autonomie stupéfiante. Tandis que la controverse grandit à l'égard de la nature et des droits de ces créations logicielles, une tragédie s'abat sur la famille de Martin, qui se tourne vers Nasim en quête d'une solution qu'elle seule peut lui offrir. Mais Zendegi est en train de se transformer en champ de bataille...
G. Egan poursuit son interrogation sur le devenir de l'homme. Un roman humaniste et passionnant. Télérama.