Filtrer
Support
Langues
Prix
Guy Antonetti
-
Iad - histoire contemporaine politique et sociale (9eme edition)
Guy Antonetti
- Puf
- Droit Fondamental
- 18 Novembre 1997
- 9782130489771
L'histoire politique et sociale de la France a été scandée à intervalle régulier par des troubles graves à propos de la nature et de l'exercice du pouvoir. Pays de tradition unitaire et centralisatrice, la France est aussi un pays de conflits civils et d'affrontements politiques souvent aigus car intellectualisés, ce livre en reprend l'historique de 1789 à 1958.
Table des matières Avant-propos Première partie : La France des Blancs et des Bleus (1789-1870) I -- Le cycle des Lumières (1789-1814) : 1 -- La première monarchie du Nouveau Régime 2 -- La première République (1792-1799) 3 -- Le premier césarisme (1799-1814) II -- Le cycle du romantisme (1814-1870) : 1 -- La seconde monarchie du Nouveau Régime (1814-1848) 2 -- La seconde République et le second césarisme Deuxième partie : La France des Bleus et des Rouges (1870-1958) I -- La consolidation de la démocratie libérale (1870-1914) : 1 -- La République sans les Républicains (1870-1879) 2 -- La République opportuniste (1879-1899) 3 -- La République radicale (1899-1914) 4 -- La société à la Belle Epoque II -- La crise de la démocratie libérale (1914-1958) : 1 -- Des épreuves de la guerre aux illusions de la victoire (1914-1932) 2 -- Des illusions de la prospérité aux épreuves de la guerre (1932-1944) 3 -- Les mécomptes d'un régime d'assemblée, la Quatrième République (1945-1958) Index des matières et des noms
-
Histoire contemporaine politique et sociale
Guy Antonetti
- Puf
- Droit Fondamental
- 1 Août 2000
- 9782130425250
-
Humilié, comme tous ceux de sa lignée, par les Bourbons, critiqué, puis menacé durant la Révolution, éternel candidat au moindre trône vacant d'Europe, opportuniste ou passant pour tel (il fut quasi jacobin dans sa jeunesse et finit sa vie en monarque autoritaire chassé par une émeute), moqué par ses adversaires politiques des deux bords au cours de son règne, Louis-Philippe a laissé dans la mémoire des Français une image ambiguë et contradictoire. Par surcroît, ce n'est que depuis peu de temps que sont accessibles aux historiens les archives permettant d'éclairer sa figure de façon définitive. Guy Antonetti est le premier d'entre eux.
Qui était donc le dernier roi sous lequel les Français ont accepté de vivre ? Faudrait-il, comme on le fait souvent des personnages mal connus, le statufier, le créditer d'avoir fait avancer la démocratie libéra-le et d'avoir donné au pays près de vingt ans de stabilité ? Certes non. Si son règne ne fut pas le désastre que l'on a dit et si nombre de ré-formes positives portent son empreinte propre, il est clair que Louis-Philippe a échoué. La monarchie issue des Trois Glorieuses était à ses yeux d'une perfection indépassable. Il était convaincu que le choix fait alors - le « juste milieu » entre l'absolutisme de l'Ancien Régime et l'anarchie jacobine , garanti par la charte 1814 révisée, était le seul possible. Il se prenait pour un homme de son temps, alors qu'il n'était au fond qu'une figure éminente de cette aristocratie éclairée du xviiie siècle qui se rallia au tiers état en juin 89 en rêvant de transformer la monarchie en une royauté constitutionnelle on connaît la suite. Rejetant la leçon, Louis-Philippe ne sut pas évoluer, en depit d'une in-telligence et d'un courage évidents. La même insurrection qui l'avait mis sur le trône en juillet 1830 le balaya en quelques jours en février 1848.
Né en 1773, il prolonge, au siècle de la vapeur, l'époque des Lumières. N'a-t-il pas, enfant, croisé Voltaire, lequel avait vingt ans en 1715 et n'a-t-il pas dîné avec Robespierre et avec Washington, mais son père n'a-t-il pas été l'homme le plus riche du royaume, et n'était-il pas lui-même quatre fois l'arrière-petit-fils de Louis XIV ?
Louis-Philippe a voulu être roi, un vrai roi, un grand roi. Il a seulement oublié que la France ne voulait plus de roi du tout, ni petit ni grand.
Professeur à l'université de Paris II, Guy Antonetti, agrégé de droit, est historien du droit, spécialiste des questions financières et économiques. -
La monarchie constitutionnelle, ou monarchie limitée, a été en France l'avatar tôt avorté de la monarchie pure, ou monarchie absolue : tentée maladroitement par Louis XVI en 1789, cette transformation aboutit alors rapidement, en 1791, à une démocratie royale, impraticable et éphémère, renversée dès 1792.
Imposée de nouveau en 1814-1815, puis en 1830, comme bouclier contre la démocratie et la république, cette solution de compromis par le haut, entre le roi et les notables fortunés, fut définitivement condamnée en 1848. Pourquoi est-ce la France qui fut en Europe le premier pays à rejeter cette formule, alors que celle-ci a conduit, dans quelques autres pays, à des formes de démocratie royale qui ont survécu ?
-
-
Les ministres des finances de la Révolution française au Second Empire ; dictionnaire biographique 1814-1848
Guy Antonetti
- Igpde
- 19 & 20 Siecles
- 30 Octobre 2007
- 9782110948076
Ce dictionnaire rassemble, en quarante-cinq notices réparties en trois volumes, les biographies très documentées des ministres des Finances, de la Révolution française jusqu'à la fin du Second Empire.
Illustrées pour la plupart d'un portrait, enrichies par le dépouillement d'archives jusqu'alors inexploitées, telles que les archives notariales, elles détaillent les précisions recueillies sur la famille de chaque ministre, sur son éducation, sur sa fortune familiale et enfin sur sa carrière et son rôle dans la gestion des finances. Toute l'histoire financière de la France à cette époque est évoquée à travers les parcours de ces ministres.
Dans ce second volume qui couvre la période allant de la Restauration (1814) à la fin de la monarchie de Juillet (1848), l'auteur souligne notamment l'importance de l'action déployée par les cinq figures ministérielles éminentes que furent Louis, Corvetto, Villèle, Humann et Lacave-Laplagne. Ils fixèrent pour l'essentiel les grands traits de l'organisation financière de la France contemporaine : réunion des Finances et du Trésor dans un seul ministère, mise au point de la procédure parlementaire du vote du budget annuel et du contrôle de l'exécution des exercices passés, développement du principe de la spécialité budgétaire, régularisation du mouvement général des fonds en relation avec la Banque de France et l'utilisation de bons du Trésor, réglementation de la comptabilité publique...
Seule survivance archaïque : le recours à l'emprunt en perpétuel, ce qui posa le problème de la diversification du taux des emprunts, de la conversion des rentes et de l'amortissement de la dette. Le budget annuel, de 900 millions en 1816, s'éleva à près d'un milliard et demi en 1848, la politique des grands travaux, en particulier la construction des chemins de fer, ayant creusé un déficit croissant à partir de 1840, ce qui compromit la solidité du régime.
-
Les ministres des finances de la révolution française au Second Empire ; dictionnaire biographique, 1790-1814
Guy Antonetti
- Igpde
- 30 Octobre 2007
- 9782110948052
Ce dictionnaire rassemble, en quarante-cinq notices réparties en trois volumes, les biographies très documentées des ministres des Finances, de la Révolution française jusqu'à la fin du Second Empire.
Illustrées pour la plupart d'un portrait, enrichies par le dépouillement d'archives jusqu'alors inexploitées, telles que les archives notariales, elles détaillent les précisions recueillies sur la famille de chaque ministre, sur son éducation, sur sa fortune familiale et enfin sur sa carrière et son rôle dans la gestion des finances. Toute l'histoire financière de la France à cette époque est évoquée à travers les parcours de ces ministres.
Dans ce premier volume qui couvre la période allant de la retraite de Necker (1790) à la fin de l'Empire (1814), l'auteur expose comment les ministres durent d'abord gérer l'oeuvre de destruction révolutionnaire (démantèlement du Contrôle général des finances, amenuisement du pouvoir ministériel, abolition de la fiscalité indirecte, séparation des Finances et du Trésor) et la mise en place de nouvelles structures, inefficaces et inadaptées aux besoins de la guerre (fiscalité fondée principalement sur une contribution foncière insuffisante, gestion locale confiée à des élus, recours à l'inflation des assignats).
Puis, sous le Consulat et l'Empire, le trio des grandes figures, Gaudin, Barbé-Marbois et Mollien, organisa le bon fonctionnement des institutions financières " ordinaires " (rétablissement de la fiscalité indirecte et d'une administration fiscale de fonctionnaires hiérarchisés, confection du cadastre), les finances " extraordinaires " de la guerre étant mises à la charge des pays conquis, vaincus ou alliés.
Le budget ordinaire de la France, évalué à 500 millions environ au début de la Révolution, monta à près de 800 millions à la fin de l'Empire : cette efficace machine financière fut agencée par un haut personnel, issu des bureaux de l'Ancien Régime, attaché à ses méthodes et ses usages, résolument accroché aux places et indifférent aux changements de régimes politiques.
-
Les professeurs de la faculté des droits de Paris (1679-1793)
Guy Antonetti
- Pantheon-Assas
- 16 Juillet 2013
- 9791090429253
Au XIIe siècle, dans des conditions qui nous sont encore obscures, naît la faculté de droit de Paris. À l'origine dédiée au droit canon, elle va s'ouvrir au droit romain, enseignement rapidement interdit par le pape Honorius III en 1219. En 1533 et 1534, le Parlement la réforme : l'enseignement est désormais confié à un collège de six docteurs qui seront remplacés à la suite d'un concours public, la dispute, véritable affrontement entre les candidats. Plus tard, un nouvel arrêt vient bousculer l'organisation de la faculté : il institue les docteurs honoraires, nos futurs agrégés, élus lors des assemblées solennelles de la Saint- Mathias et de la Saint-Jean-Baptiste. Si l'enseignement du droit est le fondement même de la faculté, l'aspect politique n'est pas en reste : par une manoeuvre habile, elle se voit concéder les bonnes grâces des conseillers et ministres d'État en les nommant docteurs ou doyens honoraires.
La tutelle du Parlement s'en trouve ainsi amoindrie et la faculté de droit protégée par les personnages les plus haut placés de l'État. En 1679, Louis XIV rétablit l'enseignement du droit romain à Paris et, plus surprenant, institue un professeur de droit français. Ainsi naît la faculté des droits : canon, romain et français.
C'est cette histoire surprenante que Guy Antonetti, professeur émérite de l'université Panthéon-Assas, nous propose de découvrir à travers les portraits des docteurs honoraires, régents, agrégés, et d'un professeur de droit français de la faculté des droits de Paris. L'auteur redessine les contours d'un petit groupe socioprofessionnel particulier, nourri par une forte camaraderie intellectuelle mais aussi par de profondes inimitiés ; il nous ouvre les portes des lieux de vie des enseignants, nous conte leur histoire personnelle au fi l d'un récit minutieux, conclusion d'un travail de recherche époustouflant.