Un portrait de Jean Dupuy à travers un film de Gilles Coudert et un recueil de textes inédits.
Soit un artiste, Jean Dupuy, qui signait Ypudu et qui disait « l'art est ci, et l'art est là ». Soit l'art relationnel joyeux des performances collectives à New York au début des années 1970. Soit la malice anagrammatique qui libère poétiquement le langage des logiques convenues. Soit la distance élégante et rigoureuse alliée à l'insolence du naturel. Soit un film de Gilles Coudert, portrait sensible de l'itinéraire singulier et romanesque d'un artiste charismatique et hors normes. Soit un recueil de textes inédits de Pierre Baumann, Patricia Brignone, Jean-Baptiste Delorme, Arnaud Labelle-Rojoux, Éric Mangion et Julia Robinson.
Le film de Gilles Coudert raconte le destin singulier, humain, sensible, romanesque, extraordinaire de Jean Dupuy, artiste hors normes, charismatique et singulier. Portrait d'un personnage aux multiples vies : pionnier de l'art technologique, performeur et grand ordonnateur de soirées artistiques dans le New York effervescent des années 1970-1980, devenu ermite « graphologue », bricoleur et anagrammiste, retiré à Pierrefeu, nid d'aigle perché au sommet d'une montagne de l'arrière-pays niçois. Le film se tisse en croisant l'échange intime entre l'artiste et le réalisateur avec les témoignages de Patricia Brignone, Catherine Cattaneo, Augustin Dupuy, Alexandre Gérard, Arnaud Labelle-Rojoux, Éric Mangion, Jeffrey Perkins, Julia Robinson et Christian Xatrec. Des images d'archives, pour la plupart inédites, invitent les spectateurs à suivre l'itinéraire unique de Jean Dupuy en replaçant ses actions dans leur contexte historique et artistique.
Coffret incluant un livre et le film de Caroline Cros et Antoine de Roux « Animal Normal. Conversations avec Yona Friedman 2007-2014 » sur DVD, consacré au célèbre appartement de Yona Friedman situé boulevard Garibaldi à Paris, véritable « merzbau » du XXIe siècle, probablement l'oeuvre plastique majeure de l'architecte et philosophe d'origine hongroise.
Soit un architecte, Yona Friedman qui ne conçoit l'utopie que comme réalisable.
Soit un appartement, boulevard Garibaldi, à Paris, à la fois lieu de vie, atelier et espace d'archivage où la pensée et l'imaginaire de l'artiste se déploient.
Soit une utopie réalisée qui témoigne de la capacité de chacun à créer son propre monde.
Soit des décors organiques que l'artiste a donnés, en 2013, au Centre national des arts plastiques et qui font désormais partie des collections nationales.
Soit un film tourné dans l'appartement où Yona Friedman partage en toute intimité sa vision philosophique, politique, engagée et généreuse de l'architecture et de notre monde.
Soit un recueil de textes de Sylvie Boulanger, Marie-Ange Brayer, Caroline Cros, Wim De Wit, et Jean-Philippe Vassal qui sont autant de variations sur Yona Friedman.
Le film Animal normal relate la conversation intimiste que Yona Friedman a engagée avec Caroline Cros et Antoine de Roux en 2007. Filmé dans son appartement du boulevard Garibaldi, probablement son oeuvre plastique majeure, Friedman nous fait partager une pensée généreuse où l'individu redevient un acteur responsable de l'amélioration de son environnement. Puisant dans des références aussi variées que la pensée analytique ou holistique, la cuisine, les lois de la nature, la sensibilité canine, l'art du graffiti ou encore les pratiques de construction ancestrales, il transmet une vision du monde et de l'architecture où l'improvisation, l'éducation, l'irrégularité, la communication, la créativité, l'immatérialité, la mobilité sont des vecteurs de liberté. Des séquences filmées qui montrent l'artiste au travail ainsi que des travaux anciens et récents viennent ponctuer et enrichir ces entretiens.
Coffret incluant un livre et le film consacrés à l'exposition Jardin-Théâtre Bestiarium et à son évolution. Au film de Gilles Coudert relatant la genèse du projet répond un ouvrage comprenant une série d'essais et un entretien.
Soit une utopie née de l'imagination du galeriste et auteur Rüdiger Schöttle.
Soit une remise en question radicale du statut de l'exposition en tant que forme historique et culturelle.
Soit des oeuvres de Bernard Bazile, Glenn Branca, James Coleman, Fortuyn/O'Brien, Ludger Gerdes, Dan Graham, Rodney Graham, Marin Kasimir, Christian Philipp Müller, Juan Muñoz, Hermann Pitz, Rüdiger Schöttle, Alain Séchas et Jeff Wall.
Soit un film, promenade en travelling dans cette exposition-jardin, ponctué de témoignages croisés d'acteurs du projet et d'observateurs avertis comme Bernard Blistène et Xavier Veilhan.
Soit un recueil de textes historiques ou inédits d'Erika Balsom, Chris Dercon, Tristan Garcia, Dan Graham, Vincent Normand, Rüdiger Schöttle et Guy Tortosa.
L'exposition Jardin-Théâtre Bestiarium coproduite, en 1989, par l'Institute for Contemporary Art, P.S. 1 Museum, à New York, et le Confort Moderne, à Poitiers, a été acquise par le Centre national des arts plastiques, en 1990.
Dans le cadre de l'année France-Corée, l'artiste coréenne Kimsooja transfigure l'espace du Centre Pompidou-Metz avec son exposition « To Breathe » : un livre accompagné d'un DVD viennent documenter ce projet d'envergure.
Les surfaces vitrées recouvertes de films diffractant la lumière, le sol transformé en miroir sans fin recadrent toute notion d'horizontalité ou de verticalité, et la projection du spectre coloré accompagnée par la respiration de l'artiste, métamorphose l'espace en un immense tableau monochrome tridimensionnel, un paysage sensible et onirique, que les visiteurs peuvent traverser...
Ce livre-DVD réunissant un film de Gilles Coudert et une publication comprenant des vues de l'installation et d'autres oeuvres de l'artiste, accompagnées de l'essai de l'historienne et critique d'art, Doris von Drathen propose une traversée de l'oeuvre de cette artiste essentielle de la scène artistique internationale. Le film suit l'installation de l'exposition jusqu'à son accomplissement et est nourri des propos de Kimsooja et de la directrice du Centre Pompidou-Metz, Emma Lavigne, ainsi que des impressions de visiteurs.
Publié suite à l'exposition éponyme au Centre Pompidou-Metz du 26 octobre 2015 au 4 janvier 2016.
Née en 1957 à Taegu, Corée du sud, Kimsooja vit et travaille à New York, Paris et Séoul. La renommée de son travail - installation, performance, vidéo, photographie - est internationale. Artiste nomade ayant fait de l'exil et du voyage le noeud de son travail, Kimsooja développe une réflexion sur le thème du déplacement de soi et des autres. Son oeuvre, ouverte à différentes lectures (minimalisme, nomadisme, féminisme, bouddhisme, art politique...), transcende les cultures, les géographies et même le temps en reliant des éléments et des états apparemment irréconciliables de la condition humaine : nature et culture, tradition asiatique et modernité occidentale, mouvement et immobilité, action et contemplation, individualité et multitude, affirmation et effacement de soi, dans une démarche qui relève moins du jeu dialectique que de la recherche d'un état d'équilibre délicat, à travers la conscience de l'artiste, à la fois auteur, sujet et instrument de l'expérience du monde.
Coffret incluant un livre qui rassemble de nombreuses contributions et un film qui dresse un portrait intime de Bernard Heidsieck, ainsi que des entretiens avec d'autres figures majeures de la poésie sonore.
Soit Bernard Heidsieck, un poète en action.
Soit la poésie en action.
Soit un ensemble d'oeuvres de Bernard Heidsieck issu des collections du Centre national des arts plastiques et présenté par Anne-Laure Chamboissier et Philippe Franck dans l'exposition « Sonopoetics », à Bruxelles en 2010.
Soit un désir de rencontrer un artiste pionnier et d'appréhender une oeuvre singulière.
Soit un cercle d'artistes qui témoignent.
Soit un film pour réaffirmer l'importance et l'actualité de cette oeuvre majeure.
Soit un recueil de contributions inédites de Bernard Blistène, Jean-Pierre Bobillot, Anne-Laure Chamboissier, Anne-James Chaton, Philippe Franck, John Giorno, Jean-Marie Gleize, Bernard Heidsieck, Arnaud Labelle-Rojoux, Richard Martel et Michèle Métail.
Le film, réalisé par Anne-Laure Chamboissier et Philippe Franck, en collaboration avec Gilles Coudert, dresse un portrait intime de Bernard Heidsieck, pionnier dès 1955 de la poésie sonore et fondateur en 1962 de la poésie action. Il invite à un voyage dans sa « double vie » d'artiste et de banquier et dans son oeuvre, à travers un ensemble de conversations et de documents audiovisuels inédits. Des entretiens avec d'autres figures majeures de la poésie sonore viennent enrichir ce témoignage. Jean-Pierre Bobillot, Olivier Cadiot, Laurent Cauwet, Anne-James Chaton, Paul-Armand Gette, John Giorno, Bernard Heidsieck, Françoise Janicot, Arnaud Labelle-Rojoux et Jean-Jacques Lebel dessinent un tableau vivant de l'histoire de la poésie sonore et de ses développements actuels.
Offre spéciale pour l'achat des trois livres / DVD parus dans la collection Variations sur... (coéditée avec le CNAP) : Poésie action..., Numéro Trois - Variations sur Numéro Deux de Jean-Luc Godard et Blvd Garibaldi - Variations sur Yona Friedman.
Anne-Laure Chamboissier est commissaire d'expositions d'art contemporain.
Philippe Franck est historien de l'art, critique, producteur, enseignant ainsi que créateur interdisciplinaire.
Gilles Coudert est réalisateur, producteur et éditeur.
Coffret incluant un livre et un film réalisé par Nil Yalter en collaboration avec l'artiste Judy Blum et la réalisatrice Nicole Croiset, initialement produit dans le cadre d'une installation multimédia basée sur le témoignage d'une ancienne détenue de la prison pour femmes de la Petite Roquette.
Soit une artiste, Nil Yalter, qui ne conçoit l'art que comme un engagement politique.
Soit un parcours artistique empreint des thèmes de l'enfermement et de l'émancipation.
Soit une installation composite, La Roquette, prison de femmes (1974-1975), acquise par le Centre national des arts plastiques dès sa création.
Soit un film, coeur de l'installation, où la mise en scène et la plasticité des images immergent le spectateur dans le milieu carcéral. Soit Mimi, une ex-détenue qui témoigne librement, en voix off.
Soit un recueil de textes de Philippe Artières, Pascale Cassagnau, Anne-Marie Duguet, Fabienne Dumont, Mimi et de Melis Tezkan, qui sont autant de variations sur Nil Yalter et son oeuvre.
Le film La Roquette, prison de femmes est issu d'une installation multimédia éponyme de Nil Yalter réalisée, en 1974, en collaboration avec l'artiste Judy Blum et la réalisatrice Nicole Croiset. Cette oeuvre multiple est née d'une rencontre fortuite avec Mimi, une ex-détenue de la prison de la Petite Roquette. Elle se compose d'une bande-vidéo en noir et blanc, d'une série de dessins, de photographies et de la transcription intégrale du récit de Mimi. Pour le film, cette dernière accepte d'enregistrer directement son témoignage, sur un magnétophone, sans témoin, librement. Il est transmis en voix off. Le travail de mise en scène et la plasticité des images immergent le spectateur au coeur de la vie d'un milieu carcéral sexiste et rendent sensible l'enfermement physique et mental des prisonnières.
Un document audiovisuel issu des archives de l'Ina, proposé en complément, présente l'entretien réalisé par Jean-Noël Roy et dirigé par Marguerite Duras, en 1967, pour l'émission Dim/Dam/Dom, avec Marie-Marguerite Vigorie, première femme directrice de prison en France, en poste à la Petite Roquette.
Artiste féministe d'origine turque, Nil Yalter (née en 1938 au Caire, vit et travaille à Paris) réalise des vidéos, de la peinture, des dessins et des installations multimédia depuis 1973. Elle a également enseigné à la Sorbonne entre 1980 et 1995.