1914 : Bedros Arevchadian débarque de sa lointaine province afin de poursuivre ses études dans le meilleur lycée de Constantinople. Seul survivant de sa famille en 1918, il devient un des « vengeurs » de l'opération Némésis qui vise à éliminer les responsables du génocide arménien. Un siècle plus tard, ses petits-fils, Thierry, le commissaire européen, et Tigrane, le douanier, tentent de récupérer des documents qui rendraient impossible le négationnisme de l'État turc, lorsque, à deux pas de Thierry, une balle tue le patron de la Stolz qui produit un pesticide accusé d'empêcher la reproduction des abeilles.
Mêlant le temps du génocide au nôtre, Olivier Delorme nous entraîne d'Istanbul à Tiflis, et de la Vienne des années 1920 à l'Athènes d'aujourd'hui meurtrie par la crise, dans une intrigue haletante où s'imbriquent roman historique et suspense d'un thriller au fil duquel la vie amoureuse de Tigrane connaît de profonds bouleversements.
Il y a 2500 ans, dans une Athènes où la démocratie, encore en deve- nir, est contestée par ceux qui ont tout mais n'ont pourtant jamais assez, un homme contribue à l'enraciner tout en devenant l'âme de la Résistance à l'invasion perse.
Il s'appelle Thémistocle.
Clairvoyant et provocateur, maître dans l'art de la ruse, stratège d'ex- ception et premier des « grands hommes » athéniens à sortir d'une famille obscure, il est à la fois l'artisan de la décisive victoire navale de Salamine, le promoteur de réformes démocratiques et celui qui va donner à Athènes, face à la militaire Sparte, les instruments d'une autre forme de sa puissance et de son rayonnement pour le siècle qui suit.
Mais les peuples se fatiguent de ceux qui veulent les mener trop haut et ceux qui, à Athènes, veulent rétablir le pouvoir des « bien nés et bien nantis » n'auront de cesse de l'abattre. Ostracisé, proscrit, Thé- mistocle termine sa vie en exil... sans avoir jamais renoncé à prendre sa revanche.
À partir de textes antiques lacunaires, Olivier Delorme nous entraîne dans une Athènes où l'on ne recule devant aucun moyen pour as- souvir les haines politiques. Mais ce thriller politique haletant est aussi le portrait complexe d'un homme et de sa longue amitié amou- reuse avec l'un des meilleurs athlètes de son époque, métèque devenu citoyen.
De l'Assemblée du peuple au stade, du champ de bataille à Olympie, de l'antre de la Pythie de Delphes au banquet ou au théâtre, c'est toute une époque qui revit, celle où s'élabore le classicisme grec qui a donné à notre civilisation ses fondements.
Force est de constater que, dans les médias dominants, le débat concernant la construction européenne se réduit le plus souvent à des lieux communs ou à des anathèmes : « L'Europe, c'est la paix et la prospérité pour tous, parce qu'ensemble on est plus fort. » « Quitter l'Union européenne serait une catastrophe économique, entraînerait le repli sur soi et le triomphe du nationalisme », entend-on de toute part. Mais qu'en est-il vraiment ?
L'Europe est-elle une « belle idée en soi » ? Les institutions européennes nous ont-elles protégés de la xénophobie et la guerre ? Leur fonctionnement est-il démocratique ? Sont-elles réformables ?
C'est à toutes ces questions qu'Olivier Delorme répond en trente (et un) chapitres courts, argumentés et accessibles à tous, même lorsqu'il s'agit d'économie et de monnaie (deux domaines bien trop sérieux pour les abandonner aux idéologues de l'économie libérale). Pour lui, il est temps de rompre avec 60 ans de mensonges et d'enfumage ! Car le « déficit démocratique » que concèdent certains europhiles n'est pas le résultat d'une dérive du projet initial, mais bien celui de l'idéologie qui le sous-tend depuis l'origine, une idéologie qui vise à saper jour après jour l'État social et la démocratie que les combats des générations passées nous ont légués.
Comme tous les empires, l'Union européenne s'effondrera un jour. Mais fautil attendre ce naufrage ? Ou redonner des perspectives d'avenir à notre pays ne suppose-t-il pas d'en sortir au plus vite ?
Alors qu'approchent des scrutins majeurs, chaque citoyen doit être conscient que la « question européenne » détermine aujourd'hui la plupart des choix politiques.
Comme chaque été, Iris, Marc et Mathias se retrouvent dans leur maison, sur une île perdue de la mer Egée. Au programme : plaisirs de la mer, de la table et, pour Marc, un article à terminer sur une étrange découverte archéologique. Mais la présence du beau Loukas, puis l'arrivée de Iannis, un Grec de l'exil dont le père a disparu lors du coup d'Etat des Colonels, viennent bouleverser le déséquilibre amoureux dont le trio s'accommode depuis trop longtemps. Et puis le volcan gronde, la terre tremble. Mme Eva, la patronne du village de vacances voisin, est vitriolée. Aussitôt, les soupçons du capitaine de gendarmerie - nostalgique de la dictature et hanté par des rêves angoissants - se portent sur " les étrangers ". Une légende antique raconte qu'un jeune héros aimé d'Apollon plongea du haut d'une falaise de l'île et se noya pour renaître à une nouvelle vie. C'est ce parcours initiatique qu'accomplira cet été-là chacun des personnages de ce roman " solidement ancré dans la réalité grecque, qui se révèle également une apologie de l'art de vivre insulaire.
Envoyé spécial de mon journal à Beyrouth, j'étais chargé d'y couvrir les turbulences prévisibles que provoquerait le déclenchement de la Guerre du Golfe - la première.
Lassé d'attendre, je décidai de m'offrir quelques jours de vacances à Chypre. Marié à une fille formidable, choyé par ma belle-mère, apprécié de mon rédac chef, j'avais tout pour mener une vie de journaliste heureux, avec juste ce qu'il faut de remous pour ne pas m'ennuyer... Mais sur cette île superbe où l'automne ressemble tant à l'été, j'ai d'abord été bouleversé par le chant d'un coq. Puis j'ai eu le crâne transpercé par un cri, celui d'une mère dont le fils avait disparu en 1974 pendant l'invasion du nord de l'île par les Turcs.
Et ce cri a fait basculer ma vie. Couple, boulot, copine : cet inconnu, ce reclus, ce fantôme que je n'ai jamais vu, a dynamité toute mon existence. Jusqu'à remettre en question mon identité même. Jusqu'à transformer mon goût exclusif pour les femmes en furieux désir des hommes. Jusqu'à s'emparer de moi, vivre à travers moi et me faire éprouver sa souffrance. C'est cette histoire, notre histoire, que raconte ce livre.
Celle d'un voyage au bout de l'effroi. Le genre de voyage dont on ne revient pas.
Depuis qu'il a quitté H&O, la carrière d'Olivier Delorme a pris une tout autre dimension. R.A.Z., son dernier roman paru aux éditions Braisaillon, caracole en tête des ventes. On parle même de lui pour le Goncourt.
Cependant, tandis qu'il entame une tournée promotionnelle dans tous les salons du livre de Province, son concurrent le plus sérieux, Flavien Regbeyzel - le célèbre auteur de L'obsession du médiocre et de Roman sous GHB - est retrouvé assassiné. Puis c'est au tour d'une autre goncourable, Marie-Monique Sénéchal, l'inoubliable créatrice de La Salamandre de Carinthie, de se faire trucider.
Un autre fait troublant vient jeter la confusion dans la vie d'Olivier Delorme : un mystérieux lecteur lui écrit que c'est exactement sa propre histoire, sa propre vie, que R.A.Z. raconte.
Depuis qu'Olivier Delorme a trahi H&O pour passer chez le grand éditeur parisien Braisaillon, sa carrière a pris une nouvelle dimension.
R.A.Z., son dernier roman, caracole en tête des ventes. Il figure même dans la liste des candidats au Goncourt... Cependant, tandis qu'il entame la tournée des salons du livre de province, son concurrent le plus sérieux, Flavien Regbeyzel - célèbre auteur de L'Obsession du médiocre et de Roman sous GHB -, est retrouvé assassiné. Puis c'est au tour de Marie-Monique Sénéchal, également bien placée dans la course avec son inoubliable Salamandre de Carinthie, de se faire trucider...
Un autre fait troublant achève de jeter la confusion dans la vie de l'auteur : un mystérieux lecteur lui écrit que R.A.Z. est entièrement calqué sur sa propre vie ! Avec Comment je n'ai pas eu le Goncourt, Olivier Delorme brosse un tableau féroce et drôle du milieu littéraire, ses fausses gloires et ses vraies intrigues, tout en nous embarquant pour un tour de France des salons du livre transformé, cette année-là, en un allègre jeu de massacre.
alors que le louvre vient d'acquérir le mythique trésor d'orfèvrerie hellénistique appelé l'or d'alexandre, la restauration d'un tableau de nicolas poussin révèle que plusieurs toiles récemment prêtées à des établissements étrangers ont réintégré les réserves du musée sous la forme de copies d'une exceptionnelle qualité.
le scandale est énorme; il s'amplifie encore lorsque les policiers arrêtent une conservatrice du département des peintures. dans le même temps, au cours d'un colloque à la sorbonne, athina poulakas, spécialiste de la grèce antique, est assassinée d'un coup de javelot. d'autres meurtres à la mise en scène étrange suivront: sont-ils liés, comme le croit la police, à un jeu virtuel qui aurait dérapé ? ou bien s'agit-il de règlements de comptes entre mandarins qu'opposent d'implacables rivalités de pouvoir ? l'enquête que mènent stéphane et philippe, deux amis d'athina, les conduira d'un bourg perdu de grèce centrale jusqu'à un monastère franciscain de croatie.
ils y feront de troublantes découvertes sur l'or d'alexandre et sur un autre trésor maudit : celui des toiles spoliées par les nazis pendant la deuxième guerre mondiale. mais seront-ils en mesure de faire éclater la vérité quand les puissances qui se sont enrichies de ces trafics ont tout intérêt à les faire taire oe