Glissez-vous dans l'intimité d'un troll le temps de quatre aventures qui font trembler la terre jusqu'aux tréfonds des mines les plus obscures...
Bien sûr, pour cela, vous allez devoir franchir les falaises du Désespoir, affronter les périls du col des Assassins et vous enfoncer dans les marais de la Mort sinueuse, mais ne vous inquiétez pas : après, c'est fléché. Et, avant, mieux vaut savoir que, s'il faut qu'un troll s'habille pour une occasion spéciale, il convient de le prévenir dix ans à l'avance.
Surtout, n'oubliez jamais que l'eau ferrugineuse est un fléau qui ravale le troll au rang de l'homme.
Alors, vous qui entrez ici, laissez toute espérance ainsi que vos affaires personnelles au vestiaire. Et n'oubliez pas de rapporter vos notes de frais.
- Ayerdhal
Le personnage du Troll de pierre est apparu dans mes histoires il y a à peu près dix ans, en même temps que le monde qui l'entoure. C'est un univers de fantasy, peuplé des habituels nains, elfes, licornes et cheva- liers, avec quelques nécromanciens et princes charmants pour faire bon poids. Mais, à la différence des dé- cors de fantasy classiques, c'est un univers qui a découvert le progrès et qui s'est lancé avec enthousiasme dans une course effrénée vers la modernité. On y trouve donc des organisations industrielles transverses et des réunions d'avancement, des départements des ressources humaines (où officient les pires nécromants du secteur) et des quotas de production. Sans oublier les jeux vidéo et l'équivalent local d'Internet. Et un stagiaire. Bref, un croisement improbable entre Le Seigneur des Anneaux et la bande dessinée Dilbert.
« Nous sommes censés accompagner Sheldon et Brisène dans leur voyage de noces à l'autre bout du monde et jeter un coup d'oeil à la situation d'une des mines locales, qui s'ouvre à flanc de volcan. Les rapports qui lui parviennent ne sont pas conformes au planning.
- Tu t'attends à quoi ?
- Une menace inconnue, terrifiante, du genre que les humains ne sont pas taillés pour affronter.
Une apocalypse à l'échelle du monde, qui risque d'éradiquer toute vie intelligente sur Terre. Et ça pourrait même nous affecter, par ricochet... » Pour venir à bout de leur quête, le troll et ses complices vont devoir affronter les typhons des mers du Sud, une armée de zombies et de consultants, et résister aux pièges des épouvantables souvenirs pour touristes. Mais ils disposent d'une arme secrète :
Leur mission est dotée d'un budget.
L'Atalante continue de publier les nouvelles de Jean-Claude Dunyach. Un septième recueil où il poursuit, encore et toujours, la fresque subtile où s'inscrivent nos émotions dans des mondes décalés, visionnaires, déments... Il y écrit nos peurs, nos fantasmes, nos ambitions, nos limites.
Et il nous éveille à des sensations ignorées, douces ou cruelles. Chaque nouvelle de J.-C. Dunyach change le monde qui filtre à travers nos yeux. Dérangeant et jubilatoire.
C'est quoi grandir et rencontrer l'autre ? Autour d'une sortie de l'adolescence particulièrement théâtrale, Jean-Claude Dunyach nous fait ressentir, au sens propre, que vivre c'est communiquer, et que pour progresser il faut acquérir des visions du monde coexistantes, quitte, un temps, à déborder de soi, pour revenir à un soi plus vaste.
Loin dans l'espace et dans le temps, Évangeline, jeune fille de bonne famille à la conduite dévergondée, est envoyée par son père diplomate sur une planète école.
Seulement, quand Évangeline et ses futurs condisciples débarquent sur Enertia, une étrange population insectoïde est en train d'en prendre le contrôle, et seule Évangeline en réchappe. Mieux, elle va se fondre avec les insectes jusqu'à en devenir la reine. Sa libido exacerbée ne l'aura pas toujours desservie...
Quand, un an plus tard, elle profite d'une navette de ravitaillement pour quitter la planète, c'est avec sa ruche qu'elle embarque, direction le vaisseau diplomatique car c'est la seule alternative que propose le véhicule.
Or depuis son départ le vaisseau sur lequel se trouve son père est confronté à un ennemi terrifiant, un nuage de particules intelligentes qui dévore littéralement les vaisseaux et les colonies humaines.
La première mission de reconnaissance tourne au fiasco absolu. Seuls quelques fusiliers s'en tirent grâce à leur ingéniosité et leur entraînement.
Est-ce le même type d'entité qui a opéré sur Enertia ? Le retour d'Évangeline sous sa forme de reine obèse a de quoi surprendre l'équipage, mais le dialogue entre le père et la fille s'instaure. Ensemble, réussiront-ils à contrer la menace de l'ennemi ?
Cette fois, le Troll est vraiment dans de sales draps.
Entre les idées de grandeur de sa chère et tendre qui lui valent d'être expulsée de son salon de coiffure, les nains de la mine qui ont subitement décidé de ne plus assez creuser et son stagiaire qui tente de se reconvertir dans la protection rapprochée, sa vie est devenue un cauchemar.
Il lui faut d'urgence trouver de l'or en quantité suffisante pour sauver ce qui peut l'être. Une seule solution : cambrioler un dragon... Mais pas n'importe lequel : le plus gros, le plus rusé. Il faut donc réunir l'équipe habituelle de bras cassés et se lancer à l'assaut des passages secrets de la montagne, malgré les dangers sans nombre qui les guettent.
Mais, dans les ombres, les forces du mal veillent. Et elles ont fait appel à des avocats !
Il existe une bibliothèque qui contient tout ce qu'on a écrit, mais cela ne saurait suffire à étancher notre soif de savoir, puisque savoir c'est commencer à imaginer ce qu'on peut encore écrire.
Voilà pourquoi les fées nous ont dotés du système B.O.R.G.E.S., pour que nous comprenions l'importance d'une savonnette abandonnée sur un carrelage humide et que nous allions en convaincre la Galaxie grâce au Missionnaire Deluxe Installation Kit.
Puis, quand tout aura été écrit et récrit, les pleureurs de monde viendront nager dans les strates de la Bibliothèque et lui appliqueront la stratégie du requin jusqu'à ce que chaque parcelle d'histoire soit retournée à la poussière.
Les nouvelles de Dunyach sont les noeuds d'un immense tapis qui se déchiffre du bout des doigts pour reconstituer la trame d'un univers unique, où se côtoient éons et virtuons avec la même puissance créatrice.
Ayerdhal.
De mystérieux sabliers. Une étrange prophétie. Et des cartes de tarot, qui contiendraient peut-être la clé de l'énigme... Mais, au coeur d'un monde où le temps est parcouru de crevasses béantes, les ombres laissées par les anciens dieux rôdent toujours... Alliés de circonstance, un jongleur errant, une guerrière aussi jeune que dangereuse et un bouffon étrangement savant se voient remettre, par un singulier vieillard, une carte à leur image. Devenu leur employeur et mentor, l'homme les entraîne dans un jeu mortel où tout est trompeur. Malgré leur méfiance réciproque, exacerbée par une rivalité à fleur de mots et volontiers de lames, pourront-ils déjouer les obstacles et parvenir au bout de leur quête?
Le jeu des sabliers, roman d'aventure naviguant entre science-fiction et fantasy, est le premier roman de Jean-Claude Dunyach. Il y faisait déjà preuve d'une assurance stylistique et d'une aisance narrative qui sont devenues depuis sa marque de fabrique.
« Les mondes de Jean-Claude Dunyach ne sont pas plus déments que le nôtre. Au mieux ils le préfigurent, au pire ils le décrivent. » Ayerdhal.
Dans ce septième recueil, Jean-Claude Dunyach, le chantre de nos émotions charnelles et intellectuelles voire numériques, explore un thème unique, cette fois : la mort. Individuelle, choisie, partagée, désirée, traversée. Il ôte le voile du secret et de la pudeur et nous fait cheminer sur la tangente à ce moment par essence non partageable. Dérangeant et jubilatoire.
Les précédents recueils de Jean-Claude Dunyach : La station de l'Agnelle, Dix jours sans voir la mer, Déchiffrer la trame, Les nageurs de sable, Le temps, en s'évaporant, Séparations.
Deuxième opus, deuxième constellation en dix soleils de la galaxie Dunyach.
Des astres chauds, des astres froids, et toujours ce grand combat entre l'entropie et l'anthropie où se confondent l'amour et la mort, le destin et l'imprévisible. ici, on apprend ce qui s'est réellement passé à la fin du jurassique et on ne se contente pas d'entrevoir l'extinction de l'humanité, on comprend pourquoi elle est inéluctable.
Saviez-vous que les gens cliquettent ? A votre avis, quel est le plus mortel des péchés capitaux ? Peut-on vraiment domestiquer un AnimalVille avec les chenilles qui pondent des cabines de communication ?
Maître Dunyach manie l'absurde et le chaos dans la logique des mathématiques fractales et nous l'assène en esthète, avec une délicieuse cruauté.
Ca fait du bien partout où ça fait mal.
L'Atalante continue de publier les nouvelles de Jean-Claude Dunyach. Un cinquième recueil où se peint la fresque de nos émotions charnelles et
intellectuelles dans des univers de science-fiction et de fantasy. Du même auteur, chez le même éditeur : Dix jours sans voir la mer, La Station de
l'Agnelle, Déchiffrer la trame, Les Nageurs de sable.
saviez-vous que : les amours mortes s'enferment dans des pierres qu'on porte autour du cou.
sans domicile, vous serez
condamné à marcher toutes
les nuits et jeté aux arènes si
vous quittez la ronde.
les
trolls n'aiment pas que les
nains fassent des heures
supplémentaires, mais ils
apprécient encore moins que
les sorciers des ressources
humaines décrètent les
licornes inutiles. i,es dryades
sont gourmandes. les i. a.
sont en contact avec des
intelligences extrahumaines,
mais elles gardent jalousement
le secret. il est possible de
rejouer une guerre des milliers
de fois pour en changer
l'issue, mais elle sera toujours
aussi absurde.
pour un artiste,
le don de soi et le don d'une
oeuvre peuvent être si
intimement liés qu'un musée
exposera peut-être un jour ses
organes. de son vivant. "
les mondes de j.-c. dunvach
ne sont pas plus déments que
le nôtre. au mieux ils le
préfigurent, au pire ils le
décrivent.
Bientôt mille ans que j'attends l'événement : la Grande Conjonction, l'alignement de toutes les étoiles de la galaxie Dunyach dans un même chapelet de perles rares. Mille ans, c'est long ! Surtout qu'à chaque saison de chaque année d'autres astres éclosent et qu'il faudra aller les moissonner un peu partout dans l'univers. Cueilleur d'étoiles. Des étoiles qu'on rit à chaudes larmes quand elles décrivent les habitudes migratoires des pères Noël, des étoiles qui se pleurent en silence aux abords de la station de l'Agnelle, des étoiles à vous glacer les neurones lorsque sonne l'heure des vers. Et en filigrane, dans chacun de leur noyau en fusion, une infinité d'histoires d'amour avec chute. Dans ce premier opus, il y a tout ça, et plus. Il y a Jean-Claude Dunyach, le semeur d'étoiles. Ayerdhal
Chaque nuit, dans le musé de chair de l'AnimalVille, un artiste fantôme hante les galeries où sont exposées ses dernières créations. Vorst, l'ancien milicien, reconverti en terroriste, est là pour tout faire sauter... Echappera-t-il au piège des oeuvres cannibales ?
Pour la première fois en Australie, voici Amundsen, mesdames et messieurs, Amundsen and his band ! Ils ont assassiné Detroit, explosé le pôle Sud, ils laissent derrière eux des cadavres en pagaille et des souvenirs impérissables. Nous avons interviewé le leader de ce groupe post-atomique, à la veille de leur dernier concert :
Q : On a dit que le rock'n roll allait sauver la planète. Votre avis là-dessus ?
Amundsen : Hey, personnellement, ça m'étonnerait... Mais au point où en est le monde !
Vingt-sept AnimauxVilles vivantes ont o ert le voyage instantané à l'humanité. Des villes dont les rues, les dômes et les be rois sont faits de chair. Des êtres gigantesques et vivants au sein desquels il est possible de vivre, à travers lesquels il est possible de voyager. Closter est un artiste qui fabrique des convergences mécanistes et passe de ville en ville en quête d'inspiration. Il retrouve toujours les mêmes doubles de voyageurs, traînant sa mélancolie dans l'éternel piano-bar des étoiles mortes, accompagné de son vieux chat. Jusqu'à sa rencontre avec Marika, une astrale, une femme fantomatique qui voyage illégalement à la recherche de son corps, perdu quelque part dans l'espace... Un grand roman de Jean-Claude Dunyach, et une nouvelle édition pour ce chefd'oeuvre de la SF française.
Les AnimauxVilles, immenses cités biologiques qui se déplacent dans l'espace, ont permis à l'humanité de se répandre dans l'univers en quatre grands rameaux, les Mécanistes, les Connectés, les Organiques, les Originels, provoquant par la même occasion un immense bouleversement politique et social. Mais les rameaux vont assister au spectacle le plus rare de l'univers : la mort d'une étoile binaire. À cette occasion chacun apportera des cadeaux en espérant la réconciliation.
Dunyach et Ayerdhal signent l'un des meilleurs livres de SF française. Ambitieux, très maitrisé, Étoiles Mourantes brosse le tableau d'une post-humanité en prise avec le plus grand défi qu'il soit :
Sa propre extinction. L'Universalisme et le refus de la xénophobie sont au coeur de ce space opera épique et foisonnant.
L'union entre l'Imaginaire et l'Érotisme serait-elle contre-nature ?
Pour répondre à cette question, onze auteurs ont volé l'arc d'Éros afin de traquer le sens même des sens, le sens même du sexe. Ces chasseurs d'un « mauvais genre » l'ont poursuivi sur les planètes lointaines où renaît l'humanité et l'amour avec elle, entre les lignes de codes de leurs maîtresses cybernétiques ou sous les plumes de leurs amants ailés, au fond du précipité de leurs philtres d'amour, au coeur des abîmes d'où sourdront l'acmé et la fin, sur les peaux dévoilées où sèche un filet de salive, dans les yeux captivés de leurs compagnons d'extase.