1181, sur une falaise d'Irlande, la poétesse et prophétesse Forgaill est brûlée vive, accusée de sorcellerie.
Huit cents ans plus tard, Bran et Alyz, un couple de musiciens, s'installent dans un manoir datant du XIIe siècle. Sous le nom de La Mort peut danser, ils donnent des concerts dont le succès va grandissant, probablement à cause de la puissance surnaturelle qui anime la voix d'Alyz. Inspiré des légendes celtiques, riche des couleurs et de la beauté sauvage de l'Irlande, ce roman renouvelle magistralement le thème de la possession.
Kabylie, début du XXIe siècle. C'est la guerre civile. Les rebelles kabyles sont pris entre les deux feux de l'Armée Nationale Islamique et des factions intégristes, qui ne tolèrent pas leur liberté. Le village d'Aït-Idja est attaqué, Fatima violée par un mercenaire français, Max Tannart.
Fatima, la soeur de Djamal, l'ancien rebelle parti à Hassi-Messaoud trimer pour les trusts pétroliers.
France, un an plus tard. Le Parti National est au pouvoir et fait régner l'ordre «ultralibéral» avec ses milices. Gare aux émigrés qui débarquent clandestinement sur le territoire... surtout s'ils viennent du Sud.
Infiltré dans cette France fermée par une frontière électronique théoriquement infranchissable, Djamal n'est pas un immigré comme les autres. Il ne vient pas chercher du travail ni militer aux côtés de la résistance «intérieure», il veut venger sa soeur disparue. Tuer Max Tannart.
Djamal est un guerrier solitaire.
Intrigue proliférante, foisonnement de personnages attachants, action menée à cent à l'heure... Un thriller de politique-fiction.