Cette planète aurait pu être un paradis, mais l'homme y a tout gâché. Et ses habitants, les Lutins, se vengent à leur façon, car STYx, le mystérieux virus chronique qui les frappe, est aussi transmissible à l'homme. Orfeu est l'un des rares à être conscient de ce désastre mais il a tout perdu, et avant tout Silvo, un ami cher disparu par sa faute. Alors Orfeu va venger sa mémoire et pour cela, il faudra que sa vengeance frappe plus fort encore que STYx, même s'il ne parviendra ainsi qu'à effleurer la vérité de ce monde.
Un autre que lui prendra sa relève et lèvera le secret de la planète et de son virus mortel. Mais est-ce le seul danger ? Et ce virus endémique a-t-il vraiment un antidote digne de ce nom ?
Tout lecteur humain se reconnaîtra dans ce planet opera dramatique dont il détient une part de responsabilité, cachée en lui. Entre thriller scientifique et dure leçon de tolérance envers « l'autre », STYx plus qu'un roman, est cette croix que l'on doit porter à chaque fois que l'on rejette son prochain, simplement parce qu'on le juge trop « différent » de soi. Et rien qu'à ce titre, cette allégorie à l'échelle d'une planète ne peut laisser indifférent.
Styx est la version révisée d'un roman choc paru en 2007. ASH poursuit le scénario là où s'est arrêté celui de STYx.
Sur le vaisseau Gemme, cinq membres de l'équipage ont été éveillés avant le terme du voyage vers Orion, un objectif prioritaire annulant leur mission initiale. Ordre leur est donné d'aborder l'objet inconnu vers lequel on les a redirigés, et de se préparer à ce qui serait le « premier contact extraterrestre » de l'histoire humaine.
Il ne s'y passe rien, et Delta s'ennuie à mourir à surveiller Dieu sait quoi, avec comme seul interlocuteur un computeur bavard nommé WHY. Un computeur trop attentionné, qui prend soin de Delta et ses états d'âme comme s'il était la chose la plus précieuse ou la plus fragile au monde. Ce brave WHY ou ceux qui l'ont programmé lui auraient-ils caché quelque chose sur la mission qui l'attend ?
Le vaisseau de recherches minières Stephen Hawking a largué sur la planète ZC789 un dôme d'exploration où tout est prévu pour assurer la sécurité des cinq occupants et leur permettre de savoir comment réagir, face à un éventuel Contact avec une forme de vie locale. Sur cette planète normalement désertique, l'extérieur du dôme est vite envahi par des milliers de « crabes » étranges, a priori inoffensifs et indifférents à la présence de visiteurs humains, au point que le contact avec eux semble impossible. Cet évènement prime sur leur mission, Federico Cavalli et les autres occupants du dôme vont alors les étudier. Mais les « crabes » offrent une énigme zoologique insoluble, et les scientifiques ne sont qu'au début de leurs surprises et de leurs ennuis, sur une planète qui cache son jeu et recèle la « vie » sous des formes inattendues. Les humains ont pour eux la haute technologie, leur dôme-forteresse, ainsi que l'Ethique du contact, charte définie à l'issue de missions antérieures qui ont tourné au désastre. Mais tout cela suffirat- il à leur éviter erreurs de classification et de jugement et à les protéger des défenses naturelles des formes de vie extrêmes que l'on peut rencontrer sur des mondes très éloignés du nôtre ?
Après IF837, Ethique du contact illustre un nouveau « premier Contact » avec des formes de vie ou d'intelligence exotiques, d'une étrangeté absolue, face à l'homme-explorateur suréquipé et blindé de tous ses a priori.
Väinö Kauppinen, un électronicien finlandais, découvre par hasard un incident aberrant de propagation de la lumière. Peu de temps après, il est contacté par un ami astronome : la station orbitale Tycho Brahé requiert ses services depuis que l´on y a identifié une planète dotée d´un lac de glace formant miroir ; ce qui permettrait, en théorie, d´y observer une image de la Terre moyennant une lentille corrective. Mais la découverte de Väinö conduira à modifier en aveugle un projet qui était censé se limiter à observer ce flux lumineux venu d´ailleurs. Quel est le lien entre la station et les fragments d´histoires parallèles s´intercalant telles des pièces de puzzle ? Qui est Lo´rinn, la belle inconnue surgie du néant ? Quel est ce peuple aux rites étranges, évoluant dans des profondeurs souterraines ? D´où proviennent les idées visionnaires du génie Léonardo da Vinci ?
Le KOALA explore les planètes inconnues afin d'y répertorier les espèces intelligentes à protéger ; leur critère de sélection prioritaire : l'apparence humanoïde (et ses représentants sont ainsi appelés andromorphes).
L'exploration de la planète IF 837 débute dans le sang : l'équipe du PANDA, en reconnaissance sur le terrain, voit deux de ses membres dévorés vivants par une bande de petits « lémuriens » carnivores, à la suite d'un guet-apens. La planète offre cependant un certain attrait car y habite une espèce andromorphe pacifique, voire indolente, méritant une évaluation plus poussée. Joan, l'unique survivant du trio de Pandas, accepte de réitérer le contact avorté avec les andromorphes d'IF 837. Le dialogue reprend, mais tant leur comportement que leur "philosophie de l'existence" s'avèrent surprenants ; notamment leur attitude passive vis-à-vis des lémuriens agressifs et prédateurs, auxquels ils semblent offrir régulièrement l'un des leurs, en sacrifice. Entre dialogues de sourds, fausses révélations et morts violentes dans l'équipe d'explorateurs, le secret est peu à peu levé : celui d'une forme de dépendance, voire de symbiose, entre les deux espèces. Mais l'observateur humain a interféré dans cette relation ambiguë, au point de ne plus être neutre et d'en modifier la donne.
La situation empirant, un second vaisseau est envoyé d'urgence pour assister le Darwin, mais il est détruit à son arrivée dans des conditions mystérieuses... L'ultime révélation sur la nature de la relation entre andromorphes et lémuriens aboutit après une course-poursuite sanglante, jusqu'à ce qu'un lémurien blessé soit emmené à bord du Darwin au titre de spécimen d'étude. Malgré toutes les précautions prises, l'animal parvient à s'échapper. Et, faute d'avoir compris l'enjeu à temps, le piège se referme sur les explorateurs humains. Terrifiant !
« Lundi 1. C'est l'odeur qui m'a réveillé, bizarre, m'arrachant à ma plongée profonde pour me ramener vers la surface de ma conscience. Je veux dire que je me suis réveillé avec une odeur dans les narines, incongrue, et qu'à ce seul indice je me suis souvenu de tout, tout de suite. Une odeur de pharmacopée, donc d'hôpital, vous sentez ce que je veux dire ? A ce moment précis, je me suis senti étrangement gêné aux entournures. Alors j'ai juste voulu déplacer un peu les draps, bouger la main. Et là, plus rien, nada, comme si je n'avais plus de mains » Extrait de Mon Journal Mental.
Pas tout à fait mort... pas complètement vivant... les héros de Jean-Michel Calvez dansent avec la Faucheuse d'un côté ou de l'autre de la vie. Une danse colorée et changeante ! Les sept textes de ce recueil fantastique abordent la mort avec des approches étonnantes, parfois légères, parfois graves, mélange de drame et d'ironie. Et quand ils s'éloignent du grand final de la vie, c'est pour mieux sculpter les corps et explorer les âmes des artistes.
Pour des raisons confuses, Ashley, une jeune psychologue, a été choisie pour porter assistance aux victimes d'une expédition militaire en difficulté, qui avait été envoyée sur la planète NexTerra pour mater une rébellion ouvrière. Les soldats souffrent d'une forme inhabituelle de stress post-traumatique, alors que leur action au profit de l'Ogre s'est limitée à quelques échauffourées avec la main d'oeuvre locale d'extraction minière constituée d'ET lymphatiques et muets. Ceux-ci, les Eels (un acronyme signifiant aussi anguilles en anglais) y sont traités tels des esclaves et semblent être eux aussi touchés par le même mal. De ce fait, il est difficile de définir s'ils en sont à l'origine, ou de simples victimes. Ash comprendra assez vite qu'avant de prétendre soigner les soldats en détresse psychologique, il lui faudra déterminer en priorité l'origine de ce mal mystérieux. Or le contact avec les Eels est difficile, à cause de leur mode de communication surprenant, exotique et minimaliste, et les humains s'aventurent peu à le faire. Et pour Ash, ce n'est guère plus simple avec certains humains, bornés ou aveugles vis-à-vis des Eels, ni avec d'autres qui en savent bien plus qu'ils ne l'avouent au sujet de ce qui s'est déjà produit sur cette même planète trente ans auparavant, à savoir ce soi-disant « virus » mortel terrifiant, qui avait décimé en très peu de temps toute la population indigène et humaine de NexTerra.
Pendant ce temps, sur Terre, Rick, jeune stagiaire aussi impertinent que futé, employé chez Bio-Tech, sous-traitant de l'Ogre, découvre avec effarement comment, et par qui, est dirigée la société Bio-Tech. Par hasard, mais aussi par dépit et par défi, il mettra à jour des secrets anciens de cette firme pharmaceutique au passé obscur. Et ceci le poussera malgré lui vers le même piège infernal dont Ash lèvera peu à peu certains secrets sur sa planète éloignée. Leur quête longtemps séparée, puis leur brève rencontre fortuite accélèrent le rythme des derniers chapitres jusqu'à un final haletant, digne d'un thriller. Un final à suspense, dont la conclusion ultime n'est révélée que dans le tout dernier mot du roman.
Jules et Jim, ça évoque de suite ce duo d'amoureux du cinéma Nouvelle Vague, tournant autour de la même personne. Mais c'est Dorian qui complète ici le trio, l'enfant, alter ego de Jim en plus jeune, telle une préservation de sa jeunesse par personne interposée, permise par le clonage. Autour de ce triangle amoureux forcément compliqué et bancal, va se nouer un drame déclenché par la « tentation du double », un syndrome jusque là inconnu dans les couples ou les cellules familiales.
Tri/logie (musicale, littéraire, et familiale) est une réflexion sur le clonage humain, s'il devenait un jour prochain accessible - et autorisé. Et sur les défis nouveaux et les questionnements sensibles que celui-ci apporterait à notre société, au-delà du mythe de la perpétuation de soi-même par un double. Ce roman renouvelle aussi le mythe de « l'éternelle jeunesse » ; y compris lorsqu'il s'agit de celle de l'être aimé (et enfant à la fois), d'un être miroir de soi-même, et non pas de la sienne en tant que telle.
Après IF837, Ethique du contact, STYx et ASH dans la même collection, Tri/logie aborde via un scénario de science-fiction très court terme le sujet du clonage humain, bien plus proche de nous, parce qu'il est déjà à nos portes, disons à celles de nos laboratoires.
Joshua, jeune diplômé d'une école de commerce, effectue son stage de fin d'études à la Rubynergy. Cette société appartient à la très discrète dynastie Honken, qui a le monopole de la fourniture d'énergie grâce à la Voie Rubis, un flux laser émis depuis Jupiter et récupéré sur Terre par des miroirs. Joshua se voit proposer un voyage sur Jupiter, censé régler les soucis de la Rubynergy avec une bande de pirates locaux qui ponctionnent la Voie Rubis. Or cette menace n'est pas forcément la pire, car les motivations du clan Honken ne sont pas exemptes de tout soupçon, ce que Joshua avait déjà décelé avant son départ grâce à sa vision dopée par un implant. Bien plus que les exactions locales de simples pirates, il semblerait qu'au-delà de Jupiter et de la Voie Rubis soit aussi en jeu l'avenir de la planète Terre tout entière. Aventures ébouriffantes, combats et virées en aéroscooter entre les lunes de Jupiter, paysages à couper le souffle d'une sorte de « western spatial » énergique - ou énergétique - transposé dans le système solaire, La Voie Rubis est tout cela vu au travers des yeux dopés d'un étudiant pas aussi innocent qu'il n'en a l'air.
L'union entre l'Imaginaire et l'Érotisme serait-elle contre-nature ?
Pour répondre à cette question, onze auteurs ont volé l'arc d'Éros afin de traquer le sens même des sens, le sens même du sexe. Ces chasseurs d'un « mauvais genre » l'ont poursuivi sur les planètes lointaines où renaît l'humanité et l'amour avec elle, entre les lignes de codes de leurs maîtresses cybernétiques ou sous les plumes de leurs amants ailés, au fond du précipité de leurs philtres d'amour, au coeur des abîmes d'où sourdront l'acmé et la fin, sur les peaux dévoilées où sèche un filet de salive, dans les yeux captivés de leurs compagnons d'extase.