Après ses voisins européens, l'armée de la République française, dirigée par le jeune prodige corse, le général Bonaparte, s'apprête à accoster en Angleterre. Tous les Français, dont de nombreux aristocrates en exil, sont expulsés du Royaume. Geneviève, chevalier d'Éon, ruinée et oubliée de la République, fait partie du lot. En route vers la capitale, elle tombe sur un camp où des gendarmes brûlent de nombreux corps, puis redécouvre un Paris quadrillé par les troupes au service du Comité de salut public. Au péril de sa vie, infiltrée dans les bas quartiers peuplés d'orphelins et de miséreux, elle commence son enquête.
De son côté, Louis, anciennement marquis de Sade, tente de maintenir un certain niveau de vie en publiant, sous pseudonyme, quelques articles bateaux dans les grandes gazettes. Lors d'une émeute chez un boucher dont la marchandise est réquisitionnée pour le front, il rencontre La Gigue, une jeune orpheline. Cette débrouillarde l'impressionne, et lui vient alors une idée pour signer de nouveau des articles de son nom : des portraits de ces enfants de la République, vivant de rapine et de mendicité, laissés à eux-mêmes dans la capitale.
Lorsque des hommes en redingote noire enlèvent une grande partie de la bande de La Gigue, Geneviève et Louis s'unissent pour découvrir ce qu'il se trame. Leurs découvertes les mènent du centre de Paris, où le Comité se réunit si souvent en secret, jusqu'à l'île Seguin et ses tanneries aux odeurs nauséabondes, sous l'ombre permanente d'un Robespierre qui ne se montre plus depuis l'attaque qui faillit lui coûter la vie. L'Incorruptible est devenu l'Invisible. La simple évocation de son nom arrête une discussion. Tant avance l'enquête, tant avancent les troupes de Bonaparte en Angleterre, laissant présager un retour de ce César qui pourrait mettre fin à la République.
Les Enfants de la Terreur se concentre sur ceux qui sont laissés en arrière de la marche de l'Histoire, de la marche des conquêtes. Traitant du statut des enfants dans la guerre, il n'en reste pas moins peuplé de personnages si singuliers et d'une ambiance d'un Paris révolutionnaire qu'il sait être joyeux et drôle.
Grande Guerre, 1914. Après un premier engagement désastreux, les Anglais décident l'opération Frankenstein : plutôt que de construire des chars, on créera de la chair à canon.
À partir des archives du fameux docteur et grâce à la production d'électricité à présent industrialisée, des unités de soldats pouvant être sacrifiés sans remords seront fabriquées - les champs de bataille du nord de la France fourniront la « matière première ». Winston Churchill est nommé responsable de l'unité de recherche sur la régénération.
Les « frankies » vont faire leurs preuves sur le terrain, mais la société se partage entre pro et anti. L'opération finalement interrompue, l'un d'eux, Victor, échappe au massacre puis est secouru par Marie Curie qui le rend à la vie consciente grâce aux radiations.
Réfugié dans les décombres de Londres, qui a été détruite et rendue inhabitable par un bombardement à l'arme chimique, Victor retrouve le laboratoire où il est né, y recueille Churchill et engage un combat pour l'émancipation des siens. C'est là qu'un jeune couple, elle, résistante à l'occupation, lui, historien, finit par le retrouver en 1958, dans l'espoir de lever le voile sur ce versant secret de l'Histoire que la censure en vigueur ne suffit pas à expliquer.
Johan Heliot entrecroise, tel un tisseur, des récits de Winston Churchill tirés de ses Mémoires secrets, les témoignages d'une Marie Curie désabusée par la folie des hommes, et le journal intime du personnage principal, Victor. Se dessine alors, au fil de la lecture, un panorama fascinant des conséquences d'une Grande Guerre qui n'aurait pas pris fin en 1918, dont le coeur est un hommage à Mary Shelley et sa fameuse créature.
Qu'est-ce qu'ils avaient tous à vouloir lui farcir la tête d'histoire, de géographie ou encore - pouah ! - de littérature, alors qu'il n'aspirait qu'à naviguer comme sa soeur ?
Jonas, douze ans, rêve d'aventures, de combats et de trésors. et déteste les leçons données par son père, Aristide. Quant à sa soeur, Alexia, qui a si hardiment défié les préjugés jusqu'à devenir flibustière, elle lui interdit les armes et lui refuse même de monter à bord de l'Éléonore comme mousse.
Aussi, le jour où il reçoit une punition qu'il estime injuste, Jonas s'enfuit de l'île de la Tortue et gagne Saint-Domingue, où il trouve à s'embarquer pour Cuba. Hélas pour lui, le capitaine Mirliflor est un trafiquant d'enfants sans scrupule.
Alexia vole au secours son frère, mais la guerre qui se profile à l'horizon en Louisiane et dans la Caraïbe de 1809 entre Français et Espagnols les sépare à nouveau, et la voici entraînée bien malgré elle dans le conflit.
Espérance a pris son envol sous les yeux ébahis des pirates de fer et ce dernier volume de la trilogie est donc le livre des révélations !
On y apprend qu'Izaïn est un clone du fondateur de la colonie, pas encore parvenu à maturité. Ce qui explique sa mémoire vierge. Un choc pour le garçon !
La découverte de la véritable nature des vaisseaux vivants est tout aussi riche de surprises. Ce sont en fait des créatures autochtones de la planète jadis modifiées génétiquement par les colons pour servir de transporteurs et dénicheurs de fluide, denrée indispensable à leur reproduction. Espérance se multipliera ainsi au final, permettant à Izaïn de commander une flottille de vaisseaux vivants pour affronter les pirates de fer dans un ultime combat.
Et surtout Izaïn accèdera à la programmation génétique d'Espérance grâce aux indications de son mystérieux livre et déclenchera la phase finale de terraformation jadis interrompue par la révolte des machines (les futurs pirates de fer) qui ont décimé la colonie. Ainsi, il parachèvera l'oeuvre du Fondateur !
Après une période de repos dans l'oasis secrète des mystérieux hommes bleus du désert, Espérance continue sa route vers le sud par voie maritime - Izaïn l'ayant convaincue de prendre la mer, à la grande surprise de Bayu. Mais les mers sont le domaine des « pirates de fer » et de leurs terrifiants navires à vapeur caparaçonnés de métal. On dit qu'aucun marin ni terreux fait prisonnier ne redescend vivant une fois monté à bord. On découvre dans ce volume la véritable nature des pirates de fer, et pourquoi leur chef convoite le livre d'Izaïn. Pendant ce temps, la guerre menace d'éclater dans le Sud. Le livre d'Izaïn contient peut-être la clé du retour à la paix et à la prospérité. La mission d'Espérance prend alors un enjeu planétaire. De leur côté, Orso et Légyria finiront par rejoindre Espérance, avant que celle-ci ne subisse sous le contrôle d'Izaïn une nouvelle mutation extraordinaire.
Sous le commandement de la jeune Légyria, le vaisseau animal Espérance parcourt les pistes du désert, acheminant de précieuses cargaisons d'oasis en oasis.
Un matin, le bosco du bord, Orso, ancien mercenaire, aperçoit le ballet de charognards mécaniques dans le ciel : les inquiétants oiseaux-machines sont sur le point d'attaquer un enfant naufragé qui erre dans le sillage d'Espérance. Orso se lance à sa rescousse.
1797 Aristide Dumas embarque à La Rochelle avec sa femme et sa fille à destination des Caraïbes. Peu avant leur arrivée, sa femme meurt en mettant au monde un garçon, et leur navire, La Destinée, est abordé par un corsaire. Le destin d'Alexia est scellé. À douze ans, déguisée en garçon, elle rejoint la communauté des frères Lafitte, célèbres flibustiers établis à l'embouchure du Mississipi, pour garantir sa survie et celle de son jeune frère.
Dès lors elle sillonnera le golfe du Mexique et la mer des Caraïbes pour faire sortir son père de prison, libérer le corsaire Logan des griffes de l'affreux Bonnafé et se lancer dans la flibuste à son compte.
De batailles en trahisons, voici le premier livre des aventures d'Alexia Dumas, flibustière, une héroïne prise dans la tourmente de la colonisation en Amérique, avec en fil rouge le combat pour l'abolition de l'esclavage et l'émancipation par tous les moyens.