Cela se passe dans la plus grande ville du monde connu. La Cité de la toge noire, la Ville aux mille fumées, donnez-lui le nom que vous voulez, vous y êtes déjà allé, vous y retournerez. Surplombée par le palais du Suzerain et les temples de l'allée des dieux, port maritime et fluvial, elle grouille de marchands, de prêtres, de voleurs. On y respire les parfums de pays lointains et la puanteur de la misère. C'est là qu'est né, c'est là que survit Yors, ancien mercenaire devenu philosophe par la force de l'âge et des choses. Mais la sagesse ne nourrit pas son homme et Yors n'a plus un sou en poche quand commence notre histoire. Un peu par hasard il va se mettre au service d'un jeune homme, un étranger venu faire des affaires en ville. Pas n'importe quelles affaires : de la sorcellerie. Nul ne l'ignore, les sorciers sont des crapules malhonnêtes, des vendeurs de malédictions, des préparateurs de potions aux doigts sales. Celui-ci est différent... Courtois, un brin naïf, certain d'être le meilleur dans sa partie. Il s'appelle Noon, et son emblème est un soleil noir...
Cela se passe dans la plus grande ville du monde connu. La Cité de la toge noire, la Ville aux mille fumées, donnez-lui le nom que vous voulez... Considérez Yors, un mercenaire qui a bourlingué aux quatre coins du monde et qui offre désormais ses services d'homme d'armes. Considérez aussi Noon, maître magicien : le plus puissant de la cité selon ses dires, à défaut d'être le plus réputé. L'un et l'autre auront fort à faire car, en cette période de flottement dans les cercles du pouvoir, voilà qu'une épidémie se déclare, gangrène purulente et mortelle ayant débuté sur les champs de course, et qu'un mage fantôme se libère et s'incarne dans nulle autre créature qu'un oisillon. Rien de cela ne saurait être trop grave dans cette cité grouillante de vie, si des enjeux plus élevés ne mettaient pas l'existence même de la Cité de la toge noire en péril...
Suite de Noon du soleil noir, hommage vibrant et sincère au cycle des É´pe´es de Fritz Leiber, La Première ou dernière propose une pure aventure de fantasy portée par des personnages hauts en couleurs, une langue ciselée et une quarantaine d'illustrations intérieures signées du maestro Nicolas Fructus.