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Patrick Reumaux
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Dans une ville des Flandres de l'entre-deux guerres, un gosse de douze ans observe un campement de nomades. Il y rencontre d'autres enfants, sympathise, oublie l'heure et disparaît pendant six mois. Quand il revient, c'est pour annoncer à ses parents qu'il part sur la route avec des dresseurs de chevaux, vivre avec eux la fraternité du voyage, les itinéraires secrets, et partager les hérissons grillés au coin du feu. Chose incroyable, sa famille accepte. C'est cette histoire, la sienne, que Jan Yoors raconte, dans ce qui est devenu un bréviaire de l'insoumission et un témoignage inespéré sur la culture de tout un peuple : un peuple affamé de liberté, fascinant et pourtant tellement méconnu.
« Tsiganes est le livre le plus concret et le plus visuel jamais écrit sur les Tsiganes. Un récit miracle où la réalité la plus exacte, la plus nue, semble battre au rythme même de la légende. » Jacques Meunier
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Le vrai mystere des champignons - illustrations, noir et blanc
André D'Hôtel, Patrick Reumaux
- Klincksieck
- De Natura Rerum
- 9 Septembre 2022
- 9782252046814
Comme le dit un judicieux personnage de Mark Twain, M. Tête de Pudding, un chou-fleur c'est simplement un chou qui a été au collège. Sa monstruosité s'explique par un excès d'éducation, mais c'est bien d'avoir une explication si poussée soit-elle, car nous avons ainsi l'heureuse satisfaction d'expliquer comment le chou-fleur en est venu à ce point. Or les champignons n'ont aucune éducation. Leurs formes affirment une méconnaissance totale de tout usage. Ils ne sont même pas monstrueux. Ambigus et radieux, ils tournent en dérision les plus élémentaires principes. S'ils se pourvoient de ce que l'on appelle un pied et un chapeau, chaque espèce, sur ce thème d'une pauvreté remarquable, s'ingénie à des variations dont la gratuité confine à l'insolence.
André Dhôtel -
Avec cet essai, qui rassemble la plupart des études qu'il a consacrées aux Powys depuis trente ans, Patrick Reumaux entend payer sa dette de lecteur envers le génie d'une famille de grands écrivains anglais, qu'on ne saurait comparer, outre-Manche, qu'aux Brontë. Ce qui le frappe d'abord chez les Powys, mis à part leur obsession commune pour les traditions du Dorset, la botanique et l'ornithologie, c'est leur étrangeté radicale, leur goût pour une solitude quasi mystique ; une espèce d'individualisme sauvage leur confère, à ses yeux, un sentiment de supériorité : « Il y a un Graal Powys, une solidarité Powys, une essence Powys, différente des autres essences de la race humaine. »
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Recueil composé de plusieurs suites de poèmes tissant une méditation ironique sur le temps, la mémoire et la mort.
Ces poèmes courts sont plein d'un humour noir qui mêle Eros et Thanatos et s'autorisent à se gausser de la philosophie.
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Moi aussi, j'ai été Henry Angora et Rosabella Esmalden, Archibald MacRay et Cornelia Alzerno,Catherine Navarre et Cordelia Fitzaphnolden. Pour ne pas peler de froid dans ma maison noire, je l'ai peuplée avec les ombres que je voyais descendre du plateau. Assis près du feu à l'âtre, je regardais les flammes s'enrouler autour des vers de Branwell, se dérouler dans les boucles d'Anne, se tordre dans les intrigues de Charlotte murmurant à voix basse : « Je me demande si Branwell a vraiment tué la duchesse ? »
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Les mouches à sang ; atlas de tabanides de France
Patrick Reumaux, Xavier Carteret
- Klincksieck
- De Natura Rerum
- 9 Novembre 2018
- 9782252041758
On trouve sur les insectes d'excellents livres de vulgarisation agrémentés de planches en couleur ou d'étonnantes photographies. Dans ce domaine, les Coléoptères (les scarabées... sauf celui d'Edgar Poe), les Orthoptères (cf.
Les Libellules d'Alain Cugno), les Lépidoptères, (papillons - on se souvient des Morpho d'Eugène Le Moult) se taillent la part du lion. Depuis la mort d'Eugène Séguy, excellent aquarelliste, artiste à lavallière, laborantin avant de devenir directeur du laboratoire d'Entomologie du Muséum, on cherchera en vain une iconographie sur les Diptères en général, et on ne trouvera rien, absolument rien, en France sur les Tabanides, malgré le nombre, la taille, la beauté (ou l'horreur) qu'inspirent les taons.
Le présent Atlas - dû à l'exceptionnel talent d'illustrateur de Xavier Carteret - comble en partie cette lacune. S'il est loin d'être exhaustif, il se réfère pour chaque espèce à la description originale, éclaire les querelles des entomologistes qui aux prises avec les mouches à sang, ont débroussaillé la jungle de la nomenclature et, grâce aux clés dichotomiques, ouvre une chemin (illusoire ?) à une détermination précise des espèces.
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L'artiste en petites choses
Patrick Reumaux
- Klincksieck
- De Natura Rerum
- 10 Janvier 2020
- 9782252044766
Les objets sont les os du temps (...) écrire un roman, par conséquent, ce sera non seulement composer un ensemble d'actions humaines, mais aussi composer un ensemble d'objets tous liés nécessairement à des personnages, par proximité ou par éloignement. (Butor, 1995). De ces trois versions du même jeu de massacre, l'écriture, celle du pédagogue (Genette), celle du géomètre (Butor) et celle du tireur (le garde-chasse Chaigneau), je n'entends que la dernière, celle où les plombs cinglent au-dessus de mes oreilles, où je pique la tête et relève, d'un coup de panache, la queue, feignant de tomber mort sur le coup.
Il se produit (ou pas) entre un texte et son lecteur, un événement d'une intensité extraordinaire. Je ne lis plus le texte, je le bois, et m'y abreuvant, j'ai lieu. Moi aussi je suis Heathcliff.
Lisant Proust, je me fiche du temps que dure le dîner chez la duchesse de Guermantes, de l'intervalle de temps qui sépare les séquences, de la répartition des convives et de celle des objets.
Lisant Proust, je mesure le temps à mon asthme. Je tousse donc je suis. Je crache un sang moussu.
Moi aussi, mes poumons sont atteints. Le renard tiré vivant est non seulement le renard qui va mourir, mais le renard de la fable. Je ne lis pas le texte du garde-chasse, j'épaule et, quand je presse la gâchette, je me retranche à l'autre extrémité du doute, là où le renard syncope, va syncopant, va feintant, va fabulant.
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Les dieux habitent toujours à l'adresse indiquée
Patrick Reumaux
- Vagabonde
- 27 Février 2018
- 9782919067275
Alger, Athènes, Palerme, Naples, Rome, Marseille, Damas, Le Caire... Des visages, des leurres. Dans cette enquête où les scènes de vie et les légendes s'enchâssent à l'histoire - on y voyage en compagnie des Grecs et des Romains, parmi des oeuvres éclairant les équivoques -, l'auteur pose un regard en clair-obscur sur la nature des cultures méditerranéennes. À la rencontre de l'Autre (un défi permanent pour l'esprit humain), il recueille les paroles, l'une habillant l'autre, dans une forme inédite de littérature d'évasion.
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Terribles brisants aux abords de l'île d'Aros, Les Joyeux Compères sont un piège redoutable pour les navires en perdition. Jadis, un vaisseau appartenant à l'Invincible Armada disparut dans les environs, échoué sur ces récifs battus par une mer démontée. Charles, un jeune Écossais en vacances chez son oncle Gordon, décide de retrouver l'épave de l'Espirito Santo et son trésor englouti...
En offrant enfin une traduction digne de ce nom à cette fiction, Patrick Reumaux rend justice à la force du texte original, car « le récit de Stevenson est moins un récit qu'un rugissement, ou un grondement, une danse, un menuet mortel, "une sonate fantastique orchestrée par la mer et les naufrages", l'oncle devenant fou dès lors qu'il s'identifie à l'un de ces récifs diaboliques qui jubilent à chaque naufrage et la folie devenant d'autant plus perceptible qu'elle se coule plus étroitement dans ce qui est pour la langue dominante (l'anglais que parle son neveu) le langage du mal, le dialecte écossais, l'idiome du démon, grimé ici en Noir abandonné par ses compagnons, unique survivant du naufrage ».
Cette édition des Joyeux Compères est suivie d'un choix de poèmes de l'auteur de L'Île au trésor, maître incontestable du roman d'aventures. -
Ces Dialogues avec la Gobeline sur la nature, la logique, la philosophie et l'amour se décomposent en 4 sections intitulées respectivement : La nature entière est truquée (section I), Les contingences du monde phénoménal (section II), L'élocoquence (sic) de la pensée (section III), Le langage de l'amour (section IV) et se déclinent en 20 chapitres menés tambour battant. Les deux protagonistes, la Gobeline Nessa na Gopaleen et le Farfadet Fergus MacNordie y dissertent avec panache et sans ambages des sujets qui leur sont chers, tour à tour dans une gare, une forêt, une salle de rédaction, sur le quai du métro, dans une église, un cimetière, un magasin de sous-vêtements, en vaporetto, sous un lit aux ressorts grinçants et plus souvent qu'à leur tour dans un pub enfumé.
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Chasses fragiles
Patrick Reumaux, Pierre Moënne-loccoz
- Klincksieck
- De Natura Rerum
- 19 Novembre 2014
- 9782252039526
Des Ardennes à la Provence, les orchidées européennes en trois promenades magnifiquement illustrées.
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«Je vois le Poète, dit le Monstre.- Moi aussi, dit Prospéro.- Il a l'air de boiter, dit le Mage. On dirait un Orphée sale.Hirsute, pieds nus dans les godasses, vêtu d'une chemise ouverte au col et d'un pantalon à la zouave, un petit chien dans les bras, le Poète remonte des Enfers. Il titube en paix. La crasse le protège des sorts.C'est toujours pareil, dit le Monstre, cet imbécile a encore oublié de se retourner, il n'a pas statufié le temps.- Ne parlez pas si fort, dit Prospéro, vous allez réveiller Mirella (1.).1. Dans le jeu de cartes ici battu, le lecteur reconnaîtra:Giuseppe Tomasi, prince de Lampedusa, dans le rôle du Monstre.Gioacchino Lanza Tomasi, son fils adoptif, dans le rôle du Jeune Homme Doux.Lucio Piccolo di Calanovella, dans le rôle du Poète.Agata Giovanna di Calanovella, dans le rôle du Medium.Casimiro Piccolo, baron de Calanovella, dans le rôle du Mage.»
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Ces poèmes ont la forme de distiques d'inspiration populaire, avec des titres étranges, des images neuves. L'auteur emprunte à la chanson son rythme, à la comptine son invention, à la contrepèterie son comique, à la fantaisie hoffmannesque quelques thèmes ou quelques personnages. Jonglerie savoureuse qui éclaire, comme par une série de flashes, tout un petit monde, avec ses scènes, ses paysages.
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Un peintre abandonné par sa femme vient s'installer avec sa petite fille dans un bourg des Ardennes détrempé par la pluie et par la brume. Dans ce pays mystérieux où règne une étrange famille de quatre enfants, chacun promène son rêve jusqu'au jour où l'on découvre que les chiens ont égorgé un loup. Entre le loup et les habitants s'établit alors une relation étrange : son ombre coïncide avec des événements qui changeront la vie de tous, le temps que reviennent la paix et la grande monotonie des jours...
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La jeune fille qui ressemblait à un cygne
Patrick Reumaux
- GALLIMARD
- Le Chemin
- 8 Octobre 1965
- 9782070254057
Un jeune homme, Henri Ferrare, rêve son enfance, sa vie, son amour. Un jour, en traçant un d minuscule suivi d'une apostrophe, il voit apparaître sur le papier le corps vivant d'une jeune fille. Elle n'a pas de nom. Elle vient de naître. Elle ressemble à un cygne. Parallèlement, et comme un contrepoint à la vie rêvée d'Henri Ferrare, se joue le destin de Ferdinando Bersagliera, enfant miséreux des bas-fonds de Naples, adolescent avide et sans scrupules, qui passe de la pègre à la haute société où il rencontre la lointaine Emilia di Montechiaro, réussit à se faire aimer d'elle et se tue le jour de ses noces. Ferrare et Bersagliera mènent à travers cet étrange et merveilleux récit une double vie passionnée et nostalgique dont chaque acte, chaque illusion, chaque rêve oscillent entre le désespoir et le désir. La jeune fille au cygne a-t-elle existé ailleurs que dans l'imagination de ce narrateur unique qui n'accepte d'atteindre une impérissable réalité qu'à travers le jeu terrible, lumineux et tendre des métamorphoses ?
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Histoires de visages : Epistemologie des leurres
Patrick Reumaux
- L'Harmattan
- 1 Septembre 2004
- 9782912868213
« On bute sur un visage comme on bute sur un mur. On bute sur le mur que le visage a construit. On lit des signes inscrits sur le visage et on les déchiffre, on les interprète. On traite le visage comme le code de la route. Au vert, on passe, au rouge, on s'arrête. Il y a une mesure, une vitesse de croisière du visage. Ne pas dépasser cette vitesse, sinon les signes se brouillent. Éviter les infractions au code du visage sous peine de contravention. Sous peine de mort ? Le visage piège à l'épouvante. Il fait du bruit. Les traits sont expressifs, Vinci le savait : pour saisir sur le vif, gommer les traits. Et Rembrandt : noircir les yeux, les laisser dans l'ombre. Trous noirs, terriers au fond desquels gîte le renard, le regard. »Cet ouvrage, éloge de la littérature et de la communication, s'appuie sur trois pôles d'expression : le visage, la face, la tête, et contribue, visage après visage, face après face, tête après tête, jusqu'à la « lutte finale » du Double, à l'édification d'un château de cartes : une épistémologie des leurres.
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Les tueurs
Patrick Reumaux, Xavier Cartaret
- Klincksieck
- De Natura Rerum
- 23 Septembre 2013
- 9782252039076
Ce livre prend prétexte de la mycotoxicologie pour faire découvrir au lecteur, en sinuant et en digressant comme si l'on cherchait des champignons, les joies et les affres des mycologues à la recherche de vérités trop bien cachées. Quelles que soient les raisons pour lesquelles vous avez cet ouvrage en main, vous ne mourrez pas d'ennui. laissez-vous entraîner à travers la vie romanesque du grand mycologue Julius Schäffer, première victime déclarée du paxille ; laissez-vous guider dans la grande salle obscure où siégeait autrefois la Société mycologique de France, au-dessus de la Galerie de minéralogie du Muséum d'histoire naturelle de Paris, peuplée de bibliothécaires faussement revêches et de vieillards aussi bienveillants qu'inquiétants ; cueillez les clins d'oeil aux philosophes grecs, aux penseurs français et aux curés tridentins qui parsèment le chemin ; et, bien sûr, n'oubliez pas de frissonner en visitant la galerie de portraits de ces assassins à têtes d'anges, fidèlement reproduits par Xavier Carteret, lui-même étrange personnage à la fois mycologue, artiste et féru de cortinaires, d'inocybes et d'histoire des sciences.
Ce livre est le premier en langue française à être entièrement dédié aux champignons toxiques. Au nombre de deux ou trois centaines en France, tous n'y figurent pas, mais les principaux, les plus répandus, les plus dangereux, et même des espèces singulières, rarement illustrées dans les ouvrages spécialisés, y sont fidèlement présentées comme Leucoagaricus americanus, Tricholoma frondosae, Clitocybe amoenolens. Autant de belles espèces dangereusement appétissantes et peu connues, qui réjouiront les yeux des mycologues les plus affûtés.
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Deux récits menés en alternance, l'un et l'autre à la première personne. Un narrateur et une narratrice racontent leurs vies, dissemblables au possible : les deux moitiés d'un rêve, les deux parts d'une personnalité, l'une écrasée, l'autre aérienne. Le premier narrateur est un jeune professeur d'université dans une ville au bord de la mer. Cygne, sa femme, rencontrée autrefois sur les plages d'Irlande, coud, rêve et veille à leurs enfants. Il prend un autobus de banlieue, fait halte au Mickey-Bar, évoque son passé de petit garçon dans un château du Nord, mais par-dessus tout prête l'oreille aux voix secrètes de ses trois Parques, Rodo, Laudi et Lachesis, manipulant le fil halluciné de sa vie. D'autre part, Olga vit en Europe centrale auprès de son tuteur, un savant botaniste qui cherche à l'attirer sur les berges d'un marais maléfique. Elle se souvient de sa mère morte, elle aime le beau Nils Jorgensen, assistant du vieux professeur. Sa mémoire et son amour réussiront-ils à sauver la jeune fille, piégée par les plus étranges cauchemars ?
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Patrick Reumaux donne ici de nouveaux poèmes semblables à des herbes folles, pleins de fantaisie, d'idées biscornues, d'images surprises, verts et vifs comme la vie.
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«Ces poèmes, reflets et gerbes de ruptures, écrits au hasard des lumières et des ciels, ces poèmes de l'ailleurs du monde ne sont rien que des images. Je ne puis dire ni qu'ils me répondent, ni qu'ils ne me répondent pas, parce que l'indifférence et l'abandon qui ont présidé à leur naissance ne m'appartiennent pas vraiment.» Patrick Reumaux.
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Dans le premier volet de ce roman en deux parties nous assistons aux derniers moments de la vie d'un couple. La femme d'Henri Ferrare,
rongée par la maladie, meurt lentement, les yeux ouverts, en regardant son mari qui la hait et qui pourtant, ne pourra jamais oublier ces
yeux. Dans le second volet, Henri suit les déambulations d'une famille de forains. Égaré par ses malheurs il tombe amoureux d'une des filles des forains et la confond avec sa femme qui est morte. Pour mieux vivre leur passion, ces deux êtres prédestinés fuient au hasard sur la route à bord d'un des camions. Le jour où ils seront rejoints par leurs poursuivants, la mort arrêtera leur course, guettant la folie et le rêve au dernier tournant. -
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Ce qui pend à ton poing comme un faucon mort
Patrick Reumaux
- Elisabeth Brunet
- 10 Avril 2002
- 9782910776091