Si chacun convient que l'Ecole ne peut pas résoudre à elle seule tous les problèmes de la société, Sylvain Connac, en chercheur et en pédagogue, montre dans ce livre que l'enseignement peut lutter néanmoins contre toutes les formes d'exclusion qui gangrènent le lien social et compromettent l'avenir de nombreux enfants tout autant que notre avenir collectif.
Sylvain Connac tourne résolument le dos aux fausses solutions de la sélection précoce ou de l'externalisation des aides aux élèves. Tout au contraire, il propose de faire de l'hétérogénéité une richesse et d'investir la classe comme lieu possible d'une pédagogie authentiquement démocratique.
Pour cela, Sylvain Connac expose la « pédagogie du colibri » inspirée d'André de Peretti. C'est une pédagogie où chacun « fait sa part » en assumant délibérément une tension fondatrice entre la présence et la distance, l'engagement et la retenue, l'exercice de l'autorité et la promotion de l'autonomie. Dans la « pédagogie du colibri », le maître construit du collectif et encourage le travail personnel, il promeut un fonctionnement coopératif en interaction avec les plans de travail personnel, il programme rigoureusement son enseignement tout en étant attentif aux besoins de chacune et de chacun, il articule étroitement découverte et formalisation, tâtonnement expérimental et structuration des connaissances. Ainsi, la lutte contre l'exclusion ne relève plus de l'incantation : elle est à portée de main de tout enseignant.
Remarquablement argumenté et informé, illustré d'exemples et de propositions concrètes, la deuxième édition de ce livre devenu une véritable référence est, tout à la fois, une leçon d'optimisme éducatif et de créativité pédagogique.
Oui, la pédagogie coopérative, issue de « l'éducation nouvelle » et des « méthodes actives », a pour projet inlassable de transmettre des savoirs. Non, elle ne confond pas le bricolage permanent avec le véritable apprentissage... Oui, le maître y assume son autorité. Non, elle n'a rien à voir avec le spontanéisme libertaire... Oui, elle s'attache à construire des outils précis et des démarches rigoureuses. Non, elle ne s'enferme pas dans un jargon technocratique...
La pédagogie coopérative est totalement en phase avec les connaissances dont nous disposons aujourd'hui sur les apprentissages, le développement de la personne et le fonctionnement des groupes. C'est aussi un projet porteur des valeurs de solidarité et de liberté. Il faut souligner qu'il s'agit bien, ici, de travailler, en même temps, au quotidien et dans le moindre geste, à articuler transmission et émancipation.
Sylvain Connac propose un véritable manuel de pédagogie pour l'école primaire et va aussi plus loin : les apports théoriques et les exemples concrets s'y nourrissent réciproquement, un ensemble complet d'outils y est présenté couvrant aussi bien les objectifs d'apprentissage que l'organisation de la classe, la construction de l'autonomie que l'accès à la pensée réflexive. Des références historiques, des expériences de classes et d'école, des tableaux synthétiques, un lexique complet des principales notions complètent ce livre.
Philippe Meirieu.
Cet ouvrage fondamental est devenu une référence obligée pour les enseignants, comme pour les chercheurs et les formateurs.
Il n'est, bien sûr, d'apprentissage que « personnalisé » : un élève apprend avec ce qu'il sait et ce qu'il est ; il l'apprend de manière singulière, en utilisant sa « méthode à lui » ; il apprend parce qu'il s'engage lui-même dans une activité qui lui permet de progresser... Et c'est précisément pour cela que nous ne pouvons pas laisser fonctionner la personnalisation des apprentissages de manière complètement aléatoire. C'est à l'enseignant de mettre en place des situations et de proposer des outils pour que chacun et chacune puissent travailler et progresser de manière personnalisée et exigeante à la fois.
Mais les enseignants le savent bien : cette « évidence pédagogique » - exigence absolue dans une classe hétérogène - n'est pas facile à mettre en oeuvre. Comment identifier ce qui convient à chacun sans, pour autant, l'assigner à la reproduction de ce qu'il sait déjà faire ? Comment « personnaliser » sans systématiquement « individualiser » et prendre le risque de faire éclater la classe ? Comment articuler le travail personnel, le travail en petits groupes et le cours collectif dans une pédagogie authentiquement coopérative ? Comment préparer en amont et gérer au quotidien une classe pour y « personnaliser » la pédagogie ?
Voilà quelques questions, parmi bien d'autres, auxquelles Sylvain Connac répond dans cet ouvrage. Il le fait avec l'expérience d'un praticien et l'expertise d'un chercheur. Il le fait en proposant aussi bien des repères théoriques que des exemples concrets. Il le fait - et c'est une des grandes originalités du livre - en mettant le lecteur en « situation personnalisée de formation pédagogique ». Chaque enseignant trouvera donc ici les moyens d'avancer, avec ses collègues, vers des pratiques pédagogiques plus justes et efficaces. Avec les propositions de Sylvain Connac, l'hétérogénéité de la classe n'est plus un problème insoluble, c'est une formidable ressource.
Philippe Meirieu
Les pédagogies coopératives sont plébiscitées par les enseignants depuis plusieurs années. Mais instaurer une véritable organisation coopérative ne s'improvise.
Sylvain Connac, expert reconnu, propose un ouvrage concret pour :
- Préparer les enseignants aux logiques de la coopération.
- Former tous les élèves à coopérer et à apprendre avec plaisir.
Un livre très concret dans le lequel le lecteur peut tester sa compréhension du sujet grâce à de nombreux, tests, et fiches d'évaluation.
Oui, la pédagogie coopérative, issue de « l'Éducation nouvelle » et des « méthodes actives », a pour projet inlassable de transmettre des savoirs. Non, elle ne confond pas le bricolage permanent avec le véritable apprentissage... Oui, le maître y assume son autorité. Non, elle n'a rien à voir avec le spontanéisme libertaire... Oui, elle s'attache à construire des outils précis et des démarches rigoureuses. Non, elle ne s'enferme pas dans un jargon technocratique... Il faut expliquer que la pédagogie coopérative est en phase avec les connaissances dont nous disposons aujourd'hui sur les apprentissages, le développement de la personne et le fonctionnement des groupes. Il faut rappeler que c'est aussi un projet porteur des valeurs de solidarité et de liberté. Il faut souligner qu'il s'agit bien, ici, de travailler, en même temps, au quotidien et dans le moindre geste, à articuler transmission et émancipation.
Voilà tout ce que fait l'ouvrage-somme de Sylvain Connac. Véritable manuel de pédagogie pour l'école primaire, « Apprendre avec les pédagogies coopératives » va aussi plus loin : les apports théoriques et les exemples concrets s'y nourrissent réciproquement, un ensemble complet d'outils y est présenté couvrant aussi bien les objectifs d'apprentissage que l'organisation de la classe, la construction de l'autonomie que l'accès à la pensée réfl exive. Des références historiques, des expériences de classes et d'école, des tableaux synthétiques, un lexique complet des principales notions complètent ce livre.
Cet ouvrage fondamental, on se demandera après l'avoir lu, comment on a pu s'en passer. « Apprendre avec les pédagogies coopératives » deviendra une référence obligé pour les praticiens, comme pour les chercheurs et les formateurs.
Oui, la pédagogie coopérative, issue de « l'Éducation nouvelle » et des « méthodes actives », a pour projet inlassable de transmettre des savoirs. Non, elle ne confond pas le bricolage permanent avec le véritable apprentissage... Oui, le maître y assume son autorité. Non, elle n'a rien à voir avec le spontanéisme libertaire... Oui, elle s'attache à construire des outils précis et des démarches rigoureuses. Non, elle ne s'enferme pas dans un jargon technocratique...
Il faut expliquer que la pédagogie coopérative est en phase avec les connaissances dont nous disposons aujourd'hui sur les apprentissages, le développement de la personne et le fonctionnement des groupes. Il faut rappeler que c'est aussi un projet porteur des valeurs de solidarité et de liberté. Il faut souligner qu'il s'agit bien, ici, de travailler, en même temps, au quotidien et dans le moindre geste, à articuler transmission et émancipation.
Voilà tout ce que fait l'ouvrage-somme de Sylvain Connac. Véritable manuel de pédagogie pour l'école primaire, « Apprendre avec les pédagogies coopératives » va aussi plus loin : les apports théoriques et les exemples concrets s'y nourrissent réciproquement, un ensemble complet d'outils y est présenté couvrant aussi bien les objectifs d'apprentissage que l'organisation de la classe, la construction de l'autonomie que l'accès à la pensée réflexive. Des références historiques, des expériences de classes et d'école, des tableaux synthétiques, un lexique complet des principales notions complètent ce livre.
Cet ouvrage fondamental, on se demandera après l'avoir lu, comment on a pu s'en passer. « Apprendre avec les pédagogies coopératives » deviendra une référence obligé pour les praticiens, comme pour les chercheurs et les formateurs.
Partant du constat que, souvent, les relations entre les enfants au sein d'une classe sont trop faiblement exploitées, Sylvain Connac défend l'idée que les enseignants se privent là d'une richesse à exploiter. Ce livre s'adresse à quiconque souhaite introduire ou développer de la coopération au sein de sa classe. Cette notion de coopération s'inscrit dans la filiation des mouvements Freinet, de l'éducation nouvelle, et des pédagogies actives.
Ainsi, lorsque des enfants s'entraident, un climat de sérénité s'installe dans le groupe en même temps qu'augmentent les apprentissages. On aboutit donc à un fonctionnement de classe où les élèves ne s'ennuient pas, apprennent à travailler avec d'autres dans un esprit de solidarité, où la coopération remplace la compétition. Ce faisant, ils sont en mesure d'acquérir l'ensemble des connaissances relatives au stade de leur scolarité.
L'ensemble livre du maître et cahier de l'élève propose une démarche d'acquisition de l'orthographe identique aux autres volumes de la série "Je mémorise... et je sais écrire des mots". Structurée sur deux années, elle permet de renouveler l'intérêt des élèves des classes multiniveaux de CM1-CM2.
Conçu par une équipe de pédagogues et de spécialistes, ce livre présente les pédagogies Freinet clairement et simplement. Uniques en leur genre, ces pédagogies émancipatrices, coopératives et non autoritaires favorisent la confiance en soi et la responsabilité. Les techniques Freinet sont fondées sur la création libre : textes, dessins, correspondance interscolaire, imprimerie, journal d'enfants, etc.
Elles visent l'acquisition vivante des connaissances, la valorisation des progrès, l'ouverture et l'épanouissement. Riche de nombreux témoignages d'enseignants, cet ouvrage propose un répertoire de pratiques diverses à mettre en oeuvre avec les enfants, en classe et à la maison.
Une équipe d'experts - Un panorama complet - Des pistes concrètes
Qu'entend-on par coopération, comment organiser le travail en groupe et l'entraide, comment organiser l'aide et le tutorat, quels projets collectifs avec la coopération ?
Cet ouvrage répond à ces questions grâce à :
Une synthèse des réflexions et des pratiques, une définition des notions, un tour d'horizon de l'organisation des formes coopératives, symétriques (entraide et travail de groupe) ou dissymétriques (aide et tutorat), une présentation détaillée de projets collectifs (conseils d'élèves, jeux coopératifs, réseaux d'échanges de savoirs).
L'auteur, Sylvain Connac, défend la thèse d'une nécessaire didactisation de la coopération pour espérer améliorer les apprentissages des élèves, dans leur diversité.
Oui, la crise sanitaire, la longue fermeture des écoles et la « continuité » improvisée dans l'urgence vont avoir forcément des effets sur le fonctionnement de notre école.
L'enseignement à distance s'est développé, mais surtout on a pu voir une grande créativité chez les acteurs du monde éducatif et des nouvelles relations avec les élèves et leurs familles. La lente et difficile réouverture de mai juin révèle à contrario ce qui rend l'école « présentielle » indispensable.
Mais au delà, on voit aussi l'importance de nombreuses questions auxquelles l'école doit prendre part : le développement de l'esprit critique, la coopération entre élèves qui met en avant la solidarité et la construction commune de projets, la prise de conscience de notre environnement et de la nécessité de le préserver, une éducation à l'incertitude...
Un livre pour que l'école change, ne fasse pas semblant, dans son fonctionnement, ses pratiques et sa place dans la société.
Recherche collaborative en école primaire.
40 praticiens-chercheurs.
Les enseignants sont condamnés à vivre avec une injonction paradoxale terrible : celle d'accompagner les élèves dans leurs apprentissages (ce qui est le propre de l'acte d'enseigner) et évaluer leurs acquis, au risque de décourager celles et ceux qui ne parviennent pas à atteindre facilement les exigences scolaires.
C'est pour essayer de dépasser ce paradoxe éducatif qu'un collectif de professeurs des écoles, de formateurs et de chercheurs s'est constitué. Sa raison d'exister était, dès le départ, d'étudier les organisations pédagogiques qui permettaient d'évaluer le travail d'élèves sans prendre le risque de décourager les plus fragiles.
Il fallait donc faire le deuil, au moins en partie, de notre culture d'évaluation habituelle, articulant le célèbre triptyque : évaluations diagnostique, formative et sommative. Rapidement, la coopération entre élèves est apparue comme pertinente pour faciliter cette périlleuse ambition, les logiques « d'évaluation pour apprendre » ont été étudiées, le principe de boucle évaluative a été mis en oeuvre et les enseignants se sont lancés dans des dynamiques importantes de changement.