Filtrer
Support
Éditeurs
Langues
Folio
-
Victor Hugo nous fait entrer dans la tête d'un condamné à mort qui attend son exécution. On ignore qui il est, quel crime il a commis. Car l'auteur ne veut pas débattre mais montrer l'horreur et l'absurdité de la situation. Son texte a une telle puissance de suggestion que le lecteur, s'identifiant au narrateur, partage avec lui l'angoisse et les vaines espérances. Réquisitoire le plus véhément jamais prononcé contre la peine de mort, ce roman est aussi une admirable leçon d'écriture et d'humanité.
-
Édition comprenant une préface, une chronologie de Victor Hugo et du roman, une bibliographie, des chapitres écartés par l'auteur et des notes
-
Nouvelle édition en 2009
-
«Qu'est-ce que Les Contemplations ? C'est ce qu'on pourrait appeler, si le mot n'avait quelque prétention, Les Mémoires d'une âme. Ce sont, en effet, toutes les impressions, tous les souvenirs, toutes les réalités, tous les fantômes vagues, riants ou funèbres, que peut contenir une conscience, revenus et rappelés, rayon à rayon, soupir à soupir, et mêlés dans la même nuée sombre. C'est l'existence humaine sortant de l'énigme du berceau et aboutissant à l'énigme du cercueil ; c'est un esprit qui marche de lueur en lueur en laissant derrière lui la jeunesse, l'amour, l'illusion, le combat, le désespoir, et qui s'arrête éperdu "au bord de l'infini". Cela commence par un sourire, continue par un sanglot, et finit par un bruit du clairon de l'abîme. Une destinée est écrite là jour à jour.» Victor Hugo (Guernesey, 1856).
-
Paris et ses prisons, ses égouts. Paris insurgé : le Paris des révolutions, des barricades sur lesquelles fraternisent les hommes du peuple. Paris incarné à travers la fi gure de Gavroche, enfant des rues effronté et malicieux. Hugo retrace ici avec force les misères et les heures glorieuses des masses vivantes qui se retrouvent. Les événements se précipitent, les personnages se rencontrent, se heurtent, s'unissent parfois, à l'image de Cosette et de Marius. L'histoire du forçat évadé et de la petite miséreuse symbolise quelque chose de plus grand : avec Les Misérables, Hugo réalise enfin l'esprit du peuple.
-
Paris et ses prisons, ses égouts. Paris insurgé : le Paris des révolutions, des barricades sur lesquelles fraternisent les hommes du peuple. Paris incarné à travers la fi gure de Gavroche, enfant des rues effronté et malicieux. Hugo retrace ici avec force les misères et les heures glorieuses des masses vivantes qui se retrouvent. Les événements se précipitent, les personnages se rencontrent, se heurtent, s'unissent parfois, à l'image de Cosette et de Marius. L'histoire du forçat évadé et de la petite miséreuse symbolise quelque chose de plus grand : avec Les Misérables, Hugo réalise enfin l'esprit du peuple.
-
L'Angleterre a connu, cent quarante ans avant la France, une révolution, un parlement régicide, une république et une restauration fertile en règlements de comptes. Victor Hugo a choisi ce dernier épisode pour brosser un tableau épique de l'aristocratie anglaise à travers la destinée extraordinaire de Gwynplaine, l'Homme qui Rit.À la fois roman d'aventures, exposé historique et social, drame injouable et poème visionnaire, ce roman est le plus fou de tous les romans de Hugo. C'est aussi le plus riche de toutes les obsessions de son auteur. On a cru pouvoir, à son propos, citer Freud et le surréalisme.Le bateau pris dans la tempête, la vision du pendu servant de vigie, la cabane-théâtre des saltimbanques, les tirades philosophiques d'Ursus, les machinations du traître Barkilphedro, la chirurgie monstrueuse d'Hardquanonne, le portrait de la princesse perverse, l'or des palais et le scandale à la Chambre des lords sont, plus que des morceaux de bravoure, des morceaux d'anthologie.
-
S'inspirant du cas d'un homme exécuté à Paris en 1832, et quelques années après Le Dernier Jour d'un Condamné, Victor Hugo écrit un nouveau plaidoyer contre la peine de mort. Il dénonce la misère qui frappe les classes laborieuses et l'enchaînement fatal qui les conduit au crime. Pour lui, ce n'est pas l'individu qu'il faut condamner, c'est la société qu'il faut réformer. Dans un débat toujours actuel, Hugo prône l'éducation contre la prison.
-
93 conclut le dialogue que Hugo a poursuivi toute sa vie avec la Révolution. 93, c'est la Convention, «assemblée qui a eu un duel avec la royauté comme Cromwell et un duel avec l'univers comme Annibal» et qui a «tranché le noeud gordien de l'histoire». Immense fresque épique, 93 est aussi l'histoire de trois hommes. Lantenac, l'homme du roi et de tout l'honneur de l'ancienne France. Cimourdain, le génie austère et implacable de la Révolution. Entre eux Gauvain, neveu de Lantenac et fils spirituel de Cimourdain, aristocrate passé au peuple.
-
Sur l'île de Guernesey vit Gilliatt, un marin rendu farouche par la bêtise des hommes. Un jour, la jolie Déruchette se plaît à tracer les lettres de son nom dans la neige : il y voit une promesse. C'est dans ce corps robuste qui n'avait jamais aimé que grandit alors une tendre passion pour la jeune femme. Lorsque l'oncle de cette dernière, victime d'un escroc, perd son bateau à vapeur, prodige technique désormais englouti, Déruchette promet d'épouser celui qui bravera les flots pour récupérer le moteur. Le sort de Gilliatt est scellé : c'est de la mer que dépendra son bonheur. Mais si son héroïsme venait à le rendre digne de la main de Déruchette, lui suffirait-il à gagner un coeur insouciant et volage ? Publié en 1866 alors que Victor Hugo est en exil, ce grand récit tragique est un magnifique roman de la solitude : celle du héros confronté aux forces de la nature.
-
Les Misérables : D'après la comédie musicale
Victor Hugo
- Folio
- Folio Classique
- 7 Novembre 2024
- 9782073084330
Sorti du bagne, Jean Valjean cherche la rédemption, mais la société lui refuse ce pardon. Pour porter secours à Cosette, il ne lui reste plus qu'à renoncer à son identité. Mais pour sauver son âme, il devra accepter le poids d'un nom resté trop longtemps inavoué. Ponctué par les voix de Paris et la musique de ses rues, Les Misérables compose le chant éraillé du peuple en armes.
-
Don Salluste a séduit une suivante de la reine d'Espagne qui l'a exilé. Dès lors, il n'a qu'un mot à l'esprit : vengeance. Ayant surpris une confidence de son valet Ruy Blas qui nourrit en secret une passion pour la souveraine, il décide d'en tirer profit... Salluste fait prendre à l'honnête Ruy Blas l'identité de Don César, un cousin ruiné que l'on ne voit plus au palais. Le valet gravit les marches d'un pouvoir corrompu et gagne peu à peu le coeur pur de la reine. Mais saura-t-il surmonter les calculs vengeurs de Salluste ? Porté par de hautes valeurs politiques et amoureuses, Ruy Blas est pourtant le bouc-émissaire d'une réalité flétrie par le vice. Il incarne ainsi le héros romantique par excellence.
-
Texte extrait du volume Théâtre complet, I (Bibliothèque de la Pléiade)
-
«D'abord destiné à la troisième partie des Misérables, et originellement intitulé Les Fleurs, ce texte a été retiré du manuscrit, écarté mais non oublié, l'auteur souhaitant le réserver pour un autre projet, «mon travail sur L'Âme», note-t-il. Preuve que ces pages, venues du roman de 1862, portées par les silhouettes difformes des voleurs et des escarpes, se détachent et regardent vers un autre horizon ; elles désignent un plan supérieur, idéal, spirituel et métaphysique, auquel Hugo entendait sans doute consacrer les dimensions d'un livre. Retenons simplement l'impératif qui s'en dégage : scruter le fond de l'âme. Et pour ce faire, procéder par degrés, aller du fini à l'infini, de l'immanent au transcendant.» Henri Scepi. «Prostitution, vice, crime, qu'importe ! La nuit a beau s'épaissir, l'étincelle persiste. Quelque descente que vous fassiez, il y a de la lumière. Lumière dans le mendiant, lumière dans le vagabond, lumière dans le voleur, lumière dans la fille des rues. Plus vous vous enfoncez bas, plus la lueur miraculeuse s'obstine.»
-
«Tout s'est éteint, flambeaux et musique de fête. Rien que la nuit et nous ! Félicité parfaite ! Dis, ne le crois-tu pas ? Sur nous, tout en dormant, La nature à demi veille amoureusement. La lune est seule aux cieux, qui comme nous repose, Et respire avec nous l'air embaumé de rose ! Regarde : plus de feux, plus de bruit. Tout se tait. La lune tout à l'heure à l'horizon montait, Tandis que tu parlais, sa lumière qui tremble Et ta voix, toutes deux m'allaient au coeur ensemble ; Je me sentais joyeuse et calme, ô mon amant ! Et j'aurais bien voulu mourir en ce moment.» (Acte V, scène 3)
-
Racontant la révolte des esclaves de Saint-Domingue en 1791, le premier roman de Hugo est un roman d'aventures visionnaire, foisonnant et baroque. En même temps que Bug-Jargal se bat pour l'affranchissement des siens, Hugo entend se libérer de l'esclavage des conventions littéraires. Un livre sur la révolte doit s'écrire dans une langue révoltée. Dans ce roman riche en abîmes et fertile en monstres, Hugo est révolutionnaire, et ne le sait pas encore.
-
Le Rhin est un voyage imaginaire où la littérature prend une dimension monumentale. Se présentant sous forme de lettres adressées «à un ami», le récit invite le lecteur à un voyage sur le Rhin qui, en réalité, ne s'est jamais déroulé ainsi. Hugo y décrit des paysages et des sites qu'il n'a pas toujours vus, mais qu'il a découverts dans les livres ou grâce à la peinture. Qu'importe la vérité ! L'invention est sublimée pour composer un parcours où les voix des grandes figures historiques se mêlent à celles des héros du folklore local. Entre récit de voyage et poème épique, Hugo se joue du lecteur pour mieux l'émerveiller. En explorant villages, châteaux, cathédrales et ruines, il rend vivante l'histoire du continent européen. Hugo s'est voulu historien, philosophe, poète, politique, épistolier, diariste, romancier, dramaturge : Le Rhin est le livre où il occupe tour à tour chacun de ces rôles. Tel le voyage de Delacroix en Afrique du Nord ou celui de Nerval en Orient, Le Rhin a tout d'un texte mythique. Cette première édition en poche est l'occasion de le découvrir.
-
De Venise à Palerme, un nom résonne comme une sourde menace : celui de Lucrèce Borgia, fille de pape, incestueuse, empoisonneuse et meurtrière. Lors du carnaval, Lucrèce se cache sous une fausse identité afin de pouvoir approcher son fils, Gennaro, qui pense être orphelin. Démasquée par les amis de Gennaro, elle est insultée et humiliée, avant d'être accusée d'adultère par son mari, le duc Alphonse d'Este. Face à cet affront, la fureur de la duchesse sera-t-elle à la hauteur de sa réputation ? Tout en mettant en scène le pouvoir mythique et fascinant de la famille Borgia, Victor Hugo fait de Lucrèce une héroïne tragique, une mère bafouée qui cherche à se venger, archétype de la femme monstrueuse depuis l'Antiquité, au même titre que Phèdre ou Médée.
-
Quatrième livre des Contemplations, Pauca meae fait basculer le recueil d'un autrefois préservé vers l'aujourd'hui du deuil. Ensemble cohérent consacré à la mort de Léopoldine, il regroupe nombre des chefs-d'oeuvre de la veine élégiaque hugolienne, de « Trois ans après » à « Demain dès l'aube ».Nouveaux programmes de français des classes de Secondes : « La poésie au XIXe siècle : du romantisme au symbolisme ».
-
Nous pensions avoir tout lu de Victor Hugo. Ses vers, appris par des générations d'élèves. Ses pièces, jouées par des générations d'acteurs. Ses romans, lus par des générations de lecteurs à travers le monde. Et sans doute un grand écrivain français, qui eut droit aux honneurs nationaux, appartient à chacun. Mais nous connaissons moins le Victor Hugo intime. Nous l'avions vu en père inconsolable après la mort de sa fille en 1843, en grand-père débonnaire en 1877. Nous le découvrons ici, à trente et un ans, en amant passionné.Cette édition regroupe pour la première fois des documents en grande partie inédits, tous conservés dans des collections privées, qui témoignent des deux premières années de l'extraordinaire relation entre Victor Hugo et Juliette Drouet. Le volume comprend également un choix de poèmes et de scènes théâtrales inspirés à l'écrivain par son amante.Les deux carnets rédigés par Victor Hugo et le cahier tenu par Juliette Drouet sont intégralement reproduits en fac-similés et en transcription.
-
Dossier et notes par Olivier Decroix. Lecture d'image par Sophie Barthélémy
-
De quoi s'agit-il ? D'un François Ier libertin et jouisseur, oublieux de ses devoirs, séduisant toutes les femmes, les violant même parfois, et de son valet, Triboulet, un fou méchant à la cour et mélancolique en privé, un père exclusif et jaloux d'une fille encore vierge.
De cette pièce, Verdi a tiré un de ses chefs-d'oeuvre, Rigoletto.
-
Nouvelle édition en deux volumes en 1997
-
Dans l'Italie du XVI? siècle, Angelo est le gouverneur de Padoue, tout-puissant en apparence. Car au-dessus de lui plane le pouvoir ténébreux et menaçant de Venise. Angelo est d'abord tyran chez lui en tant qu'époux despotique de Catarina. Soumise aux lois du mariage d'intérêt, la patricienne Catarina ne connaît l'amour qu'auprès de Rodolfo, un jeune homme qu'aime aussi une comédienne et courtisane, la Tisbe, amante d'Angelo. Dans l'ombre de ces quatre personnages se glisse l'inquiétant Homodei, figure de l'envie et agent de la vengeance. Face à Catarina et à la Tisbe, en qui se résume la condition des femmes, se dressent ainsi trois hommes que guide une inquiétante pulsion mortifère.Cette pièce historique, qui mêle drame politique et tragédie domestique, montre des êtres pris au piège d'un terrifiant univers d'oppression, de surveillance et de délation, où s'immiscent le désir et la passion.