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Prix
William Butler Yeats
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« Nous serions vite loin de la rose et du lys et de la turbulence des flammes, Si nous n'étions que de blancs oiseaux, mon amour, portés sur l'écume de la mer ! ».
William Butler Yeats est considéré comme le plus grand poète irlandais du XXe siècle. Les poèmes qui constituent cette anthologie illustrent la prodigieuse capacité de renouvellement de son oeuvre : depuis les premiers vers de jeunesse, proches du romantisme et imprégnés du folklore irlandais, jusqu'à ceux de l'âge mûr résolument tournés vers la modernité.
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Quarante-cinq poèmes / la résurrection
William Butler Yeats
- Gallimard
- Poesie Gallimard
- 5 Octobre 1993
- 9782070327805
«Au seuil de ce livre de traductions j'ai d'abord et surtout le désir de dire l'admiration et bientôt l'affection qui m'ont porté vers cette oeuvre que je voudrais qui vive dans notre langue ; et même celui d'indiquer que cette attention est allée à un texte, bien sûr, mais plus encore à une personne, tant c'est le propre de Yeats d'être présent dans chacune de ses paroles d'une façon si intense et, pourrait-on croire, si transparente qu'on ne peut le lire sans se prêter à son drame, lequel d'ailleurs ne contredit pas sa recherche de poésie : plutôt l'a-t-il dirigée. Yeats ne s'est pas dérobé à l'écriture, à ses prestiges, à ses pièges ; mais il est aussi celui qui, à de grands moments, s'en dégage, comme s'il n'oubliait jamais que les valeurs de l'existence vécue sont de plus de poids pour l'esprit que les labyrinthes pourtant sans nombre qui s'entrouvrent parmi les mots.» Yves Bonnefoy.
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La rose secrete ; les histoires de Hanrahan le Roux
William Butler Yeats
- Klincksieck
- De Natura Rerum
- 5 Avril 2024
- 9782252047453
Cité parmi les plus grands poètes du XXe siècle, William Butler Yeats s'est frayé un chemin envoûtant dans le folklore irlandais, pavé de contes intemporels qui mêlent la prose à la poésie.
Dans ces contrées où les roses cultivent leur secret, on croise des pendus qui chantent face à des moines vengeurs, des amoureux maudits et des hommes-oiseaux, des chevaliers oubliés et des magiciens aux mains de bruyères. On croise aussi Hanrahan le Roux, « maître d'école en plein air », poète à la langue vive condamné à vagabonder, intranquille et à demi-fou, après avoir déçu les avances d'Echtge des montagnes, une divinité endormie veillée par les grandes Sidhes.
Les Sidhes, sentinelles surnaturelles et ambivalentes, sont issues des légendes gaéliques médiévales. Elles veillent dans la pénombre des forêts, des montagnes et des lacs. Elles ont choisi Yeats comme messager. Là réside sans doute la magie de ces récits qui, dans leur évocation d'une nature pleine de métamorphoses et de mystères, font briller à nouveau les lueurs animistes de nos origines.
Notre édition est illustrée par une sélection de cartes de tarot divinatoire Rider-Waite, publié en 1909 et devenu mythique depuis. Les cartes ont été dessinées par l'artiste britannique Pamela Colman Smith qui participa, aux côtés de W. B. Yeats, au renouveau artistique du tout début du XXe siècle. -
"John Sherman", publié en 1891, est le troisième livre de Yeats et sa seule incursion dans le domaine du roman. Il ne fut réédité qu'une seule fois de son vivant, en 1908, aussi est-il resté longtemps méconnu. Ce roman aux fortes résonances autobiographiques raconte l'histoire d'un jeune Irlandais oisif qui, dans une petite ville de province, vit dans la compagnie de sa mère et cherche sa voie sans savoir comment employer ses dons. Cette jeunesse heureuse et oisive est interrompue quand son riche oncle, courtier en transports maritimes à Londres, lui enjoint de venir travailler à ses côtés. Sa meilleure amie, une fille de pasteur, l'ayant vivement encouragee à accepter le poste, John Sherman s'installe à Londres avec sa mère. Son physique avantageux ne tarde pas à lui valoir les faveurs d'une riche héritière. Le voici fiancé, mais son destin est-il vraiment de s'intégrer à la bonne société victorienne? Au terme d'un parcours initiatique qui dément l'apparence réaliste du récit, John Sherman, bien que protestant, prendra conscience que son identité d'Irlandais est inscrite au plus profond de lui.
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Voici un nouveau choix de poèmes de W. B. Yeats dont certains étaient encore inédits en français : des poèmes romantiques de ses débuts aux poèmes ésotériques et visionnaires du grand âge, cette anthologie condense en fait tout ce qui est essentiel dans la poésie de Yeats, ce qui en fait le ton unique et irremplaçable, du sentiment dépouillé de la nature occidentale d'Irlande aux complexes constructions mentales d'une culture de retour à ses sources orientales, sans oublier les poèmes d'amour tour à tour triomphants ou désespérés de celui qui y consacra sa vie. Vingt-trois poèmes qui trouvent une autre unité en français cette fois-ci, celle que leur donne Fouad El-Etr, leur traducteur.
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Seul un poète peut traduire un poète comme Yeats et c'est ce qu'a fait Fouad El-Etr, dont le choix de poèmes romantiques, même empruntés à des recueils différents parus de 1898 à 1939, préserve l'unité que leur donne l'inspiration amoureuse et laisse entendre la douce voix lyrique qui alternait chez lui avec la voix de la tension passionnée et de l'extase tragique. Les figures féminines qui ont traversé la vie et l'oeuvre du poète sont toutes convoquées : Maud Gonne qui lui donna Jamais ne donnez tout le coeur et Ô n'aimez pas trop longtemps et sa fille Iseult, qu'il demanda aussi, avec le même insuccès, en mariage, et pour laquelle il écrivit À une jeune fille et Deux ans plus tard ; Anne Gregory dont un poème porte, en l'honneur de ses « blonds cheveux », le prénom et le nom, sans oublier Margot Ruddock, une jeune actrice et poétesse qui lui inspira la légendaire Douce danseuse devenue folle et qui fut internée après avoir dansé seule, prise de délire, sur une plage près de Barcelone.
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À la source de l'épervier / Le Heaume vert / Sur le rivage de Baile / La Seule Jalousie d'Emer / Le Sablier / La Licorne des étoiles / L'Actrice Reine /Ce que rêvent les os / Le Calvaire / Le Chat et la Lune (Traduits de l'irlandais par Jacqueline Genet)
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Ainsi parlait Tome 28 : W.B. Yeats : dits et maximes de vie
William Butler Yeats
- Éditions Arfuyen
- Ainsi Parlait
- 15 Avril 2021
- 9782845903098
Prix Nobel de littérature en 1923, William Butler Yeats (1865-1939), est l'un des plus grands écrivains irlandais. Mais si on nom est célèbre, si son oeuvre est placée très haut, qui lit pourtant ses livres ?
Les oeuvres des plus grands écrivains ont pourtant quelque chose de précieux à nous dire : « La littérature, écrit-il, est toujours personnelle, elle est toujours la vision qu'a du monde un seul homme, l'expérience d'un seul homme » Et, dans leur singularité, elles s'adressent à tous : « La littérature est, à mon sens, la grande puissance enseignante du monde, l'ultime créatrice de toutes les valeurs. » C'est le propos même de la collection Ainsi parlait.
Yeats a abordé tous les genres : essais, théâtre, poésie, mais aussi articles et correspondances. Ses thèmes sont marqués à la fois par la passion de comprendre et l'inquiétude spirituelle ainsi que par le goût de la scène et l'amour de l'Irlande pour l'indépendance de laquelle il n'a cessé de militer Fasciné par la vie et le mystère du monde, il déteste le dogmatisme et l'intellectualisme. Dans une langue simple, sans jargon ni abstractions, il bouscule les certitudes. Ici, comme le théâtre baroque, masques et métamorphoses sont omniprésents.
Très impliqué dans le mouvement nationaliste, Yeats fut profondément bouleversé par l'Insurrection de Pâques en 1916 et par sa sanglante répression. Les Cygnes sauvages à Coole (1919), écrits à la suite de ce traumatisme, ouvrent une nouvelle période dans sa création, celle de sa maturité.
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Wellington par son mariage, résidant le plus souvent au manoir de Penn-in-the-Rocks, dans le Sussex, mais séparée de son mari depuis 1922 et très affranchie des règles de son milieu d'origine, elle fut l'une des figures importantes de la vie intellectuelle de son temps, éditrice d'un almanach littéraire et collaborant avec Leonard et Virginia Woolf à la Hogarth Press en tant que directrice d'une collection de poésie.
Les lettres qu'elle reçut de Yeats, de mai 1935 jusqu'à la mort de celui-ci en décembre 1938, traduites ici pour la première fois en français, sont un témoignage exceptionnel : alors qu'il était en train de renouveler une dernière fois en profondeur sa poétique et d'écrire quelques-uns de ses plus beaux poèmes, le vieux poète, se sentant en confiance, tira pour son amie les leçons de toute une vie d'écriture et de méditation, prodigant en outre réflexions et conseils littéraires. Au faîte de sa gloire depuis qu'il avait reçu le Prix Nobel de littérature en 1923, considéré comme le grand écrivain irlandais par excellence mais aussi unanimement reconnu comme un des plus grands poètes de son époque, Yeats, dans ces lettres, ne quête aucunement l'approbation ni l'admiration mais privilégie au contraire le dialogue et la controverse, s'efforçant au passage de lutter contre son propre pessimisme face à la catastrophe historique qu'il sent approcher.
Ce livre est d'autant plus précieux que, lorsqu'elle l'édita en 1940, Dorothy Wellesley ajouta aux lettres de Yeats les notes qu'elles avait prises lors de ses conversations avec lui. Loin d'être réservé aux seuls connaisseurs de la poésie de Yeats ou de ne constituer qu'un document d'époque, ce volume offre une réflexion de premier plan sur l'expérience de la poésie vue par un poète majeur du 20e siècle.
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Qu'on me permette seulement de dire aux lecteurs de ces poèmes que j'invite à pénétrer dans l'intimité de yeats quelle est, de toutes les forces qui animent son oeuvre comme la vie anime un être, celle qui m'a paru de façon surprenante, insistante, violente, le mieux exprimer sa personnalité, celle qui, au fil des traductions, a presque guidé ma plume ; cette force c'est l'amour, un amour irrationnel, passionné, total, oui absolu pour la vie, évidemment - mais cela est banal de le dire d'un poète - mais bien plus précisément pour les femmes.
Yeats est en effet un grand, un extraordinaire amoureux. jean briat.
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Autobiographie - ii - le fremissement du voile
William Butler Yeats
- Mercure de France
- 30 Août 1995
- 9782715219137
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Publié en 1893, Le Crépuscule celtique du grand poète irlandais William Butler Yeats, prix Nobel de Littérature en 1923, est un recueil d'anciens contes et de légendes populaires gaéliques, que l'auteur s'est employé à rassembler comme l'avaient fait les frères Grimm avant lui. Dans cette mouvance qui, à la fin du dix-neuvième siècle, montre un intérêt prononcé pour le folklore, que celui-ci soit celtique ou scandinave, et pour la tradition orale et écrite qui en a perpétué le souvenir, Yeats ressuscite un ensemble de mythes, où la réalité irlandaise est pénétrée de surnaturel, qui expriment, selon lui, l'âme de la nation, l'originalité d'un peuple et de sa culture et favorisent l'idée de l'indépendance. Au-delà de leur indéniable valeur littéraire, les textes rassemblés dans ce Crépuscule celtique auront ainsi contribué à réveiller l'âme du peuple irlandais encore sous le joug britannique et oeuvré considérablement au renouveau celtique dont Yeats fut sans doute le principal barde.
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Tome 1 :
La Comtesse Cathleen - Traduit de l'irlandais par Jacqueline Genet La Terre du Désir du Coeur - Traduit de l'irlandais par Jacqueline Genet Cathleen Ni Houlihan - Traduit de l'irlandais par Jacqueline Genet Le Pot de bouillon - Traduit de l'irlandais par Jacqueline Genet Le Seuil du palais du roi - Traduit de l'irlandais par Jacqueline Genet Les Ombres sur la mer - Traduit de l'irlandais par Jacqueline Genet Deirdre - Traduit de l'irlandais par Jacqueline Genet
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W.B. Yeats : Prose inédite Tome 1 : Mythe, Folklore, Religion, Occultisme
William Butler Yeats
- Pu De Caen
- 1 Février 1995
- 9782905461407
Ce livre illustre le renouveau des anciens mythes gaéliques et du folklore, élément essentiel de la Renaissance irlandaise et matériau de la création yeatsienne. L'auteur est attiré par ces créations de l'imaginaire. Pour lui, l'oeuvre d'un bon folkloriste s'apparente par sa « sympathie imaginative » à celle du poète. La magie et les théories occultes le confirment dans son interprétation du folklore. Des liens étroits unissent morts et êtres surnaturels. Son intérêt pour les fées et le passé légendaire est bien plus que l'exploitation d'un exotisme littéraire : il s'intègre dans sa recherche d'un système qui confond néoplatonisme, occultisme, religions, philosophies orientales. À partir du monde des paysans irlandais, il trouve la philosophie qui, pour lui, donne un sens au monde et les images de sa poésie.
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W.B. Yeats : Prose inédite Tome 2 : Vie publique et Nationalisme
William Butler Yeats
- Pu De Caen
- 1 Février 1995
- 9782905461469
Le poète pose ici son regard sur la civilisation contemporaine, de 1890 à 1932. Il évoque des personnalités historiques, Parnell, O'Leary, Kevin O'Higgins..., des événements comme la visite des souverains britanniques en Irlande, des mouvements qui ont profondément marqué le pays : Ligue gaélique, Société littéraire irlandaise... Il exprime son point de vue sur des questions d'actualité tel le divorce ou le projet de loi de censure, ou sur des problèmes fondamentaux en Irlande, tel l'enseignement obligatoire du gaélique. Mais les observations politiques et esthétiques se mêlent et Yeats s'intéresse à la vie intellectuelle de Dublin, se fait l'écho de la polémique sur « La nouvelle bibliothèque irlandaise » et consacre un bon nombre d'articles à la collection d'impressionnistes de Hugh Lane que se sont disputée l'Irlande et l'Angleterre. Ses réflexions s'étendent aussi à l'Amérique et plongent dans le passé lorsqu'il réfléchit sur les origines de son pays ou s'attarde sur le XVIIIe siècle et montre la lente maturation du Renouveau celtique. En même temps qu'un document sur l'époque, nous avons ici une mine de renseignements sur le poète et sur ses préférences qui éclairent fort utilement sa poésie.
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W.B. Yeats : Prose inédite Tome 3 : Critique littéraire et artistique
William Butler Yeats
- Pu De Caen
- 1 Février 1995
- 9782905461513
Cet ouvrage présente une vaste fresque intellectuelle de l'époque qui satisfera tous ceux qui sont curieux d'histoire littéraire. Yeats entreprend de faire connaître la littérature anglo-irlandaise et s'efforce de définir une tradition littéraire irlandaise. Mais son regard ne s'arrête pas à la seule Irlande ; il englobe les écrivains britanniques ou français contemporains, tels que les décadents du Club des Rimailleurs ou Verlaine qu'il rencontre à Paris en 1897. Il évoque aussi les grands auteurs chez qui il puise son inspiration, Blake en particulier, qui est l'un de ces « hommes d'imagination », de ces « prophètes de Dieu », « le plus représentatif de tous les visionnaires ».Peu à peu se dessine l'évolution de Yeats : au début la poésie doit révéler un monde meilleur ; l'oeuvre est la quête de l'âge d'or et William Morris, le modèle du poète. Cette vie de rêve s'assimile progressivement au monde spirituel : la poésie doit être libérée de tout ce qui n'est pas essences spirituelles. Sous l'influence de Blake, la littérature devient révélation : l'imagination permet d'appréhender le monde spirituel.L'auteur réfléchit également sur les grands problèmes qui se posent à l'écrivain. Son approche reste celle d'un poète comme en témoigne son style métaphorique.
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W.B. Yeats : Prose inédite Tome 4 : Critique théâtrale - Glossaire
William Butler Yeats
- Pu De Caen
- 1 Février 1995
- 9782905461537
Les efforts de Yeats pour définir une culture nationale se concentrèrent sur le théâtre. Il passe ainsi du « Crépuscule celtique » à la lumière froide du monde réel, évolution sensible aussi bien dans la prose que dans la poésie. Il s'interroge sur les fins du mouvement dramatique qu'il a initié, puis traite de problèmes d'actualité : administration du théâtre, détails de production. Son exaspération, voire son amertume, transparaît lorsqu'il dénonce les attaques dont Synge est la cible à propos par exemple de L'Ombre de la ravine ou du Baladin. Tous ces articles sur le théâtre littéraire irlandais, la plupart écrits entre 1899 et 1917, sont rédigés dans une prose plus simple et plus directe que ses articles antérieurs. Là encore on perçoit la même évolution que dans l'écriture poétique.Le dessin humoristique d'Edmund Dulac qui figure en couverture représente Yeats, marionnette énorme, dont les ficelles sont manipulées par des personnages, ce qui symbolise sans doute la situation de l'homme de théâtre à cette époque, tiré, dans une direction, par ses problèmes à l'Abbaye où les pièces populaires occupaient le temps et les efforts de la compagnie et, dans l'autre, par sa découverte d'une nouvelle forme de théâtre réservée à une élite.
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Après ce long silence propose une anthologie poétique de William Butler Yeats et emprunte son titre à un vers de l'un de ses plus beaux poèmes. La centaine de poèmes réunis dans ce volume sont empruntés à tous les recueils de Yeats et témoignent d'une vie entière en poésie.
Ils montrent les différentes sources d'inspiration de son oeuvre, le renouvellement permanent de son écriture, et l'originalité de son univers qui entremêle les mythologies, les spéculations ésotériques et son goût pour la tradition. Possédant le souffle de la tradition orale des bardes, des aèdes et des scaldes, la poésie de Yeats se caractérise par la fulgurance des images, la richesse inégalée d'une langue dont la modernité puise à même de l'héritage esthétique de son temps. Les jurés des Nobel ne s'y sont pas trompés qui ont célébré une « poésie toujours inspirée, dont la forme hautement artistique exprime l'esprit d'une nation entière. »
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La publication de ce recueil, en 1919, consacra l'entrée de yeats dans la période de sa plus grande maturité créatrice.
Ayant définitivement conquis son ton de voix le plus personnel, yeats donne ici à la poésie anglaise quelques-uns de ses chefs-d'oeuvre et, dépassant le symbolisme de sa jeunesse, trouve les métaphores fondamentales qui vont guider sa recherche jusqu'à la fin de sa vie. l'envol des cygnes dans le parc de coole, vus dans la beauté d'une heure, d'une saison, d'un lieu précis, et dont le tournoiement " en grands cercles brisés " annonce les images de spirale des recueils qui suivront, est un moment inaugural : c'est la poésie du vingtième siècle qui commence, et c'est aussi une poésie rêvée, utopique, impossible, qui révèle ici sa splendeur.
Cette première traduction intégrale d'un recueil majeur de yeats a été entièrement révisée par le traducteur à l'occasion de la présente réédition. elle constitue aujourd'hui le troisième volume, dans l'ordre chronologique, de l'intégrale des poèmes de yeats publiée aux éditions verdier.
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Autobiographie - iii - dramatis personae / alienation /la mort de synge
William Butler Yeats
- Mercure de France
- 13 Octobre 1974
- 9782715210462
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L'escalier en spirale est un livre de transition: à près de 70 ans, yeats contemple sa vie passée, multipliant les échos avec les recueils précédents ; mais aussi, sentant monter en lui une révolte irrépressible contre la vieillesse qui vient, il tente et réussit un ultime renouvellement de son art, au prix d'une remise en question qui aboutira aux derniers poèmes, posthumes.
Ce livre dont la genèse fut longue (de 1922 à 1933) contient quelques-uns des poèmes et des cycles les plus célèbres de yeats, dont plusieurs sont traduits ici en français pour la première fois, comme les chansons intitulées " paroles à mettre en musique (peut-être) ". le poète les a ordonnés de telle manière que les souvenirs des lieux marquants de sa vie aient pour contrepoint l'évocation d'une série de lieux idéaux: ainsi le célèbre poème intitulé " byzance " est-il moins une rêverie sur l'héritage byzantin qu'une préparation à la mort.
L'ésotérisme de yeats change ici de nature : sans se préoccuper de trouver des explications aux rêves qui le hantent, il laisse son imagination se déployer en visions fantastiques, et bâtir une sorte d'" éloge de la folie " en réponse aux troubles de l'histoire. les poèmes de l'escalier en spirale imposent ainsi au fil des pages la souveraine évidence de leur imaginaire. ce septième et dernier volume achève la première traduction complète en français de la poésie de w.
B. yeats (1863-1939)