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antonio somaini
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Culture visuelle : images, regards, médias, dispositifs
Andrea Pinotti
- Les Presses Du Reel
- Perceptions
- 1 Septembre 2022
- 9782378961121
Un état des lieux complet des études sur la culture visuelle, de ses origines dans l'histoire de l'art aux perspectives actuelles ouvertes par les nouvelles technologies, la réalité virtuelle et l'intelligence artificielle.
Cet ouvrage présente les concepts fondamentaux, les questions principales et les nouvelles perspectives de recherche des études sur la « culture visuelle ». Après avoir retracé les origines de cette notion dans la tradition de l'histoire de l'art et dans les théories de la photographie et du cinéma des premières décennies du XXe siècle, le livre reconstruit le développement récent, au niveau international, des visual culture studies et de la Bildwissenschaft. Les chapitres suivants proposent des outils essentiels pour étudier la dimension techniquement déterminée, mais aussi historiquement et socialement située, des images comme des formes de la vision. Les exemples analysés proviennent de contextes culturels et de périodes historiques très variés et concernent jusqu'à la réalité virtuelle et la réalité augmentée, les nouvelles images produites par l'intelligence artificielle et les nouvelles technologies de machine vision. -
La glass house de Serguei Eisenstein ; b2-66b
Antonio Somaini
- Editions B2
- Patrimoine
- 1 Octobre 2017
- 9782365090865
Le film Glass House, héritier des contreplongées spiralées du Monument à la IIIe Internationale de Tatline et contemporain de la créativité filmique d'Octobre aurait dû mettre en abyme l'Architecture et le Cinéma. Fils de l'architecte Mikhaïl Eisenstein, Sergueï Eisenstein (1898-1948) réinvente la transparence de l' espace cinématographique . Mais comme constructiviste et homme de théâtre, il entendait également scénariser la dystopie capitaliste par le biais d'une transformation sociale inspirée par les tours de verre de Mies van der Rohe et Frank Lloyd Wright.
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La haute et la basse définition des images : photographie, cinéma, art contemporain, culture visuelle
Francesco Casetti, Collectif
- Mimesis
- Images, Mediums
- 10 Juin 2021
- 9788869762512
Loin d'être une question purement technique, la question de la haute et de la basse définition des images soulève des enjeux très importants d'ordre esthétiques, économiques, épistémologiques et politiques. Elle traverse le 20ème siècle, mais acquiert une importance majeure avec la diffusion des images numériques à partir des années 1990, et détermine profondément les connotations et les valeurs qui sont aujourd'hui associées aux flux incessants d'images et de sons qui circulent à travers l'infrastructure des réseaux numériques et qui façonnent notre culture visuelle. Ce livre est le premier, au niveau international, à aborder cette question avec tous ses enjeux.
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Repenser le médium : art contemporain et cinéma
Larisa Dryansky, Riccardo Venturi, Collectif
- Les Presses Du Reel
- 7 Janvier 2022
- 9782378961534
La redéfinition du médium à travers les interrelations entre art contemporain et cinéma.
Ces dernières décennies, le développement de pratiques artistiques ayant recours aux « nouveaux médias », tout comme le passage de l'argentique au numérique ou les nouvelles formes de visionnement et d'archivage qu'il implique, a précipité la nécessité de repenser et de questionner la définition du médium. Face à un panorama artistique, cinématographique et technologique en constante transformation, cet ouvrage s'inscrit dans un champ de recherche transdisciplinaire en plein essor - Medienwissenschaft allemande, media studies anglophones, études médiatiques canadiennes ou encore médiologie en France. Dans ce livre est ainsi envisagé, au fil de dix-neuf contributions, un vaste champ de médiations de la perception et de l'expérience, de la représentation et de la communication, de l'enregistrement et de la transmission.
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Notes pour une histoire générale du cinéma
Serguei M. Eisenstein, François Albera
- Afrhc
- 25 Février 2014
- 9782370290014
Alors qu'il vient d'achever les deux premières parties d'Ivan le terrible et relève à peine d'un grave infarctus, S. M. Eisenstein passe les dernières années de sa vie à travailler à un projet d'Histoire générale du cinéma qu'il laisse en chantier à sa mort en février 1948. Professeur depuis la fin des années 1920 à l'Ecole de cinéma de Moscou, nommé docteur en science de l'art en 1939, c'est en qualité de directeur du département Cinéma de l'Institut de recherche scientifique d'Histoire de l'Art, sous l'égide de l'Académie des Sciences de l'URSS, qu'il est chargé d'entreprendre ce travail qui l'amène à se poser, en préalable, des questions de méthode, d'objet et d'écriture de cette histoire du cinéma.
Ainsi ces « Notes », qui demeuraient dans les archives du cinéaste avec ses autres manuscrits non publiés, jettent-elles les prémices d'un programme d'études et de recherches qui ne s'attachent pas aux films, aux oeuvres, aux réalisateurs, aux pays - comme le font alors la plupart des histoires du cinéma - mais au medium lui-même envisagé à la fois dans une généalogie complexe et une intermédialité généralisée, selon une triple temporalité: le temps long des systèmes sociaux et des modes de production, le temps court des filiations techniques, des médias singuliers, celui des besoins et des pulsions humaines.
À l'âge des remaniements de tous ordres affectant la « sphère médiatique », l'opération historiographique eisensteinienne vient proposer une approche qui redessine le paysage dans ses couches «géologiques» comme dans ses aspects actuels en mettant en oeuvre une écriture jouant du montage et de l'anachronisme. -
Paolo Gioli : impressions sauvages
Philippe Dubois, Collectif
- Les Presses Du Reel
- 24 Août 2020
- 9782840667711
Monographie rétrospective du photographe et cinéaste Paolo Gioli, membre actif de l'avant-garde italienne des années 1970 : une vue d'ensemble de son oeuvre, avec une dizaine d'essais, un entretien, les écrits de l'artiste et des notices détaillées sur chaque série de films, vidéos, photographies, dessins et peintures.
Infatigable bricoleur de dispositifs photographiques et filmiques, Paolo Gioli est l'une des figures les plus singulières issues de la scène artistiques italienne des années 1970. Unique au vu de son positionnement excentrique, mais également irrésistiblement double, c'est-à-dire scindé dans son analyse parallèle d'images fixes et en mouvement. Ce livre collectif considère, pour la première fois, l'ensemble de son travail, en empruntant les démarches complémentaires de l'esthétique des dispositifs et de l'archéologie des médias.
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L'oeuvre écrite et filmique de S. M. Eisenstein demeure un continent encore partiellement inexploré faute de traductions et de publications complètes, notamment en France. L'ouvrage collectif consacré au film inachevé Que viva Mexico ! sous le titre Eisenstein - Leçons mexicaines se propose de revenir à ce chantier fondateur et aux 14 mois passés par le cinéaste soviétique à sillonner le Mexique, à s'en imprégner, entre décembre 1930 et mars 1932. Les "leçons mexicaines" concernent d'abord l'empreinte dont attestent ces « débris » qui, selon Barthélémy Amengual, « respirent un autre air et une autre force que ses films achevés ». Mais d'autres formes documentent ce point de fracture dans l'oeuvre d'Eisenstein et sont analysées : l'activité graphique (ses dessins érotiques sur les motifs de la mort du roi Duncan dans Macbeth, sur la corrida et sur la crucifixion), les écrits sur le montage, sur la composition du plan et sur le cadre, la réflexion sur l'extase, les fulgurants écrits autobiographiques qui reviennent constamment à la « rencontre » avec le Mexique.
Resitué dans la vaste dynamique de fracture anthropologique qui, à partir des travaux de L. Lévy-Bruhl, W. Frazer, A. Warburg nourrit les avant-gardes des années 1930 et inspire G. Bataille, A. Artaud, D.H. Lawrence, le face à face d'Eisenstein avec les stratifications et la puissance d'une civilisation autre, participe de la même énergie transgressive. Mais si les « leçons » qu'il en tire et qui l'occuperont jusqu'à sa mort intéressent en premier lieu le cinéaste échappé pour quelques mois au stalinisme, elles impliquent d'autres cinéastes, à d'autres époques et dans d'autres lieux, dans leur lien hypothétique à ce « second » Eisenstein et dans leur propre rapport documentaire et créatif à l'altérité violente et irrationnelle, « primitive » et historique du réel : Orson Welles, Maya Deren, P.P. Pasolini, Glauber Rocha, Cécilia Mangini, Raymonde Carasco. Et parce qu'elles impliquent autant l'anthropologie et l'archéologie que les domaines du cinéma, des arts visuels, de l'architecture, parce qu'elles engagent toute recherche d'autres formes de conscience, d'autres représentations du temps, d'autres expériences de création, ces « leçons » trouvent aujourd'hui des résonances très contemporaines qui les relient au mouvement des arts dans son entier. -
Issu du lexique mécanique et de la production industrielle, «montage» est un terme employé dès la fin du XXe siècle par les auteurs des premiers photomontages dadaïstes et par Lev Koulechov dans ses premiers textes sur le cinéma. Au cours des années vingt et trente, une série de pratiques et de réflexions théoriques se développe à partir de cette double origine. Le principe du montage, entendu comme agencement d'images et de textes dans le domaine du cinéma, de la littérature, de la critique, des expositions et de la recherche historique, commence à être exploré dans son potentiel artistique et épistémique. Les six études rassemblées ici se concentrent sur les écrits et les projets de trois des grands noms de cette période qu'on pourrait considérer comme «l'âge du montage» : Béla Balázs, Walter Benjamin, et Sergueï Eisenstein.
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