emmanuel kant
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Cathédrale philosophique, la Critique de la raison pure demeure dans la réflexion contemporaine un sommet inégalé. Kant y développe la première déconstruction systématique de la métaphysique spéculative. Pourtant, parce que son oeuvre majeure fonde aussi la perspective d'un usage légitime de la raison après sa critique, les exigences intrinsèques de la rationalité y conservent un sens pour une humanité reconduite à l'épreuve de sa condition. Ainsi la démarche kantienne se démarque-t-elle des critiques antirationalistes du discours rationnel. La Critique de la raison pure ouvre la voie, non à une destruction périlleuse de la raison, mais à sa transformation postmétaphysique. En ce sens, elle continue d'offrir à la modernité philosophique un autre destin que celui qui la conduisait vers l'affrontement stérile de la spéculation et de sa simple dénégation.
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"La loi morale est sainte (inviolable). L'homme est sans doute très éloigné de la sainteté, mais il faut que l'humanité dans sa personne soit sainte pour lui. Dans la création tout entière, tout ce que l'on veut, et ce sur quoi on a quelque pouvoir, peut aussi être employé simplement comme moyen ; l'homme seul, et avec lui toute créature raisonnable, est fin en soi-même. Il est, en effet, grâce à l'autonomie de sa liberté, le sujet de la loi morale, laquelle est sainte. C'est précisément en raison de cette liberté que toute volonté, même la volonté propre à chaque personne et dirigée sur elle-même, est bornée par la condition de l'accord avec l'autonomie de l'être raisonnable, à savoir de ne le soumettre à aucune intention qui ne serait pas possible suivant une loi pouvant trouver sa source dans le sujet même qui pâtit, et donc de ne l'utiliser jamais simplement comme moyen, mais en même temps en lui-même comme une fin. Cette condition, à bon droit, s'impose, pour nous, même à la volonté divine relativement aux êtres raisonnables dans le monde, en tant qu'il s'agit de ses créatures, parce qu'elle repose sur la personnalité de ceux-ci, par laquelle seule ils sont des fins en soi." Kant
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Le droit de mentir
Emmanuel Kant, Benjamin Constant
- Mille et Une Nuits
- La Petite Collection
- 10 Avril 2024
- 9782755507683
Toutes les vérités sont-elles bonnes à dire ? Pourquoi ne dois-je pas mentir ?
En 1796, Constant, lecteur attentif de Kant, s'en prend au caractère inconditionnel du devoir posé par le philosophe allemand : plutôt qu'un devoir de vérité, il revendique un devoir de bienveillance, qui justifierait un droit de mentir.
Kant répond l'année suivante par un opuscule : Sur un prétendu droit de mentir.
Ainsi naît la célèbre controverse, dont les textes sont ici rassemblés.
Édition établie par Jules Barni.
Postface par Cyril Morana. -
Qu'est-ce que les Lumières ?
Emmanuel Kant, Moses Mendelssohn
- Mille et Une Nuits
- 30 Août 2006
- 9782842059675
Alors que les Lumières connaissent leur apogée au XVIIIe siècle, les premières critiques commencent à affleurer sous le règne finissant du despote éclairé Frédéric II de Prusse. À la question « Qu'est-ce que les Lumières ? » à l'origine de la controverse, les philosophes Emmanuel Kant et Moses Mendelssohn proposent chacun une réponse en 1784.
Cinq ans avant la Révolution française, ces deux manifestes, respectivement intitulés : « Réponse à la question : qu'est-ce que les Lumières ? » et « Sur la question : que signifie aufklären ? », dressent le bilan des Lumières. -
Critique de la faculté de juger
Emmanuel Kant
- Flammarion
- Gf ; Philosophie
- 2 Septembre 2015
- 9782081366664
Longtemps sous-évaluée dans la tradition exégétique, la Critique de la faculté de juger (1790) réapparaît aujourd'hui, au fil du libre dialogue entretenu avec elle par une série de philosophes contemporains, pour ce qu'elle est vraiment : le couronnement du criticisme en même temps que l'un des plus profonds ouvrages auxquels la réflexion philosophique a donné naissance. En organisant sa réflexion autour de trois axes (la finalité de la nature, l'expérience esthétique, les individualités biologiques), Kant affrontait le problème de l'irrationnel qui, à travers le défi lancé aux Lumières par Jacobi, faisait vaciller la toute-puissance de la raison. Cette traduction, qui invite à relire la Critique de la faculté de juger à partir de sa première introduction, laissée inédite par Kant, montre que consolider la rationalité, c'était aussi sauver l'unité de la philosophie par la mise en évidence de l'articulation entre raison théorique et raison pratique. Véritable lieu de la politique kantienne selon Hannah Arendt, émergence d'une pensée de la communication selon Jürgen Habermas ou Karl Otto Apel, la dernière des trois Critiques constituait ainsi, surtout, la réponse la plus subtile de la modernité à l'antirationalisme naissant.
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Qu'est-ce que les Lumières ?
Emmanuel Kant
- Hatier
- Classiques De La Philosophie Hatier
- 15 Avril 2015
- 9782218991400
Le célèbre opuscule de Kant, suivi de son analyse critique et d'un dossier sur la notion de liberté. Dans une édition spécialement conçue pour les élèves de Tle.
Le texte Dans ce texte manifeste de la philosophie des Lumières, Kant établit que l'accès à la libre-pensée est possible pourvu que la loi garantisse la liberté d'expression. La liberté, la religion (naturelle), le droit, la justice, sont les concepts clés de ce texte canonique en même temps que le socle et la source vive de toute la philosophie rationaliste des modernes.
L'analyse critique Structurée sous forme de fiches, l'analyse qui suit permet de situer le texte et d'en percevoir tous les enjeux philosophiques.
Le dossier sur la notion de liberté En lien avec le texte de Kant, il permet d interroger une des notions clés du programme, Il comprend à la fois :
- des textes échos de Leinitz, Rousseau, Simone Weil et Alain - des sujets problématisés - La liberté d'expression signifie-t-elle que toutes les opinions sont respectables ?
- Reconnaître une obligation, est-ce renoncer à être libre ?
- Qu'est-ce qu'avoir de la volonté ? -
Métaphysique des moeurs Tome 1 : fondation. Introduction
Emmanuel Kant
- Flammarion
- Gf ; Philosophie
- 29 Août 2018
- 9782081445093
De la formation de l'éthique à l'éthique appliquée : ainsi pourrait-on caractériser le projet de la Métaphysique des moeurs. La Fondation (1785) part de l'expérience morale telle qu'elle est vécue par la conscience commune jusqu'à ce qui, permettant d'en rendre compte, apparaît comme «le principe ultime de la moralité», c'est-à-dire l'autonomie de la volonté. Formalisme et rigorisme d'une morale qui, comme le voudrait une légende tenace, serait incapable de se confronter à la contingence des situations? Rien n'est moins sûr. On trouvera ici, en guise de démenti, l'Introduction à la Métaphysique des moeurs, prélude par lequel Kant entame, en 1797, une vaste recherche sur l'application de l'exigence morale (Doctrine du droit et Doctrine de la vertu) qui compose le tome II de cette édition.
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Ce volume contient la Préface intégrale de la seconde édition de la Critique de la raison pure, des extraits de la première Critique et quelques passages des Prolégomènes, court texte très éclairant qui permet d'entrer plus facilement dans l'oeuvre kantienne. Il est également proposé un plan de l'ouvrage et un vocabulaire particulièrement utile.
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Critique de la raison pure ; introduction
Emmanuel Kant
- Flammarion
- Gf ; Philosophie
- 5 Avril 2017
- 9782081397477
La Critique de la raison pure a révolutionné notre rapport à la connaissance. L'Introduction de 1787 reproduite dans la présente édition est la voie royale pour entrer dans cette oeuvre cathédrale. Le texte propose une définition puissante de l'objectif d'ensemble de la Critique : tracer les frontières du savoir humain. Mais l'enjeu est plus grand encore. Il s'agit de déterminer le destin de la métaphysique, que ce soit pour la replacer sur la voie sûre de la science, ou pour faire résonner le requiem de la «reine des sciences» désormais déchue.L'Introduction ne présuppose aucune lecture préalable d'une oeuvre kantienne pour être comprise. Entamer la lecture de Kant par un tel point de départ est la promesse d'un regard nouveau. En procédant pas à pas et en définissant chaque concept clé, ce texte méthodique déploie sous nos yeux ce que l'on pourrait appeler l'ordre kantien des raisons.Dossier : 1. Le problème critique2. La solution du problème critique3. Héritiers et détracteurs de la Critique de la raison pure
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Critique de la faculté de juger ; idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique ; réponse à la question : qu'est-ce que les lumières ?
Emmanuel Kant
- Folio
- Folio Essais
- 18 Octobre 1989
- 9782070325382
«Ainsi, c'était l'entendement en propre, qui a son domaine propre et assurément dans la faculté de connaître, dans la mesure où il contient des principes de connaissance constitutifs a priori, qui devait, par la critique nommée généralement critique de la raison pure, être mis en place, contre tous les autres prétendants, dans une possession sûre mais unique. De même fut indiquée, dans la Critique de la raison pratique, la possession de la raison, qui ne contient nulle part des principes constitutifs a priori, sauf eu égard à la faculté de désirer.Savoir maintenant si la faculté de juger, qui, dans l'ordre de nos facultés de connaître, constitue un intermédiaire entre l'entendement et la raison, a aussi, en elle-même, des principes a priori ; savoir si ceux-ci sont constitutifs ou simplement régulateurs (en n'indiquant pas ainsi de domaine propre) et si elle donne a priori une règle au sentiment de plaisir et de peine, en tant qu'intermédiaire entre la faculté de connaître et la faculté de désirer (tout comme l'entendement prescrit a priori des lois à la première, mais la raison à la seconde) : ce sont là les questions dont se préoccupe la présente critique de la faculté de juger.»Kant.
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Métaphysique des moeurs Tome 2 : doctrine du droit, doctrine de la vertu
Emmanuel Kant
- Flammarion
- Gf ; Philosophie
- 29 Août 2018
- 9782081445109
Publiées en 1797, la Doctrine du droit et la Doctrine de la vertu traitent des exigences de la morale considérées respectivement dans les institutions et dans le sujet agissant. Après la Fondation de l'éthique (qui constitue le tome I de cette édition), Kant s'attelle à son application et n'hésite pas à laisser irrésolues quelques «questions casuistiques» posées par l'établissement des devoirs moraux. On propose ici de relire tous les moments de cette entreprise contre une tradition férue de lectures partielles. Où l'on verra que se joue un tournant de la philosophie pratique moderne.
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Des objets ». Qualifié d?ouvrage le plus génial et le plus contradictoire de toute la littérature philosophique, ce livre a apporté « une définition nouvelle de la vérité. Les choses ne se soumettent à nos idées que parce que l?esprit leur impose ses cadres » (C.
Serrus in Préface).
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La religion comprise dans les limites de la seule raison
Emmanuel Kant
- Flammarion
- Gf ; Philosophie
- 13 Novembre 2019
- 9782081274105
Dès sa parution en 1793, La Religion comprise dans les limites de la seule raison se heurte à la censure : Kant y critique les religions établies, auxquelles il reproche de verser dans la superstition au détriment de la morale. Il leur oppose la religion vraie, que cet ouvrage définit. Nous n'avons pas de devoirs envers Dieu, seulement à l'égard de nous-mêmes et des autres hommes, et les textes sacrés ne valent que parce qu'ils nous rendent attentifs à notre devoir.Le catéchisme moral doit subordonner entièrement la religion à la raison pratique pure. Constatant que le mal est radical, Kant envisage la religion comme ce qui permet à l'humanité de progresser en la dotant d'une représentation sensible du bien. Cette dernière rend possible l'espérance de la vertu, qui soutient l'individu et l'encourage à s'accomplir en tant qu'être libre.La présente traduction donne à lire avec nuance et exactitude cette pierre angulaire de la réflexion kantienne, où le philosophe, après avoir examiné ce que l'on peut savoir dans la Critique de la raison pure et ce que l'on doit faire dans la Critique de la raison pratique, s'attache à une troisième question : «Que sommes-nous autorisés à espérer ?»
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Les textes présents dans ce volume sont tous issus de la Critique du jugement, classés par ordre croissant de difficulté. Ainsi, la première partie propose des textes d'un caractère descriptif, ou analytique, sélectionnés dans les passages les plus riches d'exemples, et qui n'exigeaient que peu d'explication. Cette partie se veut plus abordable que la seconde, qui rassemble des textes plus abstraits où se trouvent énoncés les problèmes du jugement esthétique et les solutions que permet la philosophie transcendantale : déduction du jugement de goût, résolution de l'antinomie, référence finale au supra-sensible. Un plan de la troisième critique et un vocabulaire très utile et éclairant accompagnent ces extraits.
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Oeuvres philosophiques Tome 1 ; des premiers écrits à la critique de la raison pure
Emmanuel Kant
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 25 Novembre 1980
- 9782070109722
«Kant (1724-1804) est un professeur : c'est à travers son enseignement et ses lectures que sa pensée acquiert sa forme propre. Il marque la fin de la métaphysique sous son aspect dogmatique : s'interrogeant sur le pouvoir de connaître, il montre qu'il n'est pas à la mesure de sa prétention à saisir l'inconditionné. Mais il a pris au sérieux l'ambition métaphysique, qu'il attribue à la raison elle-même. L'inconditionné,
refusé au savoir, mais manifesté dans l'autonomie de la raison pratique et anticipé dans l'espérance, est le vrai fil conducteur de sa pensée
qui le découvre non plus dans l'objet mais dans l'acte, la spontanéité et la liberté.» Alexandre J.-L. Delamarre. -
Sur l'échec de tout essai philosophique en matière de théodicée ; sur un prétendu droit de mentir par humanité
Emmanuel Kant
- PUF
- 17 Janvier 2024
- 9782130842767
Si le mal est ce qui doit ne pas être, il place la métaphysique devant une alternative : prétendre saisir la rationalité du réel malgré le mal, ou prendre au sérieux l'exigence de penser le monde depuis le mal. La première attitude, caractéristique de ce que la tradition nomme la « théodicée », est selon Kant une illusion, dont la déconstruction ne laisse ouvert que le second chemin. Le suivre, c'est notamment s'intéresser au mensonge, que Kant présente comme un mal en toutes circonstances.
Cet ouvrage donne à lire les deux textes que Kant a consacrés à cette question, un choix de textes sur le problème moral du mensonge bienveillant, ainsi qu'une présentation de ce qui constitue une authentique métaphysique de la sincérité.
On y voit Kant produire l'une des rares légitimations philosophiques de la plainte, en même temps que s'efforcer à déterminer précisément ce que mentir veut dire. On y apprend également que la célèbre controverse entre Kant et Constant est largement le résultat d'un coup monté. -
Sur le droit de mentir
Emmanuel Kant, Benjamin Constant
- Flammarion
- Gf ; Philo'
- 14 Septembre 2022
- 9782080242945
En 1797, Emmanuel Kant et Benjamin Constant s'affrontent dans une controverse fameuse sur le problème - moral et politique - du droit de mentir. Être véridique est un principe qui doit guider notre conduite. Si Constant reconnaît le bien-fondé d'une telle exigence, il s'oppose à Kant sur son application:selon lui, il ne faut pas en faire une obligation absolue.En donnant à lire une sélection de textes de Kant sur le mensonge et le devoir moral, les objections de Constant dans Des réactions politiques et la réponse de Kant dans D'un prétendu droit de mentir par humanité, cette édition permet d'examiner ce qui a pu être considéré comme la question du siècle:le rapport entre théorie et pratique.En GF PHILO', le texte de l'oeuvre est donné à lire sur la page de droite. En regard, des extraits tirés d'autres oeuvres viennent l'éclairer, le questionner, le prolonger.
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Fondation de la métaphysique des moeurs
Emmanuel Kant
- Flammarion
- Gf ; Philo'
- 10 Janvier 2024
- 9782080258939
Au siècle des Lumières, Kant s'empare d'un nouveau champ, dont il pose le fondement : la métaphysique des moeurs. Purifiée de tout élément concret, celle-ci entreprend de répondre à la question : que dois-je faire ? Le philosophe formule alors un impératif catégorique : se demandant si la règle d'action qu'il se propose de suivre est universalisable, l'être humain se donne une loi morale, la loi morale. Ainsi, faire son devoir, c'est exercer sa liberté la plus haute, celle de se soumettre à la loi morale, issue de la raison, principe de notre dignité. En GF PHILO', le texte de l'oeuvre est donné à lire, dans son intégralité, sur la page de droite. En regard, des extraits tirés d'autres oeuvres viennent l'éclairer, le questionner, le prolonger.
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Idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique
Emmanuel Kant, Jean-michel Muglioni
- Bordas
- Ulb Oeuvres Philosophiques
- 16 Mars 1993
- 9782040180614
Les ouvrages de cette collection ont pour finalité première non pas de permettre aux lecteurs d'apprendre des doctrines philosophiques mais d'apprendre à philosopher.
Cependant philosopher ne consiste pas dans le simple exercice d'une méditation que ne confronte jamais ses raisons avec celles des autres, mais implique un dialogue avec les ceuvres philosophiques : « Il n'y a pas d'autre méthode de penser que de lire les penseurs » (Alain, Les Idées et les Ages).
Il faut donc lire les philosophes eux-mêmes, comme le demandent les programmes des concours d'entrée aux grandes écoles littéraires, scientifiques ou commerciales. Mais il faut les lire comme des philosophes, c'est-à-dire en philosophant soimême : identifier leurs thèses, saisir leur articulation, analyser leur argumentation, apprécier leur portée, se mettre, à leur égard, en situation de dialogue et de réflexion critiques. C'est le rôle du commentaire, des notes et de l'index des notions qui accompagnent chaque texte, d'aider l'apprenti-philosophe à mener une lecture effective, à discuter avec rigueur, et à produire l'explication qu'on attend de lui dans les examens et les concours.
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Analytique du beau ; critique de la faculté de juger
Emmanuel Kant
- Flammarion
- Gf ; Philosophie
- 22 Septembre 2008
- 9782081211544
Pourquoi disons-nous de cette rose qu'elle est belle, et non qu'elle nous est agréable, qu'elle est parfaite, ou qu'elle est vraie ? Et pourquoi, parlant d'une «belle rose», entendons-nous précisément dire autre chose que lorsque nous évoquons une «rose agréable», une «rose parfaite», ou encore une «vraie rose» ? La récurrence du terme «beauté» dans nos discours se double d'une résistance envers toute substitution par un synonyme. Poser que ce fait têtu n'est pas infondé, c'est tenter de rendre justice à la spécificité de la beauté. Autonome beauté, que Kant entend précisément circonscrire, dans l'Analytique du beau, première partie de la Critique de la faculté de juger (1790).
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Découvrez les grandes idées d'Emmanuel Kant développées dans son ouvrage Critique de la Raison Pure, dans une histoire d'amour inédite entre un homme et un androïde !
Qu'est-ce que l'amour ? Qu'est-ce qu'être humain ? Que signifie " comprendre " ? Découvrez l'adaptation en manga de la Critique de la raison pure, chef-d'oeuvre intemporel qui continue, encore aujourd'hui, de mettre en lumière les problèmes auxquels sont confrontés les philosophes.
Cette adaptation constitue une excellente introduction à cet ouvrage aussi célèbre que complexe, à travers la relation amoureuse entre Lily, une androïde et Masato, un humain. Qu'est-ce que la théorie de la connaissance ? Qu'est-ce que l'amour ? Ce manga vous aidera à comprendre ces notions. -
Kant ; projet de paix perpétuelle
Emmanuel Kant
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 3 Mai 2000
- 9782711613809
Tandis que la tendance générale de la pensée antique et médiévale était de glorifier la guerre ou, à tout le moins, de défendre ce qu'il était alors convenu d'appeler la « juste guerre », l'idée de paix, depuis le XVIIe siècle, a préoccupé les esprits au point de devenir un philosophème puissant. C'est seulement avec le XVIIe siècle que l'homme, dont le bon sens et la raison sont alors déclarés « la chose du monde la mieux partagée », comprend enfin le prix de la paix. Cela ne signifie pas la disparition des guerres. Mais tandis que les ouvrages de droit ne parlent plus seulement du jus belli, mais du « droit de la guerre et de la paix », se succèdent et se multiplient les « projets de paix », d'une paix que l'on considère même généralement comme pouvant être « perpétuelle ».
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Kant ; idée d'une histoire universelle ; qu'est-ce que les Lumières ?
Emmanuel Kant
- Nathan
- Les Intégrales De Philo ; Période Moderne
- 13 Août 2009
- 9782091873008
Une oeuvre philosophique complétée par des notes et enrichie par un commentaire méthodique pour une initiation à la compréhension des grands concepts et des grands auteurs de la philosophie.
Des écrits qui prônent le progrès de l'esprit humain, et se font les brillants témoins - et acteurs - de l'esprit des Lumières.
Contexte:
Kant (1724 - 1804), après avoir été contraint, suite à la mort de son père, de s'engager comme précepteur, obtient un poste de professeur à l'université de Konigsberg puis, à quarante-six ans, la chaire de métaphysique et de logique. Il est l'un des représentants de l'esprit des Lumières, incarné par de brillants philosophes du XVIIIe siècle.
L'oeuvre:
Parus à quelques semaines d'écart seulement, Idée d'une histoire universelle et Qu'est-ce que les Lumières abordent tous deux la problématique du progrès humain et de son inscription historique. Kant rêve d'une république idéale qui serait incarnée par une communauté d'individus libres et raisonnables.
Les concepts clés:
Cosmopolitisme Lumières Raison Nature Société des Nations...
La collection Intégrales de philo, une approche complète et approfondie d'une oeuvre essentielle Une oeuvre commentée par des spécialistes Des dossiers autour de l'oeuvre Plus de trente titres 4 périodes : Antiquité, Moyen Âge et Renaissance (Ve - XVIe s.), période moderne (XVIIe - XIXe s.), période contemporaine (XXe s.) -
Quand on connaît la méchanceté de la nature humaine, qui se montre ouvertement dans les libres relations des peuples (tandis que dans l'état civil et juridique elle se voile sous la contrainte du gouvernement), il est toutefois étonnant que le mot « droit » n'ait pas été encore tout à fait banni, comme pédantesque, de la politique guerrière et qu'aucun État n'ait encore eu l'audace de se ranger publiquement à cet avis ; car on cite toujours ingénument Hugo Grotius, Pufendorf, Vattel, d'autres encore (tous déplorables consolateurs), pour justifier une offensive de guerre, quoique leur code, rédigé sous forme philosophique ou diplomatique n'ait pas et ne peut même pas avoir la moindre force de loi (parce que des États, comme tels ne sont soumis à aucune contrainte extérieure commune). Il n'existe pas un seul exemple qu'un État ait jamais été amené par des arguments étayés sur les témoignages d'hommes de cette importance, à renoncer à ses projets.