paul aries
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Huit milliards pour un podium : Penser le sport avec Paul Ariès
Benjamin Pichery
- Amphora
- Penser Le Sport
- 5 Septembre 2024
- 9782757606179
«Le sport, dans l'esprit du capitaliste est une propagande faite corps mais aussi la croyance en une croissance sans fin avec cette idée que l'on pourrait toujours faire plus. Nous n'avons plus le droit aujourd'hui d'entretenir cette illusion. Il faut à l'évidence se débarrasser de ce dogme du progrès et lui préférer les notions d'émancipation et d'épanouissement.
Sur un podium il y a trois places et nous sommes huit milliards d'humains. Nous ne pouvons pas être tous des vainqueurs, des « killers ». La devise olympique est immorale au sens kantien du terme. Ce qui n'est pas universalisable n'est pas défendable moralement.»
Bon nombre d'activités physiques, bien que n'étant pas sportives sont aujourd'hui invitées à le devenir pour répondre à l'air du temps de la performance. La gratuité semble avoir disparue de nos imaginaires. Nos existences ne sont-elles pas contaminées par la sportivation de l'ensemble de la société ? C'est avec une argumentation des plus convaincantes que l'auteur appelle ici de ses voeux à l'émancipation de l'individu face à l'esprit compétitif et concurrentiel en repensant notre système éducatif et nos existences hors du champ de la sportivation. -
Une histoire politique de l'alimentation ; du paléolithique à nos jours
Paul Ariès
- Max Milo
- Documents Et Essais
- 25 Août 2016
- 9782315007226
Il existe déjà de nombreuses histoires sociales, culturelles, religieuses, économiques, techniques de l'alimentation mais aucune histoire « politique » de la table.
Que nous apprend l'alimentation préhistorique sur la division des sociétés ?
Que devons-nous encore aux conceptions politiques des tables mésopotamiennes égyptiennes, grecques ou romaines, au-delà de la question des banquets ? Comment et pourquoi les tables gauloises ont-elles été balayées par l'alliance politique entre l'église catholique et les nouveaux maitres issus des grandes invasions ? En quoi le système politico-religieux féodal a-t-il structuré durablement notre table ? pourquoi et comment la monarchie absolue a-t-elle du inventer sa propre conception de la table comme elle disposait déjà de sa musique, danse, architecture, des jardins à la française etc. ?, Quelles furent les conceptions révolutionnaires (89-93) de la table ? Pourquoi Robespierre avait-il par exemple aussi peur des grands banquets populaires ? Pourquoi la république a-t-elle imposé la pomme de terre contre « l'arbre à pain » (chataignier) ? Quelles furent dans l'histoire les grandes utopies alimentaires ?
Paul Aries, en douze chapitres, conçus à la façon des divers services d'une table, retrace une histoire politique de l'alimentation expliquant « ce que manger veut dire » du point de vue de la constitution d'une société, de ses rapports de pouvoir, de domination, etc.
( Premier Service : les tables préhistoriques, Deuxième Service : la table mésopotamienne, Troisième Service : la table égyptienne, Quatrième Service : la table grecque, Cinquième Service : la table romaine, Sixième Service : les tables gauloises, Septième Service : la table mérovingienne, Huitième Service : la table carolingienne, Neuvième Service : la table clérico-féodale, Dixième Service : la table de la monarchie absolue, Onzième Service : la table républicaine, Douzième Service : la table bourgeoise et en Sortie de table les grandes utopies alimentaires).
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Désobéir et grandir ; vers une société de décroissance
Paul Ariès
- Écosociété
- Polemos
- 4 Janvier 2018
- 9782897193485
Et si nous désobéissions, si nous cessions d'être de sages consommateurs ? Paul Ariès nous invite à suivre les réflexions des objecteurs de croissance, de l'alimentation à la désobéissance civile, en passant par la publicité, le rationnement et la gratuité. Quand 20 % des humains s'approprient 86 % des ressources disponibles sur T erre, parler de décroissance devient une nécessité.
Égratignant à la fois spéculateurs environnementaux et vendeurs de développement durable, il appelle à la « croissance » de l'imaginaire et des liens sociaux, pour s'offrir collectivement une vie plus libre, plus signifiante et, finalement, plus humaine. Il revient sur 10 ans de combats de la décroissance qu'il aime décrire comme un « chemin de crête », dont pourraient découler le pire et le meilleur.
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Une famille tente l'aventure de vivre sans supermarché, de consommer de façon "alternative", localement, tout en réduisant ses déchets. Plus de 2 ans d'expérience transmises dans ce guide-témoignage bourré d'astuces, de bons conseils, d'adresses précieuses, de retours d'expériences positives et négatives, d'envies, d'idées, de ras-le-bol, de motivations, de joies familiales, de défis partagés... !
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La publicité ne sert pas seulement à vendre des lessives.
Elle transforme nos façons de penser et de vivre. pire encore : elle pollue nos rêves. la publicité est le vecteur de l'immondialisation. ce petit manuel anti-pub propose 35 critères : la pub contre l'école, contre les femmes, les hommes, les enfants, l'économie, la politique, la planète, etc. a dévorer selon sa curiosité et les besoins de son combat. un livre du porte parole du mouvement pour une rentrée sans marques.
A glisser d'urgence dans tous les cartables.
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Pour Paul Ariès, la gauche est responsable de ses impasses. Elle a choisi de sacrifier les bourses du travail, le mouvement coopératif ; elle n'a pas voulu mener la lutte des classes dans le domaine des modes de vie ; elle a choisi d'intégrer les milieux populaires dans la nouvelle économie matérielle et psychique du capitalisme. Elle n'a rien compris à l'antiproductivisme et aux conséquences des luttes écologiques.
Inutile de faire à nouveau le réquisitoire du capitalisme : il est déjà si lourd qu'il finit par nous assommer. Ce qui importe, c'est d'en finir avec les passions tristes au coeur du capitalisme, mais aussi de courants de gauche et de la décroissance du " ni droite ni gauche ".
Ce livre revient sur les expériences du mouvement ouvrier, passionnantes mais oubliées, comme les bourses du travail, le mouvement coopératif, le socialisme municipal ou le syndicalisme à bases multiples. Il témoigne aussi des " gros mots " qui s'inventent internationalement pour dire les nouveaux chemins de l'émancipation : buen vivir, vie bonne, jours heureux, vie pleine, convivialisme, etc. Il en appelle à une gauche maquisarde, buissonnière, prenant en compte l'antiproductivisme, les luttes écologiques et la joie de vivre.
Pour Paul Ariès, les gens n'ont pas besoin d'être éduqués : ils ne sont pas idiots mais angoissés, pas abrutis mais blessés dans leur sensibilité. Ce livre est un appel à favoriser les dynamiques de décrochage et les actes de " désadhésion ", un appel à l'expérimentation et à l'insurrection des existences. -
Contre-Grenelle 3 ; décroissance ou barbarie ; contre l’adaptation de la planète aux besoins du productivisme
Paul Ariès
- Golias
- Combats Actuels
- 1 Avril 2011
- 9782354720728
Le gouvernement français entend faire de 2011 l'année du premier Plan national d'adaptation aux conséquences du réchauffement climatique. Un troisième contre-Grenelle aura donc lieu le 2 avril 2011 à Lyon pour s'opposer à l'adaptation de la planète et de l'humanité aux besoins du productivisme (capitalisme vert).
Cet ouvrage s'en prend ouvertement à la Ministre NKM. Cet ouvrage publié le jour même reproduit les interventions de l'ensemble des participants originaires de plusieurs pays. Ce livre fera date par la qualité de ses intervenants. Pour la première fois toutes les personnalités majeures de la décroissance seront réunies autour d'un thème : décroissance ou barbarie. Pour la première fois, tous les aspects de la crise systémique seront analysés : effondrement énergétique, environnemental, social, politique, culturel, etc.
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La simplicité volontaire contre le mythe de l'abondance
Paul Ariès
- La découverte
- Poches Decouverte
- 25 Août 2011
- 9782707169747
Longtemps les gauches se sont crues en pays de cocagne : il fallait toujours faire croître le gâteau (PIB) avant de pouvoir le répartir plus équitablement. Il est maintenant évident qu'il n'est pas possible d'avoir une croissance infinie dans un monde fini. L'enjeu est donc d'apprendre à vivre beaucoup mieux avec beaucoup moins. La crise est l'occasion de démentir tous ceux qui rêvaient d'une société d'abondance. Apprenons à devenir des « partageux » !
Paul Ariès pulvérise avec brio les idéologies du progrès et de la croissance qui continuent à coloniser notre imaginaire. À partir d'une (re)lecture systématique de tous les courants des gauches (socialiste utopique, libertaire, chrétien, marxiste officiel et hétérodoxe), il revient sur le combat qui oppose depuis deux siècles gauches productiviste et antiproductiviste. L'effondrement environnemental peut être une chance pour inventer une gauche antiproductiviste et optimiste. Il montre également comment l'histoire sociale a été truquée : les milieux populaires ont toujours été antiproductivistes.
L'enjeu est de réinventer l'avenir autour de l'idée de gratuité. Pourquoi payer son eau le même prix pour faire son ménage et remplir sa piscine privée ? Pourquoi payer son énergie le même prix pour une consommation normale et un gaspillage ?
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Nos rêves ne rentrent pas dans vos urnes
Paul Ariès
- Max Milo
- Documents Et Essais
- 21 Novembre 2013
- 9782315004867
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Dette et extractivisme ; la résistible ascension d'un duo destructeur
Nicolas Sersiron
- Utopia
- 11 Octobre 2014
- 9782919160167
L'extractivisme, ce pillage des ressources naturelles de la planète par la force a donné à l'Europe puis aux USA les moyens de dominer le monde.
Depuis la disparition des colonies, la dette illégitime, nouvelle violence imposée aux pays dits « en développement », a permis d'assurer la continuité du pillage. Cette dette a amplifié le système extractiviste, initialement appliqué aux produits fossiles et agricoles, en l'étendant aux ressources financières du Sud puis aujourd'hui du Nord. Elle impose le remboursement par les populations de dettes dont ils ne sont pas responsables mais victimes. Dette et extractivisme, intimement liés. Facteurs d'injustice, de corruption et de violences sociales et environnementales, ils sont aussi à l'origine du dérèglements climatiques.
Des alternatives pour créer une société post-extractiviste soucieuse des peuples et du climat existent. L'audit et l'annulation des dettes illégitimes, la réduction des inégalités, la fin du pillage extractiviste, sont quelques uns des combats citoyens essentiels proposés dans ce livre.
L'auteur, Nicolas Sersiron, est président du Comité pour l'annulation de la dette du tiers monde, le Cadtm France.
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La désobéissance ; un enjeu de citoyenneté
Paul Ariès, René Balme
- Golias
- Combats Actuels
- 1 Octobre 2011
- 9782354721411
Face aux atteintes portées à la démocratie par une oligarchie toujours plus agressive. Face aux remises en cause du pacte social et notamment des services publics. Face à la nécessité de renforcer le répertoire d'action des citoyens, des salariés, des chômeurs, des consommateurs, de tous les sans (logement, papier etc.), La question de la désobéissance est posée par des acteurs sociaux les plus divers et toujours plus nombreux. Ces actes de désobéissance ne sont en rien un retour au vieil illégalisme. Ils en appellent à la désobéissance au nomd'une conception plus haute du droit.
Désobéissance individuelle pour échapper à l'idéologie du système et à ses engrenages : réseaux anti-pub, collectifs d'accueil des étrangers en situation irrégulière, RESF, faucheurs volontaires, bilinguisme régional, semences paysannes, lanceurs d'alerte, refus de la télévision, des JO, réquisition de locaux (DAL, Jeudi Noir), etc.
Désobéissance professionnelle pour échapper à la casse des services publics, aux logiques de privatisation du vivant, avec les enseignants désobéisseurs, lesmédecins solidaires, les postiers qui refusent d'être transformés en VRP, les électriciens qui rétablissent le courant, les travailleurs sociaux qui refusent de devenir des auxiliaires de police, l'appel des cinéastes à désobéir, lesmouvements pour défendre les services publics (EGSP), le droit à l'avortement, le refus du travail dominical et des nocturnes commerciaux, etc.
Désobéissance institutionnelle avec des collectivités territoriales qui refusent les expulsions, qui contournent les interdits en matière de services publics gratuits, qui se proclament territoires sans OGM, villes hors AGCS, qui pratiquent des semis désobéissants, admettent de l'habitat léger, refusent l'implantation de grandes surfaces, revendiquent la désobéissance européenne, etc.
Paul Ariès (politologue) est l'un des principaux théoriciens de la décroissance. Il a publié plusieurs ouvrages sur la décroissance qui font autorité. Il est directeur du journal le « Sarkophage ».
René Balme est lemaire de Grigny (69).
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Désobéir et grandir ; vers une societé de décroissance
Paul Ariès
- Écosociété
- 17 Juillet 2009
- 9782923165479
Quand 20% des humains s'approprient 86% des ressources disponibles sur Terre, parler de décroissance devient une nécessité. En effet, si les six milliards d'être humains vivaient comme les occidentaux, nous aurions besoin de trois planètes. Une réalité que les nombreux remèdes à la crise économique actuelle sont loin de prendre en compte. À l'heure où le système financier et économique bat de l'aile, ce livre tombe à point. Dans Désobéir et grandir, Paul Ariès nous montre qu'il devient indispensable que nos sociétés réapprennent le sens des limites et renouent avec une primauté du politique sur l'économique.
Devant la montée des inégalités sociales et la destruction de l'environnement, l'auteur revendique le recours à la désobéissance civique pour remettre l'intérêt général et la justice sociale au centre de nos choix de société. Avoir recours à une révolte pacifiste lorsque les intérêts privés surplombent le politique est un devoir de citoyen (comme nous l'ont montré les faucheurs volontaires). Les humains doivent ainsi réapprendre à être des citoyens et à s'emparer du politique. Pour Ariès, le consom'acteur enferme encore et toujours l'individu dans un rapport économique biaisé dont il faut urgemment sortir.
Cet objecteur de croissance défend la grève de la consommation, la gratuité, les rentrées d'école sans marques, un revenu universel d'existence, entre autres choses. Il aborde sans ambages tous les sujets qui gravitent autour d'une société de décroissance conviviale, de notre rapport déstructuré à l'alimentation à l'obsession du pouvoir d'achat en passant par le retour au rationnement, ou encore les dérives religieuses et intégristes de la décroissance.
De sa plume colorée et énergique, Paul Ariès, objecteur de croissance bien connu en France, resitue le projet politique de la décroissance et propose différents niveaux de résistance collective : simplicité volontaire, désobéissance civique et expérimentations collectives. Il vient d'ailleurs de fonder le Parti pour la Décroissance. Cet ouvrage, qui rassemble plusieurs chroniques publiés dans différents journaux ou revues, nous permet d'appréhender le concept de décroissance sous un jour nouveau, grâce à la variété de sujets qu'il analyse.
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LES ZINDIGNE(E)S ! n.1 : vers la révolte planétaire de la jeunesse abandonnée ?
Paul Ariès, Collectif
- Golias
- Les Zindigne(e)s !
- 20 Décembre 2011
- 9782354721466
Le mouvement des Indignés est le signe de la révolte de la jeunesse globalisée. Nous devons comprendre les nouvelles formes de luttes et les nouveaux enjeux qui touchent nos sociétés. D'autant que la crise écologique, sociale, politique nous oblige à recentrer notre réflexion et à raffermir les liens de solidarité et de résistance autour de la notion du « vivre ensemble ». C'est pourquoi les éditions Golias et Paul Ariès ont voulu mener ensemble cette aventure éditoriale inédite au travers d'une revue trimestrielle.
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La décroissance n'est pas la récession économique avec son cortège de misères sociales et psychiques.
La crise actuelle est l'enfant des amoureux de la croissance et rien ne serait plus grave qu'elle fasse oublier la nécessité de sortir du productivisme. Rien ne serait plus grave que la décroissance soit absente du débat politique. Rien ne serait plus grave que des forces réactionnaires politiques ou religieuses s'en emparent. La décroissance ne peut être que de gauche, sauf à perdre son âme émancipatrice.
L'objection de croissance est la seule chance pour les gauches de renouer avec un projet émancipateur.
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Un projet de décroissance ; manifeste pour une dotation inconditionnelle d'autonomie
Collectif
- Utopia
- 1 Janvier 2013
- 9782919160099
Promouvoir une transition démocratique et sereine vers des sociétés soutenables et souhaitables.
Depuis le début des années 2000 a émergé un nouveau mouvement de pensée autour du slogan provocateur « Décroissance ». A travers la critique radicale de la société de croissance et de son impasse, ainsi que celle du développement et du productivisme, cet OVNI politique, empêcheur de penser en rond, a su enrichir les débats et les discussions. La Décroissance s'appuie à la fois sur des initiatives collectives concrètes et sur des propositions novatrices : revenu inconditionnel, extensions des sphères de la gratuité, simplicité volontaire, transition vers de nouveau modèles de sociétés soutenables et souhaitables, relocalisations ouvertes, convivialité ou encore décolonisation de nos imaginaires d'homo-economicus.
Les réflexions au sein de ce mouvement, du point de vue de la stratégie ou du projet politique, ont débouché sur une proposition appelée Dotation Inconditionnelle d'Autonomie (DIA), couplée à un Revenu Maximum Acceptable.
Cette Dotation représente un outil économique et social susceptible de nous faire sortir de l'impasse destructrice vers laquelle nous entraîne toujours plus vite la société de croissance.
Ce manifeste pour une DIA part des origines de la Décroissance et propose des pistes, des réflexions susceptibles d'initier une transition sereine et démocratique vers des sociétés écologiquement soutenables et socialement justes. Il représente en cela un projet de Décroissance.
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Un nouveau spectre hante l'Europe : celui de la décroissance. Ce projet est pourtant le seul qui soit réaliste pour sauver l'humanité du chaos. 20% des humains consomment 86% des ressources planétaires. Or il n' y a pas de croissance infinie dans un monde fini. Il faut en finir avec le culte de la croissance, de la toute puissance ou de la vitesse. Il faut dorénavant penser à une réelle auto-limitation des besoins, et comprendre que nous avons atteints les limites, qui sont celles des ressources physiques de notre planète. La décroissance est la seule issue pour l'humanité...
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No conso ; manifeste pour la grève générale de la consommation
Paul Ariès
- Golias
- 16 Octobre 2006
- 9782914475921
Les exclus et les déçus de la société de consommation se comptent par millions. Ce système est non seulement injuste et impossible, mais même pas jouissif. Faut-il espérer dans une autre forme de consommation citoyenneoe L'auteur montre que depuis un siècle et demi tous les mouvements de consomamteurs ont plus accompagné que contesté la société de consommation. Pourquoi en serait-il autrement avec le commerce équitable ? Ce livre montre en quoi des mouvements comme Action Consommatiion, Slow Food, Nature et Progrès, les AMAP, les asssociations de "commerce transparent", proposent de nouvelles alternatives, en permettant aux usagers de redevenir maîtres de leur consommation.
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José Bové : l'homme aime les moustaches, sa pipe et les élections présidentielles. Il se veut le " candidat comdamné " par les tribunaux de la république pour son combat contre les OGM , mais aussi le "candidat commun " de la gauche anti-libérale. Pourra-t'il démonter le système présidentiel comme il a su démonter le Mac Do de Millau ? Saura-t'il faucher Sarkozy et Le Pen aussi facilement qu'il coupe un carré de maïs transgénique ? . José Bové ne se réduit pas pour autant à cette caricature médiatique proche d'Astérix. Derrière le symbole, il y a un homme : toute une vie de fidélité à quelques causes. Il est exclu de son lycée en 1970, il refuse de porter les armes. Il se réfugie en 1973 au Larzac et décide avec sa compagne de " vivre et travailler au pays ". Il y a des racines qui vous donnent des ailes : on croise José Bové sur le Rainbow Warrior de Green Peace, il participe à la fondation de la " Confédération Paysannne " contre les OGM, les farines animales insalubres, le droit à l'eau pour tous... José Bové fait partie de ces grandes gueules qui soufflent le vent de la révolte et prouvent jour après jour qu'un autre projet de société est possible, tel que le résume son slogan de campagne électorale : si " J'osais Bové ". Ce livre invite à redécouvrir derrière la légende, l'homme et le militant .
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Gratuité versus capitalisme ; des propositions concrètes pour une nouvelle économie du bonheur
Paul Ariès
- Larousse
- 5 Septembre 2018
- 9782035950659
Partant du constat que notre système d'allocation des ressources par le marché arrive à bout de souffle Paul Ariès propose un modèle alternatif fondé sur la gratuité.
Ce manifeste croise les revendications mondiales en faveur d'un revenu universel mais va plus loin : la gratuité ne doit pas être considérée comme une mesure d'urgence mais représente le passage vers un nouveau modèle de société, voire une nouvelle conception de la vie.
Pour étayer son propos, l'auteur fait le tour des différentes expériences et initiatives en matière de gratuité en France et à l'étranger (gratuité de l'eau, des transports en commun, de la restauration scolaire, des services funéraires, au service juridique, à la santé...), dénonce les idées reçues sur le sujet et fait des propositions pour mettre en oeuvre concrètement ce projet. -
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Lhomme appartient à la caste de ceux qui entrent dans lHistoire de leur vivant. Il parle, dit-on, avec ses tripes, pique des colères noires devant les caméras, gesticule tel un éternel adolescent. En vérité, le nom de Cohn-Bendit représente aujourdhui une telle disjonction entre le signe et le sens quil était devenu urgent de publier cet ouvrage.
« Dany le Rouge » a toujours été plus libéral que libertaire. Il est le meilleur avocat du capitalisme vert, lhomme dont le système a besoin pour imposer ses fausses solutions à la crise. Entré chez les Verts par opportunisme, sa course politique le rapproche peu à peu de la droite décomplexée. Chantre de la mondialisation, enfant chéri des médias, il allie superficialité et supercherie au bénéfice de son hypernarcissisme.
Voici une biographie pamphlétaire qui laisse de côté les affres de lhomme pour sattaquer avec précision à la « pensée DCB » et aux contradictions politiques de ce « fou du roi ». Lenjeu, cest une écologie qui ne soit pas quun programme de relance capitaliste.
Paul Ariès est politologue, directeur du journal danalyse politique Le Sarkophage, rédacteur au mensuel La Décroissance, collaborateur à Politis. Il est lauteur dune vingtaine de livres.
Florence Leray est philosophe, journaliste et réalisatrice de documentaires.
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Ce livre est une compilation serrée de documents révélateurs de l'analogie entre le FN d'hier et celui d'aujourd'hui.
Est ici démontrée la difficulté pourMarine Le Pen à se dépouiller des oripeaux paternels les plus exécrables.
Est pointée la distorsion entre le discours public du FN ripoliné et son programme, entre son programme et les objectifs réels,malgré les habiletés tribuniciennes.
Estmis en relief son fiasco dans les villes qu'il a gérées naguère.
Sont enfin listées les nombreuses condamnations par la Justice de dirigeants et d'élus du parti « Tête haute etmains propres ».
Toutes les informations sont sourcées. Le texte est suivi d'un abécédaire et d'un document chiffré sur l'immigration.
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LES ZINDIGNE(E)S ! n.5 : démocratie bidon, démocratie réelle, autogestion, démocratie participative...
Paul Ariès, Collectif
- Golias
- Les Zindigne(e)s !
- 1 Mars 2013
- 9782354722029
Si la démocratie doit être affublée du qualificatif de « participative » pour exister vraiment, c'est bien parce qu'elle a en a pris un sérieux coup sur le coin de la figure au cours des derniers siècles.« Ils ne nous représentent pas ! » fut l'un des slogans les plus significatifs à la Puerta del Sol,Madrid en Mai-Juin-Juillet 2011.