Située dans le département du Loiret, la forêt d'Orléans s'étend sur environ 80 km et couvre près de 70 000 hectares.Cet espace naturel exceptionnel fait partie intégrante de notre patrimoine sous tous ses aspects. Patrimoine historique et culturel, car ce fut la forêt des rois et des moines, mais aussi celle des paysans et des petits métiers. Patrimoine économique ensuite, car l'exploitation de ses formidables ressources est amenée à croître encore, le bois étant un matériau noble ainsi que l'une des énergies de l'avenir. Patrimoine environnemental enfin, qui abrite une biodiversité remarquable. Forêt partagée, elle est le paradis des promeneurs et des naturalistes autant que des veneurs qui y maintiennent leurs traditions, tandis que les artistes viennent y puiser une inspiration toujours renouvelée.
Juillet 1871.Le Loiret se remet péniblement de la Guerre franco-prussienne qui a ensanglanté ses villes et ses campagnes.L'évêché d'Orléans s'est investi dans ce conflit, dédiant ses locaux à l'accueil, au secours et au soin des blessés. L'évêque, Mgr Félix Dupanloup, homme de lettres et académicien, vient d'être élu député du Loiret.C'est dans ce contexte troublé que le diocèse est saisi d'une étrange affaire. Dans le village de Dry, près de Meung-sur-Loire, en pleine salle de classe, la Vierge Marie est apparue à une trentaine de fillettes.Miracle, mystification ou hallucination collective ? Pour tenter de démêler le vrai du faux, les ecclésiastiques vont s'adjoindre les services de la Science.
Refuge tour à tour intemporel, magique ou maléfique, la forêt force le respect et suscite notre fascination. Les arbres, monuments végétaux, se dressent, telle une forteresse naturelle, nous imposant le silence.La forêt est une force tranquille, et seuls les animaux semblent capables d'en pénétrer les plus intimes secrets. Mais si l'on s'en montre digne, peut-être pourra-t-on apercevoir un cerf se dresser prestement sous son immense couronne avant de disparaître dans la pénombre du sous-bois.Vivant en lisière de forêt d'Orléans, un père de famille désabusé tente de donner un sens à sa vie en se rapprochant de la nature. Entre rêve et réalité, ses pérégrinations le mèneront bien au-delà de son imaginaire, parmi les animaux de la forêt.Reflet de notre époque, cet ouvrage décrit les beautés de la nature et les dangers qui la guettent, par le prisme d'un homme idéaliste en quête du paradis perdu.
Chaque ville est riche de sa grande et de sa petite histoire, de ses habitants, de son dynamisme.À Saint-Jean de Braye, située dans le Loiret près d'Orléans, un foisonnement d'indices témoigne d'un passé parfois oublié, telles ses églises, ses maisons bourgeoises et ses anciennes demeures.Mais Saint-Jean de Braye est surtout une ville vivante, en perpétuelle évolution. Si les transformations suscitent au fil du temps enthousiasme ou nostalgie, elles témoignent d'une vie locale active.L'ambition de cet ouvrage consiste à faire découvrir la ville sous tous ses aspects. Au-delà d'un dictionnaire des rues, il parle du passé, du présent et nous projette dans l'avenir.Il permettra à chacun de découvrir des côtés insoupçonnés de son propre quartier et d'aller à la rencontre des autres. Il offrira au visiteur et au nouvel arrivant les clés pour comprendre l'âme des lieux.
Nous sommes aux temps carolingiens, dans la province de Neustrie (aujourd'hui l'Orléanais, la Beauce, la Touraine...). Malgré le recul de la culture écrite, une lignée, les Perennis, tient une chronique où les événements familiaux se mêlent à la «?grande histoire?». Quelques-uns de ses membres deviendront illustres, comme Abbon, abbé de Fleury en l'an mil, voire légendaires, comme Olivier, le preux compagnon de Roland.Tous sont d'abord des témoins de leur époque. Ainsi ce moine qui participe, à Saint-Martin de Tours, à la réécriture des manuscrits des livres saints, ordonnée par Charlemagne pour restaurer le bon latin des clercs. En rendant cette langue inaccessible aux simples fidèles - le vulgum pecus - elle contribue au développement de la langue vulgaire, appelée roman, qui deviendra le français. Cette évolution va de pair avec la constitution du royaume de Francie occidentale, la future France, dont la capitale est Orléans.Plus tard, de nombreux membres de la famille Perennis prennent part à la lutte contre les Vikings, dirigée par les ducs de Neustrie, ancêtres des rois capétiens. Et quand, au siècle suivant, se cristallise la féodalité, plusieurs Perennis se révèlent de petits seigneurs, bâtissant une tour en bois d'où ils peuvent dominer le territoire de leur modeste fief.Cet ouvrage a obtenu le Prix du Manuscrit de la Beauce et du Dunois 2019.
Au XVIIIe?siècle, la ville d'Orléans bénéficie de l'apogée du commerce sur la Loire. Située idéalement au carrefour de la Méditerranée et de l'Atlantique, cette cité approvisionne l'énorme marché parisien. L'artisanat et l'industrie se développent pour transformer les denrées venues de tous les horizons: raffineries de sucre, bonneteries, cotonnades et soieries concourent à la prospérité de la ville. Et parmi ses spécialités, c'est le vinaigre qui reste, de nos jours, la plus réputée.Dans ce quatrième roman de José Brusseau, nous observons le jeune Tipierre, orphelin talentueux et pugnace, trouver sa place au sein de la très fermée corporation des vinaigriers d'Orléans. Parcourant les rues populeuses de la ville, nous croisons également des bourgeois prospères, des négociants sans scrupule, des commerçants et des mariniers, ainsi que des paysans et des vignerons dont la production alimente la grande cité.S'appuyant sur une solide documentation, le romancier José Brusseau, passionné d'histoire locale, n'a pas son pareil pour dépeindre les ambiances. Littéralement plongé dans le quartier du port d'Orléans, quelques années avant la Révolution française, le lecteur se trouve vite captivé par les destins de Tipierre et d'Antoinette.
Ils étaient médecins, chasseurs, pêcheurs, forestiers, écrivains, collectionneurs, agriculteurs, savants, curés, taxidermistes, rentiers... Du XVIIIe siècle au début du XXe siècle, ces observateurs privilégiés de la faune sauvage ont, par leurs ouvrages, articles, notes et remarques, ouvert la voie aux connaissances naturalistes actuelles.
C'est à un voyage dans le temps, au travers de leurs travaux et d'autres textes anciens, que vous convie cet ouvrage. Le terrain de chasse arpenté englobe la Sologne, l'Orléanais, la Beauce, le Gâtinais, et leurs environs. Il va de l'Île-de-France aux confins du Berry, frôle la Touraine et la Bourgogne.
Jacques Baillon se passionne pour la faune sauvage, amphibiens, mammifères, oiseaux, reptiles, depuis les années 1960. Il s'est intéressé plus particulièrement aux cervidés puis aux grands prédateurs, notamment au loup dont il étudie l'histoire régionale. Il milite également dans les milieux associatifs naturalistes et collabore à diverses manifestations, expositions et colloques sur le loup, l'ours et le lynx.
« Faune sauvage des temps jadis » est son neuvième ouvrage.
Située au centre du département du Loiret, Châteauneuf-sur-Loire se définit comme une agréable cité où il fait bon vivre, entre Loire et forêt d'Orléans. Elle s'enorgueillit d'un passé royal, de belles demeures, d'une nature apaisée et sereine, tandis que ses levers et couchers de soleil sur la Loire sont à couper le souffle.Aquarelliste de talent, Josiane Legrand-Deschamps se révèle une voyageuse infatigable. Toujours en quête, aux quatre coins du monde, de beautés qu'elle immortalise dans ses carnets. Et c'est à la faveur des confinements successifs que cette Castelneuvienne s'est essayée au «?carnet de voyage immobile?».Cette expérience inédite permet d'approfondir notre regard sur notre environnement proche, de prendre conscience des moindres détails qui peuplent notre quotidien. D'ouvrir les yeux et le coeur sur le monde qui nous entoure, comme un voyageur en quête de nouveaux espaces, de nouvelles rencontres. Mais, c'est ici et maintenant, à notre porte, que nous redécouvrons notre «?prochain?», cette proximité qui nous est si familière qu'elle en devient souvent invisible.Cet ouvrage reflète l'émotion éprouvée à la contemplation de cette «?beauté ordinaire?».Il nous inspire une promenade renouvelée, à la redécouverte de cette belle cité ligérienne.