Attention, cette présentation est la quatrième de couverture à votre livre imprimé. C'est une introduction que vous adressez à vos lecteurs, elle doit susciter leur intérêt, amorcer l'histoire (sans en dévoiler l'issue), planter le décor, introduire le ou les personnages principaux. Elle doit révéler votre style, l'originalité de vos sujets et de vos thématiques. Enfin, cette présentation pourra saisir les enjeux de votre réflexion et vos intentions d'auteur (rédigées à la 3e personne).Attention, cette présentation est la quatrième de couverture à votre livre imprimé. C'est une introduction que vous adressez à vos lecteurs, elle doit susciter leur intérêt, amorcer l'histoire (sans en dévoiler l'issue), planter le décor, introduire le ou les
Disons que c'est l'histoire de la journée d'un homme dont la principale occupation est de se suicider avec entrain. Du lever au coucher, dans son immeuble, dans la rue, à son travail, à l'enterrement de ses amis, le destin d'un homme qui pourrait être normal. En fait tout irait à peu près bien si son médecin ne venait de lui annoncer qu'un requin nage dans son corps. Heureusement, pour lui changer les idées, un quatuor de mexicains apparaît régulièrement pour lui interpréter une chanson.
En se concentrant sur l'aspect «orientation» de l'«orientation sexuelle», Sara Ahmed examine ce que signifie pour les corps le fait d'être situés dans l'espace et le temps. Les corps prennent forme lorsqu'ils se déplacent dans le monde en se dirigeant vers ou loin des objets et des autres. Être «orienté» signifie se sentir chez soi, savoir où l'on se trouve, ou avoir certains objets à portée de main. Les orientations affectent ce qui est proche du corps ou ce qui peut être atteint.
Selon Sara Ahmed, une phénoménologie queer révèle comment les relations sociales sont organisées dans l'espace, comment la queeresse perturbe et réordonne ces relations en ne suivant pas les chemins acceptés, et comment une politique de désorientation met à portée de main d'autres objets, ceux qui pourraient, à première vue, sembler dérangeants.
Dans cet ouvrage fondateur de la réflexion sur le genre écrit en 2006, Sara Ahmed propose qu'une phénoménologie queer puisse étudier non seulement comment le concept d'orientation est informé par la phénoménologie, mais aussi l'orientation de la phénoménologie elle-même.
En développant un modèle queer d'orientation, elle combine des lectures de textes phénoménologiques - de Husserl, Heidegger, Merleau-Ponty et Fanon - avec des idées tirées des études queer, de la théorie féministe, de la théorie critique des races, du marxisme et de la psychanalyse.
Grâce à Sara Ahmed, la phénoménologie queer a orienté la théorie queer dans de nouvelles directions audacieuses qui éclosent aujourd'hui.
Un enfant qui, tout petit, a été confronté à un terrible secret, peut-il devenir un adulte semblable aux autres ? Comment fait-il face aux choses cachées, dont il devine obscurément l´effrayante présence ? Comment, plus tard, devient-il père et époux ? Comment devient-il un homme ? Jean-Claude Snyders tente de répondre à ces questions, et à bien d´autres, à travers ce récit autobiographique d´un enfant placé très jeune devant le silence de son père, sur un épisode particulièrement douloureux de la vie de celui-ci.
En mal d´affection et en recherche d´identité, l´enfant imposera peu à peu sa présence à cet étranger, lui manifestant un soutien constant. Père et fils devront s´apprivoiser. Les blessures de l´Histoire, qui ont marqué ses parents et dont il a reçu le violent contrecoup, pourront-elles s´apaiser un jour ?
Dans un texte publié en fin de volume, Georges Snyders, père de l´auteur, éclaire ces problèmes d´une nouvelle lumière.
Durant ces dernières années, la visibilité des personnes non-binaires qui revendiquent publiquement en anglais et en français leur identité au-delà du genre binaire s'est largement accrue. Alors que le singulier « they » a gagné la faveur de nombreuses personnes dans les espaces anglophones, les personnes francophones non-binaires ont dû faire face à d'autres défis concernant la langue et la syntaxe, étant donnée la nature binaire de la grammaire française elle-même. Ce volume collectif examine les tentatives récentes visant à mettre à la disposition de tout le monde une langue et des identités équitables, inclusives et expansives au sein des espaces linguistiques, culturels et pédagogiques francophones. De ce fait, Devenir non-binaire en français contemporain conteste l'idée reçue du genre non-conforme comme simple importation d'outre-Atlantique, d'un modèle identitaire à la base américaine.
Des femmes qui se retrouvent pour partager leurs déboires avec leurs belles-mères, des supplices inventés pour se défouler de la frustation à devoir les supporter, une soupape d'humour pour ne pas craquer et renvoyer ladite mégère dans ses pénates. Mais la plaisanterie tourne au cauchemar, le jour où une vieille fille décide de gagner l'admiration de Chloé, la presidente du club, et celle de ses amies en agressant leurs belles-mères pour les venger...Un jeu de piste s'engage pour la débusquer et tout le monde est mis à contribution.
Pourquoi Louis Engelmann, raflé à Paris et interné à Compiègne, a-t-il échappé au premier convoi de Juifs parti de France pour le camp d'extermination d'Auschwitz le 27 mars 1942 ? Comment, le 8 août, a-t-il été libéré du camp de transit de Drancy ? Inédit, le journal intime de cet ingénieur, ancien combattant de 1914-1918, révèle les terribles conditions d'internement au camp de Royallieu à Compiègne des notables parisiens juifs raflés le 12 décembre 1941.
Il témoigne ensuite de celles du camp de Drancy au moment où affluent les victimes de la rafle dite "du Vel' d'Hiv'" (16-17 juillet 1942). En parallèle, le journal tenu par son épouse Mariette nous fait vivre sa détresse et ses démarches insensées pour arracher Louis à la déportation. Longtemps, les journaux de Louis et Mariette ainsi que les lettres qu'ils ont échangées, sont restés au fond d'un tiroir.
Philippe Bernard, leur neveu, journaliste au Monde, les a réunis et entrelacés pour transformer ce drame personnel en un récit haletant. Il tente de comprendre les mécanismes qui ont conduit à l'enfouissement de ces événements dans la mémoire familiale, et les raisons de leur redécouverte récente.
L'opération de sauvetage des enfants nécessita le travail de plusieurs associations : des organisations juives et chrétiennes, avec des éducateurs et des travailleurs sociaux, ont agi pour sauver les enfants juifs des griffes des nazis et des collaborateurs français. Haya a été sollicitée, pendant des années, pour raconter son histoire, lors des commémorations de «la Shoah et de l'héroïsme». Elle parlait de son enfance, de sa famille abandonnée dans la panique du départ en France. Elle racontait comment, restée seule avec son frère, elle avait échappé aux poursuites, comment elle était parvenue en Palestine sous mandat britannique. Elle a construit une nouvelle vie et une famille, au kibboutz Shloukhot.
Ce livre, écrit du point de vue d'une enfant de douze ans, intéressera toutes les générations. Le travail d'écriture a permis à l'auteur d'exprimer les sensations et la compréhension d'événements enfouis dans la mémoire, et de rendre compte de tout ce qu'elle avait éprouvé à cette époque.
Depuis Amsterdam, Berlin et Paris, Etty Hillesum, Charlotte Salomon et Hélène Berr rêvaient de se réaliser en tant que femmes à travers l'amour, et en tant qu'artistes à travers l'écriture, la peinture et la musique. De ces promesses de vie et de créativités qui leur ont été confisquées à l'âge de tous les possibles, trois oeuvres magnifiques ont néanmoins émergé de leur nuit. Elles nous parlent de dépassement de soi par l'art, par la foi, par l'engagement, mais elles portent aussi la parole mémorielle de tous les autres partis sans laisser de trace.
La vie qui était en elles triomphe ainsi du silence et de l'oubli et sillonne désormais le monde par-delà les langues, les religions et les âges grâce à l'implication sans réserve d'hommes et de femmes s'exprimant dans ce volume. Leurs interventions contribueront donc à offrir en partage, notamment à la jeune génération, l'héritage humain et artistique de ces trois jeunes femmes aux destins bouleversés par l'Histoire.
Cette rencontre éphémère à travers leur oeuvre le temps d'un colloque, nous permet enfin de rester fidèles à la promesse faite et d'espérer l'inscrire dans une parcelle d'éternité.
L'histoire des Juifs après leur expulsion d'Espagne en 1492 jusqu'à leur nouvelle installation dans les villes de l'Empire Ottoman a été une vraie odyssée. Certaines de ces villes, parmi lesquelles celle qui hébergeait la plus importante communauté, Salonique, sont devenues grecques à l'aube du xxe siècle. Les Juifs espagnols sont devenus au fil des siècles des Sépharades de l'exil, puis des Juifs Saloniciens bien enracinés dans leur ville et finalement, après 1912, des Juifs grecs. Il en fut de même pour tous les Juifs sépharades d'une quinzaine de villes dans le Nord de la Grèce. C'est en tant que Juifs grecs qu'ils vont être exterminés à Auschwitz-Birkenau et à Treblinka en 1943 et 1944.
Dans cet ouvrage, les étapes les plus importantes dans la construction et la transformation de leur identité sont suivies de près, en constituant un de ses fils conducteurs. Le sort de tous les Juifs grecs (sépharades et romaniotes) pendant l'Occupation et la mémoire de leur extermination constitue le second fil : déportation et extermination pour la majorité de la population, engagement dans la Résistance ou fuite et survie en se cachant pour une minorité.
Le silence qui a recouvert l'événement pendant de longues décennies et ses causes, l'émergence de cette mémoire et les voies qu'elle suit, les jalons de la mémoire culturelle de la Shoah en Grèce font aussi l'objet de cette étude. Cette mémoire, si longtemps occultée, commence ces toutes dernières années à se faire une place dans la mémoire collective grecque.
« Petit tu es, petit tu resteras, a dit Mengele, le médecin d'Auschwitz en m'envoyant à la chambre à gaz. J'étais effectivement petit lorsque ces évènements se sont produits. J'avais 10ans lorsque je suis entré dans le ghetto de Lodz. J'ai eu 15ans au moment des marches de la mort, à la sortie du camp. J'étais vieux avant l'âge. Je me suis rattrapé depuis et j'ai l'éternité devant moi. » Témoin et acteur d'une histoire sans précédent, Léon s'est promis d'être le meilleur. Arrivé en France en juin1945 par l'intermédiaire de l'OEuvre de Secours aux Enfants (OSE), il devient cinq ans plus tard, champion de France de poids et haltères, « pour que plus personne ne lui marche sur les pieds ». Apprenti en sertissage, il reçoit, en 1978, le diplôme de Meilleur Ouvrier de France des mains de Valéry Giscard d'Estaing, à la Sorbonne. Ce qui lui ouvre les portes de la grande joaillerie.
« Bénies soient les mains qui se font elles-mêmes », lui avait répété sa mère, Lola, morte dans les chambres à gaz de Birkenau, à qui il dédie ce texte.
Passions dévorantes invite à suivre la ligne de faille entre la quête de sensations gourmandes, repoussant toujours ses limites, et la perte de contrôle, dans le désordre alimentaire et l'abandon de soi. Sous les différentes figures de l'outrance incarnées, souvent dans la caricature, par le gourmand, le glouton ou le goinfre, l'imaginaire gastronomique peut se prévaloir encore d'une culture de la table et du goût, du bon et de la bonne chère. Passion du risque, l'excès compose avec la démesure, dépasse les bornes, mais se veut aussi dépassement de soi dans un rapport limite ou débordant aux attraits alimentaires. Une frontière toujours difficile à tracer, à mesure que la fréquence et l'intensité augmentent, de la gourmandise à la gloutonnerie, de la passion du vin au besoin d'alcool.
Les tueurs en série exercent aujourd'hui une fascination morbide: livres, documentaires, séries, films leur sont consacrés. Le plus souvent, ils sont présentés comme de sinistres personnages qui ont surgi aux États-Unis dans les années 1970, puis en France dans les années 1990. La répétition des meurtres, le mode opératoire, l'identité des «proies» sont les principaux éléments permettant de les caractériser, de comprendre ce qui se joue et de tout mettre en oeuvre pour empêcher que d'autres victimes subissent un sort funeste.
Au XIXesiècle, tandis que les savoirs sur le crime prennent davantage de densité, que l'enquête de police, l'instruction judiciaire, la médecine et la psychiatrie légale se déploient, les contemporains ne s'intéressent guère ni à la réitération du crime ni à la «passion criminelle». La plupart des victimes sont des femmes anonymes: prostituées, servantes, demoiselles de magasin, veuves. Il a donc existé des tueurs de femmes -de nos jours, leurs crimes seraient qualifiés de «féminicides systémiques»- qui sont des tueurs en série et passent presque inaperçus.
De la sorte, demeure une énigme: qu'est-ce qui pousse au crime ? Pourquoi des hommes s'en prennent-ils exclusivement à des femmes, quelle force mystérieuse les anime ? Pourquoi ne peuvent-ils s'empêcher de recommencer ? Ces tueurs en série, même ceux qui ont fait l'objet d'une expertise mentale, ne sont pas considérés comme fous, ils sont jugés, condamnés, la plupart à la peine de mort, et exécutés. La justice se contente de mobiles apparents. Ce qui importe, c'est que l'institution judiciaire puisse fonctionner. Or la plupart des mobiles évoqués ne permettent pas de comprendre le passage à l'acte et cette addiction au crime est restée introuvable.
« Ce sont eux, ces témoins qui ont vraiment écrit l'histoire des Juifs de Tunisie entre novembre 1942 et mai 1943. Ce sont dans ces récits que quelques historiens ont puisé leurs sources depuis soixante-dix ans. Nous devions tous les éditer ou les rééditer pour les rendre disponibles. Ces témoignages sont particulièrement précieux pour celui qui veut monter dans la machine à remonter le temps et en ces lieux où les Juifs tunisiens étaient taillables et corvéables et où leurs persécuteurs rêvaient de massacres que seule leur victoire pouvait provoquer, ou de déportation rendue impossible par le manque de navires et par la domination de la Navy. À ces obstacles auxquels se heurtait la barbarie.
« Je suis double et singulier et peut-être schizophrène car de droite et de gauche ! Qui suis-je ? » Anesthésiste-réanimateur en chirurgie cardiaque depuis de nombreuses années, l´auteur a imaginé faire parler le coeur, organe central et source de fantasmes. Il nous raconte avec malice, humour et parfois philosophie ses maladies, les souffrances que les hommes lui infligent et comment ces hommes s´ingénient à le réparer avec plus ou moins de bonheur et de succès. Les futurs opérés trouveront là des réponses simples aux questions complexes qu´ils se posent. Les soignants y trouveront un autre éclairage sur leur pratique. Tous les autres s´amuseront de cette approche originale.
Lola FEUILLERES a 10 ans en 1962. Pendant un an, sa vie va être perturbée par des événements familiaux révoltants qui vont la bouleverser, la faire souffrir et la faire grandir. Les questions graves de l'existence surfent sur la crête de ses journées avec insolence et effronterie, ironie et cruauté, mais aussi avec drôlerie. Dans une recherche d'amour, de justice, de transparence et de liberté. Quel sera le prix à payer pour faire le deuil de l'enfanceoe faire le deuil du père...oe Catherine REGNIER-BONNISSENT appartient à la famille de Jean JAURES, une ascendance qui lui donne très tôt le sens de la justice. Elle signe ici son deuxième ouvrage : on y retrouve l'humour, la pâte poétique et l'esprit rebelle déjà présents dans Histoire d'IL.
Michel, Clara et leur fils Nathanael sont juifs. Ils détiennent depuis plus de vingt ans une serre conquise sur le désert dans la région de Goush Katif. Témoins directs du violent conflit qui oppose les armées de Tsa'hal et les troupes Palestiniennes, le couple assiste à la mise en place du plan d'évacuation de la bande de Gaza. A la recherche d'une solution pacifique, ils multiplient manifestations publiques, appels au gouvernement, prières et entraides. Impuissants et résignés, ils doivent cependant renoncer à leur terre lorsqu'Israël fait évacuer de force les populations juives.
Les vacances, la mère de Luc fait un AVC, il va assister à cette réunion d'anciens élèves à laquelle elle tenait tant, le vieil instituteur haï, tout cela va dépoussiérer les souvenirs. Pendant ces événements, Krso le corbeau discute avec Pneso la corbe, des secrets d'hommes et de ponts entre les mondes. Les tarots, Luc a tant de choses à comprendre sur son enfance, sur ces malaises si présents en lui. Le monde est mon miroir, dit-il, il va le lire. Les livres, lorsque Luc s'interroge, qu'il sent un secret pesant, il les dévore, il apprend, comprend, intègre. Trois mondes parallèles et pourtant interconnectés, c'est l'envol de Luc le chaman Corbeau.
Les pires dangers attendent Elwyn au sein d´un monde qu´il découvre à peine : l´ombre d´Yrgalon ne cesse de grandir, plus menaçante chaque jour. à l´aube d´une guerre menée par les Elves, les Nains et autres créatures de mystère, aucun ne soupçonne l´ampleur des plans de l´ennemi, qui défient l´imagination...
Plongés au coeur des légendes qui peuplaient leurs rêves d´enfants, Elwyn et ses compagnons s´engagent dans une quête périlleuse, dont nul n´est assuré de revenir indemne.
Dans un univers riche en aventures, Alexandra Streel met en scène la destinée d´un monde en danger.
L'univers glacé aux traditions ancestrales d'un pêcheur suédois, se fissure à l'arrivée d'une femme étrangère, libre et déterminée. L'attrait éprouvé est contrebalancé par le poids des différences culturelles. Réveillant de lourds secrets, elle créera un monde d'incompréhension et de rejet qui encerclera puis envahira Örian.Des sentiments en déphasage de ceux qu'elle ressent naîtront de l'ambivalence de son désir de découvrir un nouvel aspect des relations humaines, mêlé à sa peur de l'inconnu. Ils feront éclater l'harmonie apparente des forces en présence. La description de ces êtres et leur ressenti se fait en accord total avec les variations de la mer, intense, violente, si particulière au Nord de la Suède.
Premier volet d'une série de quatre romans, Le monde d'Anienda renferme bien des mystères.
Drôle et plein de suspense, ce premier livre met en place le décor d'une aventure longue et complexe.
Au travers d'un monde étranger, Elwyn va devoir apprendre à reconnaître ses amis et ses ennemis.
Ce livre signe le début d'une magnifique aventure, pleine de rebondissements et d'intrigues, que vous partagerez comme si vous y étiez !
Voilà plus de vingt-cinq ans que Sarah Montard raconte inlassablement, en particulier aux jeunes, ce qu'elle a vécu durant la Seconde Guerre Mondiale. Comment, avec sa mère, elle s'est évadée du Vél' d'Hiv au premier soir de la rafle, le 16 juillet 1942, comment une dénonciation les précipita en mai 1944 au coeur de la tourmente nazie: à Drancy, dans l'enfer d'Auschwitz-Birkenau puis au camp de Bergen-Belsen où elles seront libérées le 15 avril 1945. Livrant enfin aujourd'hui son témoignage écrit, Sarah a choisi de s'adresser tour à tour aux êtres chers à son coeur, entremêlant le récit de sa vie de femme et de mère profondément marquée par la Shoah, et celui de son adolescence brisée. Ce texte fort délivre un message de courage et d'espoir dont la portée est universelle.
Depuis les années 1970 jusqu'en 2013, entre la France et la Suisse, deux jeunes femmes lesbiennes s'aiment et désirent avoir un enfant sans père. Mais comment faire, 30 ans avant la loi du mariage pour tous en France ? Elles vont être confrontées aux problèmes de nationalité, de garde d'enfants, d'héritage et bien d'autres difficultés encore auxquelles le mariage pour tous apportera des solutions. C'est grâce à l'aide de personnes prêtes à prendre des risques qu'elles parviendront à réaliser leur désir d'avoir et d'élever des enfants.