Avec Frédéric Lenoir, laissez-vous transporter sur le chemin de la sagesse pour méditer sur le sens de la vie et la quête du bonheur.
Le message du Prophète et du Jardin du Prophète a connu, depuis sa parution (1923 et 1924), un succès immense. Le personnage mystérieux né de l'expérience mystique et de l'imagination poétique de Khalil Gibran a su épeler, d'une voix unique, les liens qui unissent l'homme à l'homme et l'homme à la nature. Des générations de lecteurs, jeunes en particulier, se sont reconnus ou ont découvert un appel à vivre dans le chant enflammé et les appels lyriques du Prophète.
La traduction du Coran faite par le grand orientaliste Albert Félix Ignace de Biberstein Kasimirski (1808-1887) est une des plus lisibles en français tant sa langue est accessible. Les notes elles-mêmes, sans érudition insurmontable, sont éclairantes et pédagogiques.
Alors que les débats sur l'histoire de la rédaction du Coran sont restés cantonnés dans les milieux académiques, M. A. Amir-Moezzi présente au public néophyte les zones d'ombre et énigmes qui la ponctuent, faisant notamment le point sur les découvertes de manuscrits apportant des informations toutes nouvelles. Il met également en perspective le texte coranique dans le paysage religieux des temps premiers de l'islam, théâtre de multiples polémiques que l'orthodoxie postérieure s'est efforcée d'occulter.
Né en terre africaine, encore majoritairement païenne au IVe siècle, Augustin mène une jeunesse de plaisirs jusqu'à l'âge de 32 ans. Ses Confessions, qui marquèrent autant l'histoire du christianisme que celle de la philosophie, retracent la quête qui le mena de l'errance et des élans contradictoires des désirs à Dieu. Il observe le monde, cherchant avec obstination dans la lecture des philosophes de quoi le comprendre. Tout bascule lorsqu'il détourne son regard vers lui-même : c'est ici, en son for intérieur, qu'il rencontre le Dieu chrétien. Il en découle une compréhension nouvelle du mal, du temps, du monde. Et un récit magnifique et universel en ce qu'il est celui de l'homme dans son rapport avec Dieu.
« Ô mon Roi bien-aimé, vois, je suis en chemin. Nous voilà donc unis comme l'ombre au soleil. Pourquoi, ô pourvoyeur des pauvres sans jardin, ô généreux voisin, Te caches-Tu de nous. J'ai Tant de désir de Toi, que je me sens le coeur comme un nuage en larmes. »
L'une est rabbin, l'autre est islamologue. L'une est femme, l'autre homme. Juive ou musulman, nous le sommes chacun de manière singulière... Il y a mille et une façons d'être juif ou musulman !
Mais nous avons tous deux compris que la Bible et le Coran n'étaient pas étrangers l'un à l'autre. Et, tous deux, nous revendiquons la liberté de la recherche et de la parole religieuses : une liberté responsable, qui assume les questions et affronte les conflits pour déjouer les pièges du fondamentalisme et d'une certaine tradition, repliée sur ses origines.
Car - nous en sommes convaincus - être « héritier » ne consiste pas à reproduire ce qui a été reçu, mais à le renouveler.
L'enthousiasme des premiers lecteurs a fait de la Légende des Saints de Jacques de Voragine la Légende dorée, c'est-à-dire la légende d'or : celle de toutes les histoires et légendes qui entourent la vie et la mort exemplaires des saints chrétiens du premier millénaire après le Christ et des débuts du Moyen Âge.
Sans souci de critique historique, l'auteur a récolté des faits épars dans une foule d'écrits, de chroniques et de biographies dispersés. En réalité, ces légendes ne sont pas écrites pour raconter « ce qui s'est vraiment passé », mais pour édifier, par l'exemple magnifique des saints, de leurs paroles de feu et de leurs miracles plus étonnants les uns que les autres, ceux qui veulent marcher à la suite du Christ. Aujourd'hui, la Légende dorée est aussi une extraordinaire « anthologie » naïve, d'autant plus riche d'histoire et de culture que ces légendes ont inspiré très souvent les artistes chrétiens.
La série Voix spirituelles est une invitation à découvrir, à lire et à méditer les écrits des grands mystiques grâce à un choix de textes qui fait apparaître les grands moments de leur parcours spirituel et les éléments essentiels de leur pensée. Une introduction générale, des commentaires situant les extraits permettent d'entrer de plain-pied dans leur oeuvre et d'y goûter sans s'égarer.Poète de l'amour mystique par excellence, auteur de poèmes vertigineux, Mohammad Djalâl al-dîn Rûmî (1207-1273) a laissé une oeuvre immense, saisissante par la hauteur de sa pensée, l'intensité et l'authenticité des émotions qu'il y exprime. Il y célèbre la beauté de la théophanie et l'amour du divin. Tournées vers la quête de la vérité et de l'union mystique, sa vie comme ses vers sont une invitation à convertir son regard pour voir au-delà des apparences et transformer la matière du soi pour n'être rien et devenir un " océan sans rivages ", dans un mouvement de retour vers Dieu.
L'enseignement de Krishnamurti repose sur la conviction que les transformations de la société ne peuvent se faire qu'au terme d'une transformation des individus. Critique vis-à-vis des religions et des sectes, Krishnamurti n'aura de cesse de répéter que le bonheur passe par le refus de tout type d'autorité. C'est le sens des multiples conférences qu'il a données pendant des dizaines d'années, partout dans le monde.
« Dès l'instant où vous suivez quelqu'un, vous cessez de suivre la Vérité. » Le Sens du bonheur - un best-seller mondial - nous permet de voir le monde autrement. Sans parti pris, universelle, la parole de Krishnamurti nous fait découvrir les racines mêmes de nos problèmes personnels et de ceux de la société qui nous entoure. Il nous apprend l'art de voir et d'écouter avec notre coeur. Et à découvrir la Vérité qui est en nous.
Krishnamurti (1895-1986) Grand philosophe et sage indien du XXe siècle.
Traduit de l'anglais par Colette Joyeux
La psychothérapeute qui est devenue chamane.
Myriam Beaugendre découvre le chamanisme amazonien pour se soigner d'une maladie incurable. Elle s'initie alors aux plantes sacrées au Pérou et devient chamane. Entre récit d'expérience et essai, ce livre passionnant et sensible explique comment la medicina dénoue les noeuds psychiques qui résistent à une thérapie fondée sur la parole. Ce soin, qui envisage l'être dans sa globalité - corps, psyché et âme -, permet de s'unifier en profondeur et de se régénérer grâce à la nature. Myriam Beaugendre l'associe à un accompagnement thérapeutique qu'elle adapte à chacun. Là est l'originalité de sa démarche, où l'intelligence féminine et subtile du chamanisme invite chacun à faire une place à son intuition et inspire les thérapeutes.
Cet ouvrage retrace le parcours d'un mendiant, qui pourrait être réel ou fictif, à travers la Russie. Tout au long de son voyage, le pèlerin récite la Prière du coeur, courte, simple et répétitive : grâce à un style qui garde le charme du langage populaire, le lecteur découvre la piété russe, dans ce qu'elle a de frais et de pur. Des épisodes nombreux et colorés le mettent au contact direct de la Russie ancienne, celle qui a inspiré les grands écrivains du siècle passé. Il rencontre enfin, dans ces Récits, une tradition contemplative remontant aux premiers siècles de l'Orient chrétien, appliquée par un contemporain de Dostoïevski et de Tolstoï, sinon de Lénine.
À tous ceux qu'anime aujourd'hui le zèle pour une meilleure compréhension entre les chrétiens, ce livre offre un témoignage unique.
Dans ce recueil de textes issus de conférences, Krishnamurti questionne le rôle de l'autorité et son influence trompeuse, négative, sur nos manières d'être au monde, de le penser et de s'y connecter. Pourquoi et comment, lors de moments de doute, de découragement ou de tristesse, en vient-on à accorder un pouvoir sur nos vies à des maîtres à penser, des guides, au lieu de se fier à soi-même ?
Qu'il soit extérieur ou issu de notre propre expérience, le principe d'autorité nous conduit à confier et déléguer le sens de notre vie à tout ce qui est connu, établi et stable - la tradition passée, la croyance, les structures de pensée, les émotions ou l'ego - plutôt que de chercher à comprendre par soi-même le monde et la dynamique de la vie.
En cultivant un regard critique radical à l'égard de l'autorité, Krishnamurti nous invite à accéder à une transformation en profondeur tant au niveau de l'individu que de la société dans son ensemble.
La Chine de Confucius, celle des « Printemps et Autonomes », contemporaine de la Grèce des Présocratiques, se caractérise par la décadence du pouvoir central et le cynisme politique. C'est dans cette fragmentation, ce bouleversement, que sont ici replacées les principales préoccupations du Maître. Son enseignement est avant tout humaniste, pratique, on peut même dire exclusivement politique. Les Entretiens proposent à la fois un idéal de l'homme et un véritable Art de gouverner, dont l'actualité dans la Chine moderne s'est encore manifestée par la virulence de la récente campagne anti confucianiste. Voici ce texte, fondamental pour la compréhension de la pensée chinoise, dans une traduction nouvelle, accessible au lecteur d'aujourd'hui et accompagnée d'une introduction, de notes, de cartes, et d'une chronologie ; la version originale des Entretiens, donnée en annexe, sera utile à l'étudiant et au spécialiste.
* La traduction du Coran faite par le grand orientaliste et drogman d'origine hongroise Albert Félix Ignace de Biberstein Kasimirski (1808-1887), également auteur de ce qui est sans doute le meilleur dictionnaire arabe-français, est une des plus lisibles en français tant sa langue est accessible. Les notes elles-mêmes, sans érudition insurmontable, sont éclairantes et pédagogiques.M.
A. Amir-Moezzi, en exégète confirmé de ce texte de portée universelle qui reste mal connu, et qui fait l'objet de débats d'interprétation trouvant pour beaucoup leur source dans l'ignorance de l'histoire même de sa mise par écrit, offre une synthèse des différents aspects de celle-ci. Alors que les recherches et débats sur l'histoire de la rédaction du Coran sont restés cantonnés dans les milieux académiques, il présente au public non spécialisé les interrogations, zones d'ombre et énigmes qui la ponctuent, faisant notamment le point sur les découvertes de nouveaux manuscrits et de sources islamiques donnant des informations éclairantes. Il met également en perspective le texte coranique dans le paysage religieux des premiers temps de l'islam, qui a été le théâtre de multiples discussions et polémiques, controverses illustrant une pluralité de points de vue que l'orthodoxie postérieure s'est efforcée d'occulter. * M. A. Amir-Moezzi est directeur d'études à l'École pratique des hautes études (Sorbonne) et titulaire de la chaire de théologie islamique et d'exégèse coranique classique. Il est l'auteur de très nombreux livres et articles scientifiques portant notamment sur l'islam chiite et a dirigé le Dictionnaire du Coran ("Bouquins", Robert Laffont, 2007).
« Nul n'est prophète en son pays », « Semer la zizanie », « Porter au pinacle », « Rendre à César », etc. : bien souvent, nous citons les Évangiles sans le savoir, tant ces aphorismes et sentences issus du christianisme ont imprégnés notre culture. Ces paroles, qu'on attribue pour la plupart à Jésus, se sont banalisées, et leur sens religieux est aujourd'hui imperceptible.
Denis Moreau a choisi une centaine de ces locutions et leur redonne leur saveur première. Restituant le contexte où elles ont été prononcées selon un ordre qui rend compte du récit évangélique, il explique leur sens et leur portée, et retrace, non sans humour, les multiples échos qu'elles ont trouvés au cours des siècles.
Une façon à la fois distrayante et profonde de redécouvrir les Évangiles sous un jour inattendu, ou de s'y initier.
Existe-t-il une voie de salut en dehors des dogmes et des rituels de l'Église chrétienne ? La quête de la vérité est-elle compatible avec la religion chrétienne ? Telles sont les interrogations vitales qui habitent, en 1941, la femme de pensée et d'action que fût Simone Weil à propos de sa vocation chrétienne, et qui font obstacle à sa pleine adhésion à l'Église. Rédigée au coeur de la guerre, adressée au père dominicain Couturier, cette Lettre à un religieux expose les questionnements et les réserves qui accompagnent sa quête spirituelle, sa conversion au christianisme. Or son esprit radical, nourri de philosophie grecque, exige des réponses fermes, une clarté absolue sur les points de contradictions de fond et de forme du christianisme. Simone Weil entreprend ici l'examen de conscience de ses valeurs spirituelles.
Deuils, dépressions, naufrages éthiques, ruptures amoureuses... Nul n'échappe à ces chutes existentielles qui nous remettent en question : saurons-nous traverser ces nuits et nous relever - autrement dit : ressusciter ?
La métaphysique chrétienne peut nous aider à sortir de ces épisodes tragiques de l'existence, à les commuer en situations résurrectionnelles, porteuses d'espérance. Denis Moreau entremêle ici réflexions philosophiques et témoignages personnels pour examiner quelques-unes des catastrophes que la vie nous réserve et décrire la façon chrétienne de tenter de les traverser, à la lumière de la foi en la résurrection du Christ. Parce que les petites résurrections dans nos vies sont comme des rejetons de la grande. Et que, ainsi que l'écrit Hemingway : « L'homme n'est pas fait pour être vaincu. L'homme peut être détruit, mais pas vaincu. »
Quand rome est mise à sac (410 ans ap.
J.c.) un soupçon nait chez les romains adversaires du christianisme : serait-il responsable du déclin de rome ? augustin relève le défi de cette interrogation. la force et l'originalité de la cité de dieu consistent à proposer un principe pour éclairer le jugement, pour comprendre des événements inédits qui instaurent de nouveaux équilibres. augustin distingue en effet entre le devenir de deux cités : la cité de dieu et la cité terrestre.
Leur destin ne doit pas être confondu : le règne du christ et la domination terrestre ne sont pas la même chose. la paix de dieu et celles des hommes ne se recouvrent pas. la cité de dieu est certes présente dans l'eglise, et donc dans le monde : elle n'y est pas " réalisée " et ne le sera jamais. bien au contraire, la cité de dieu représente un principe critique par rapport à la cité de la terre.
En celle-ci, tout -y compris donc l'empire romain - doit être relativisé, même si, dans la perspective du jugement dernier, tout garde une valeur unique. le chrétien vit dans cette ambiguïté, constitutive pour lui, de deux histoires. les résonances politiques, religieuses, culturelles de la cité de dieu, dont c'est la première traduction intégrale en " poche " ont été immenses dans l'histoire de l'occident.
Quand rome est mise à sac (410 ans ap.
J.-c.), un soupçon naît chez les romains adversaires du christianisme : serait-il responsable du déclin de rome ? augustin relève le défi de cette interrogation. la force et l'originalité de la cité de dieu consistent à proposer un principe pour éclairer le jugement, pour comprendre des événements inédits qui instaurent de nouveaux équilibres. augustin distingue en effet entre le devenir de deux cités : la cité de dieu et la cité terrestre.
Leur destin ne doit pas être confondu : le règne du christ et la domination terrestre ne sont pas la même chose. la paix de dieu et celle des hommes ne se r couvrent pas. la cité de dieu est certes présente dans l'eglise, et donc dans le monde : elle n'y est pas " réalisée " et ne le sera jamais. bien au contraire, la cité de dieu représente un principe critique par rapport à la cité de la terre. en celle-ci, tout - y compris donc l'empire romain - doit être relativisé, même si, dans la perspective du jugement dernier, tout garde une valeur unique.
Le chrétien vit dans cette ambiguïté, constitutive pour lui, de deux histoires. les résonances politiques, religieuses, culturelles de la cité de dieu, dont c'est la première traduction intégrale en " poche ", ont été immenses dans l'histoire de l'occident. traduction du latin de louis moreau revue par jean-claude eslin.
« Il a fallu que Dieu s'engouffrât dans l'humanité, et qu'à un moment précis de l'histoire, sur un point déterminé du globe, un être humain, fait de chair et de sang, ait prononcé certaines paroles, accompli certains gestes, pour que je me mette à genoux.
Tous les efforts pour réduire en lui la condition humaine vont à l'encontre de ma plus profonde tendance, et sans doute y faut-il rattacher mon obstination à préférer au visage du Christ-roi, du Messie triomphant, l'humble figure torturée de l'homme que, dans l'auberge d'Emmaüs, les pèlerins de Rembrandt reconnaissent à la fraction du pain, notre frère couvert de blessures, notre Dieu. » F. M.
Dans cette méditation spirituelle, Mauriac se place avant tout sur le terrain du sens mystique de l'Évangile, qu'il suit pas à pas. C'est autant le témoignage d'un croyant que le texte d'un écrivain, où les fulgurations de la foi s'entremêlent à celles de l'art d'écrire.
« Celui qui m'a ordonné cet écrit m'a dit que les Soeurs de nos monastères de Notre-Dame du Mont-Carmel ont besoin qu'on leur explique certaines difficultés relatives à l'oraison ; il a pensé qu'elles comprendraient mieux le langage d'une femme, et que, vu leur amour pour moi, mes paroles leur seraient plus efficaces que d'autres ; il est persuadé que cet écrit aura quelque importance pour elles, si je réussis dans mon exposé. Voilà pourquoi c'est à elles que je l'adresse [.]. Notre-Seigneur me fera une grande grâce si quelqu'une de mes filles en retire profit pour le louer un petit peu plus, et Sa Majesté sait bien que tel est mon unique désir. Il est très clair, en outre, que, dans le cas où je réussirais à dire quelque chose de bon, elles comprendront que cela ne vient pas de moi [.] ; sans cela elles n'auraient pas plus d'intelligence que moi-même je n'ai d'aptitude pour de tels sujets, à moins que le Seigneur dans sa miséricorde ne daigne me l'accorder. »
Quand rome est mise à sac (410 ans ap.
J.c), un soupçon naît chez les romans adversaires du christianisme : serait-il responsable du déclin de rome ? augustin relève le défi de cette interrogation.
La force et l'originalité de la cité de dieu consistent à proposer un principe pour éclairer le jugement, pour comprendre des événements inédits qui instaurent de nouveaux équilibres. augustin distingue en effet entre le devenir de deux cités : la cité de dieu et la cité terrestre.
Leur destin ne doit pas être confondu : le règne du christ et la domination terrestre ne sont pas la même chose. la paix de dieu et celle des hommes ne se recouvrent pas. la cité de dieu est certes présente dans l'eglise, et donc dans le monde : elle n'y est pas " réalisée " et ne le sera jamais. bien au contraitre, la cité de dieu représente un principe critique par rapport à la cité de la terre.
En celle-ci, tout -y compris donc l'empire romain - doit être relativité, même si, dans la perspective du jugement dernier, tout garde une valeur unique. le chrétien vit dans cette ambiguïté, constitutive pour lui, de deux histoires.
Les résonances politiques, religieuses, culturelles de la cité de dieu, dont c'est la première traduction intégrale en " poche ", ont été immenses dans l'histoire de l'occident.
Comment lire la Torah ? Toute lecture fondamentaliste d'un livre saint met en péril la liberté, en le figeant dans une vérité immuable. Toute lecture historique et critique comprend ce livre en fonction de son contexte historique d'écriture, mais en omettant la question du sens de ce livre pour les lecteurs d'aujourd'hui. Le présent ouvrage montre comment une lecture spirituelle selon la tradition juive permet de sortir de cette impasse : la langue des textes étudiés porte des significations à déployer dans le temps, grâce à leurs innombrables lecteurs ; elle ne sépare jamais la quête de la vérité d'un travail exigeant sur soi-même. Dès lors, lire la Torah, c'est aussi voyager dans l'histoire, avec d'autres hommes et femmes. La Torah parle bien de notre présent, et ne donne pas de solutions.