Vous est-il déjà arrivé de voir quelque chose qui n'était pas vraiment là ? De vous entendre appeler par votre nom dans une maison vide ? D'avoir l'impression que quelqu'un vous suivait puis de vous retourner sur une rue déserte ?
Une simple fièvre ou la migraine peuvent faire percevoir des lumières colorées ou des visages effrayants. La malvoyance ou la cécité peuvent paradoxalement précipiter dans un monde visuel hallucinatoire. Les sujets endeuillés reçoivent parfois la « visite » réconfortante de l'être cher qui les a quittés.
Les hallucinations reflètent-elles la structure de nos cerveaux ? En quoi ont-elles influé sur le folklore et l'art ? La capacité d'halluciner constitue-t-elle une facette essentielle de la condition humaine ?
À travers une série de petites nouvelles neurologiques, Oliver Sacks explore le monde de la vision. On y découvre le récit de cas étonnants : la musicienne qui ne sait plus déchiffrer la musique (et bientôt ne reconnaît plus les objets) ; le romancier qui ne peut plus lire (mais étrangement arrive toujours à écrire) ; sa propre difficulté, à lui, Sacks, de reconnaître les visages après la perte de la vision de l'oeil droit suite à un cancer oculaire, etc.
Cet ouvrage témoigne de la complexité de la vision et du cerveau tout autant que de la force de la capacité humaine d'adaptation. Il nous montre comment, à partir de la perception, le cerveau organise une vision cohérente et intelligible, comment cette construction peut être perturbée, et comment pourtant, même alors, on peut continuer à vivre, voire explorer des mondes nouveaux.
« Nous ne sommes pas seuls au monde » ? il existe d'autres pensées que la nôtre, d'autres façons de faire pour prendre en charge les douleurs de l'existence. « Nous ne sommes pas seuls au monde » ? c'est par cette formule qu'en Afrique de l'Ouest on reconnaît l'action des esprits qui viennent perturber la vie des humains. Dans le cadre d'une psychothérapie, tous les patients doivent être pris en compte, écoutés et aidés comme des témoins et non comme des victimes, à partir de leurs forces et non de leurs faiblesses. Ils sont dès lors tenus pour des experts de leur propre souffrance : toxicomanes, migrants, anciens membres de sectes. deviennent ainsi acteurs de leur thérapie.
« Sacks ira loin s'il cesse d'aller trop loin » : ces mots prophétiques prononcés par un professeur donnent le ton de cette autobiographie.
Voici l'histoire d'un homme exceptionnel, qui a exploré de multiples domaines avec la même énergie. Au sortir d'une jeunesse obsédée par les motos et la vitesse, il découvre dans un hôpital new-yorkais des patients emprisonnés dans une profonde léthargie dont il va tenter de les faire sortir, expérience bouleversante qu'il racontera dans son livre L'Éveil. Sa voie est alors tracée : tout en explorant les troubles neurologiques les plus étranges et en les décrivant comme des mondes particuliers, il s'appliquera à montrer que chacune de ces manières « anormales » de se comporter, de parler ou de se situer dans l'espace et le temps est profondément humaine... trait qui éclaire notre propre « normalité » sous un jour inattendu.
Nos machines vont-elles devenir plus intelligentes et plus puissantes que nous ? Notre avenir est-il celui d'une cybersociété où l'humanité sera marginalisée ? Ou accéderons-nous à une forme d'immortalité en téléchargeant nos esprits sur les ordinateurs de demain ?
Ce moment critique, baptisé « Singularité technologique », est l'un des poncifs de la futurologie contemporaine et son imminence est proclamée et souhaitée par des technogourous comme Ray Kurzweil (chef de projet chez Google ! ) ou Nick Bostrom (de la vénérable université d'Oxford). Certains scientifiques et entrepreneurs, non des moindres, tels Stephen Hawking ou Bill Gates, partagent ces perspectives mais s'en inquiètent.
Un essai critique et concis par l'un de nos meilleurs experts des humanités numériques.
Depuis son émergence en Occident, la science s'est construite en rupture avec l'expérience humaine. Cette « coupure épistémologique » est à l'origine du schisme entre la science et la philosophie. Or, aujourd'hui, la première s'attaque à ce domaine qu'elle avait concédé à la seconde : l'esprit. Ce livre montre que, par leurs avancées, les sciences cognitives déconstruisent la conception classique du sujet léguée par la philosophie. Mais le neuro-réductionnisme qu'elles lui substituent aboutit à une nouvelle séparation entre cognition et conscience. En intégrant la philosophie bouddhique à la perspective neurobiologique, cet ouvrage propose un cadre d'analyse permettant d'appréhender l'intelligence incarnée.
ÿþUn ouvrage de synthèse sur un domaine qui constitue désormais une spécialité à part entière dans les sciences économiques (avec cours et filières dédiées en second et troisième cycle). Sans jargon ni mathématiques, l'ouvrage fait le point sur l'ensemble des analyses théoriques comme sur la pratique concrète des politiques d'environnement et sur les débats publics suscités par ces dernières.Cette seconde édition, entièrement mise à jour, intègre une décennie (années 2000) riche en controverses sur le développement durable, la décroissance ou encore le changement climatique. Elle dresse aussi le bilan des nouveaux instruments qui se sont développés : taxe carbone, marchés de " droits à polluer ", évaluation du coût de la pollution et des atteintes à la biodiversité, etc.
Code de déontologie médicale.
La naissance, la santé, la maladie, la mort, notre vie est aussi ponctuée de relations avec le médecin. La déontologie médicale nous concerne tous. Le Code de déontologie médicale est ainsi l'un des textes essentiels pour connaîter les valeurs censées guider notre société. De l'abandon du malade au respect de la volonté du malade, en passant par l'acharnement thérapeutique, le certificat de complaisance, le charlatanisme, la clause de conscience, le consentement du malade, les devoirs de confraternité, l'euthanasie, la gratuité des soins, le tact et la mesure des honoraires, l'indépendance du médecin, l'information du malade, la liberté de prescription, les essais de médicaments, le pronostic grave, le refus de soins, la responsabilité du médecin, le secret professionnel, les soins palliatifs et le viol, ce sont la plupart des grandes questions de société qui défilent ici sous l'angle des devoirs du médecin.