Il n'y a pas, dans tout l'Empire, de planète plus inhospitalière que Dune. Partout, des sables à perte de vue. Une seule richesse : l'épice de longue vie, née du désert, et que tout l'univers convoite.
Quand Leto Atréides reçoit Dune en fief, il flaire le piège. Il aura besoin des guerriers Fremen qui, réfugiés au fond du désert, se sont adaptés à une vie très dure en préservant leur liberté, leurs coutumes et leur foi. Ils rêvent du prophète qui proclamera la guerre sainte et changera le cours de l'Histoire.
Cependant les Révérendes Mères du Bene Gesserit poursuivent leur programme millénaire de sélection génétique : elles veulent créer un homme qui réunira tous les dons latents de l'espèce. Le Messie des Fremen est-il déjà né dans l'Empire ?
Paul Atréides a triomphé de ses ennemis. En douze ans de guerre sainte, ses Fremen ont conquis l'univers. Il est devenu l'empereur Muad' Dib. Presque un dieu, puisqu'il voit l'avenir. Ses ennemis, il les connaît. Il sait quand et comment ils frapperont. Ils vont essayer de lui reprendre l'épice qui donne la prescience et peut-être de percer le secret de son pouvoir. Il peut déjouer leurs plans, mais voit plus loin encore. Il sait que tous les futurs possibles mènent au désastre et est hanté par la vision de sa propre mort. Peut-être n'y a-t-il pas d'autre liberté pour le prescient que celle du sacrifice...
Sur Dune, la planète des sables, les prophéties s'accomplissent : le désert devient jardin. Ainsi, les vers géants se font rares et l'Épice de prescience vient à manquer. Tout ce qui reste de l'épopée de Muad'Dib, c'est un empire conquis, des guerriers déchus, des prêtres tentés par la théocratie. Et les jumeaux, Leto et Ghanima, qui portent en eux les souvenirs d'innombrables générations. Y compris, peut-être, l'antique Abomination redoutée par les soeurs du Bene Gesserit et prête à revenir du passé génétique pour faire basculer l'univers dans le cauchemar. Les morts dominent les vivants. Leto devra affronter les uns et les autres en un combat sans merci dont l'enjeu est plus que la prescience, plus que la longévité : au moins la toute-puissance, et peut-être l'immortalité.
Le xxie siècle.
Demain. cinquante hommes et cinquante femmes, représentant les nations majeures et toutes les disciplines scientifiques, embarquent à bord de l'arès, un immense vaisseau spatial, un micro-monde où ils vont vivre pendant plus d'un an avant d'atteindre mars, à cent millions de kilomètres de là. un homme, déjà, a posé le pied sur mars : john boone. héros mythique depuis son retour sur terre, il s'est porté volontaire pour ce second voyage.
Un aller simple, cette fois, car les hommes et les femmes de l'arès devront aller au-delà de l'exploration. ils devront survivre dans un monde usé, désolé, hostile. si les hommes ne peuvent s'adapter, il faudra adapter mars aux hommes. mais terraformer mars, c'est aussi la détruire en tant que cadre naturel martien, et des conflits opposent les rouges, la faction qui veut préserver la sauvagerie initiale de la planète, et les verts, qui militent pour la terraformation.
Les cent premiers ne partagent pas la même vision de la société à élaborer, sur ce nouveau monde vierge. pourtant, il faut faire vite, car les immigrants arrivent, de plus en plus nombreux, en provenance d'une terre surpeuplée. mars, si éloignée du berceau de l'humanité, constitue un incroyable enjeu économique et politique pour les puissances terrestres. le rêve sombrera-t-il dans le chaos ?
Quelques siècles après le premier atterrissage, mars a définitivement changé de couleur.
Les patients efforts des colons sont récompensés : aidés par une longévité surhumaine, ils ont permis à une flore élémentaire de se frayer un chemin entre les roches. le réchauffement du sol a libéré mers et océans ; des nuages sont apparus dans le ciel. mais les hommes et les femmes ont changé eux aussi. depuis la révolution durement réprimée de 2061, les cent premiers se sont dispersés sur toute l'étendue de la planète.
Ils sont divisés. certains sont entrés en guerre contre les terraformeurs et leur projet qu'ils qualifient de crime écologique. une course-poursuite s'engage entre les tenants de l'éco-économie, déterminés à préserver la sauvagerie initiale de la planète, et les multinationales, avides de récupérer les profits liés aux mines martiennes et à l'ascenseur orbital construit sur l'équateur de la planète.
La répression des transnationales, les grands argentiers du monde, sera terrible. que deviendront les terriens, désormais prisonniers d'une planète surpeuplée, miséreuse et polluée ? tout peut à nouveau basculer dans la violence, et le rêve d'une mars vivable et douce se transformer en cauchemar.
Dix millénaires avant les événements relatés dans dune, l'humanité est soumise à la tyrannie des machines intelligentes.
Celles-ci ont formé un réseau et leur élément le plus puissant, omnius, s'est emparé du pouvoir. certains humains ont également choisi de greffer leur cerveau sur des machines, devenant des cyborgs. ils se sont baptisés eux-mêmes les titans.
Ce sera le déclencheur de la guerre des machines, connue plus tard sous le nom de jihad butlérien et qui mènera à l'interdiction absolue de la création de machines à l'image de l'intelligence humaine.
Humains contre machines, c'est le combat qui donnera naissance aux grandes familles et aux ordres comme le bene gesserit ou les mentats.
Après la trilogie avant dune, brian herbert et kevin j. anderson s'attaquent cette fois à la grande histoire, l'époque où tout a commencé. voici la genèse de dune et de tous ses personnages emblématiques.
Ce volume relie l'Avant et l'Après-Dune à travers des textes de Frank Herbert lui-même et demeurés inédits, qui se situent à l'époque du premier "Dune" : la fondation des Soeurs du Bene Gesserit, les Maîtres d'escrime de Ginaz, les impitoyables Harkonnen et Muad'Dib, le Kwisatz Haderach, qui marche vers son écrasant destin de prophète. Et puis, la guerre de toujours entre les Harkonnen et les Atréides dans une sublime nouvelle : « Le murmure des vents de Caladan ».
Chef-d'oeuvre mythique et singulier de la science-fiction, le cycle des Seigneurs de l'Instrumentalité compose au fil de ses tableaux une légende des siècles futurs, empreinte de poésie et d'une profonde humanité. Une vision inoubliable de notre avenir, d'une ambition comparable au Fondation d'Isaac Asimov ou à L'Histoire du futur de Robert Heinlein, complétée au tome IV de Concordance, essai inédit d'Anthony Lewis, nominé au prix Hugo 2000, qui analyse tous les personnages, lieux et éléments apparaissant dans cette gigantesque histoire du futur.
Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine....
Cinq ans se sont écoulés depuis que l'Alliance Rebelle a détruit l'Étoile de la Mort. Dark Vador et l'Empereur, son maître, ne sont plus. La République prospère sous l'égide de la Princesse Leia et de son époux, Han Solo. Luke Skywalker est quant à lui le premier d'une nouvelle lignée de Jedi.
Dans les confins de l'espace, les derniers bâtiments impériaux se sont rassemblés sous la bannière du Grand Amiral Thrawn. Un César de carnaval que l'on ne prend pas au sérieux. Mais celui-ci a fait deux découvertes capitales qui pourraient faire tomber la jeune République.
Et le côté Obscur est encore vivace...
Que la Force soit avec nous.
Au cours d'une expérience scientifique, un trou noir artificiel s'échappe. Le savant responsable, Alex Lustig, sonde désespérément les entrailles de la Terre à la recherche de son bébé égaré, pour découvrir qu'un deuxième trou noir est déjà en train de ronger inexorablement la substance de notre planète. Tandis que les séismes et autres anomalies se multiplient, Lustig et son équipe vont essayer par tous les moyens de déloger cet intrus ravageur, mais aussi de savoir qui l'aurait mis là...
Venu du fin fond de l'espace, le Grand Vaisseau est vaste comme Jupiter et semble vieux de plusieurs milliards d'années. Nul sait d'où il vient, ni qui l'a construit. Est-il aussi ancien que l'univers lui-même ? Vide, abandonné, il dérive à proximité de notre galaxie, lorsque les Terriens s'en emparent. Ils s'y installent puis le transforment en paquebot de luxe, qui emporte plus de cent milliards de représentant de toutes les espèces intelligentes de la galaxie pour de longues croisières autour des étoiles. Un jour, on découvre, en son coeur même, une chambre dissimulée contenant une planète au noyau de métal. Une mission d'exploration constituée des meilleurs capitaines est diligentée. Mais un accident survient, et ils se retrouvent naufragés. Pendant ce temps, le grand Vaisseau continue sa course sans eux. Mais quelqu'un, visiblement, sait où il va, et, surtout, d'où il vient...
Durant des siècles, l'humanité s'est répandue dans la Galaxie, formant autant de sociétés isolées les unes des autres par la durée des voyages interstellaires.
Sur certains de ces mondes, des cultures anciennes ont été ressuscitées, comme celle de l'Occitanie, sur Nou Occitan, ou ont été créés des systèmes politiques bizarres comme celui de la Calédonie, anarchiste et puritain.
Et voilà que soudain des portes dans l'espace, les Passerelles, permettent de se téléporter instantanément d'un monde à l'autre.
Imaginez le choc des cultures...
John Barnes est l'auteur de La Mère des tempêtes et de Terre de cristal qui prolonge Passerelles pour l'infini. C'est l'un des représentants les plus brillants d'une nouvelle génération dans la science-fiction américaine.