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Mille milliards de dollars! C'est le chiffre d'affaires supposé des organisations criminelles de la planète. Pour profiter de cette immense richesse, mafias, cartels, triades et yakuza doivent recycler leur argent, le « blanchir ».
Au terme d'une enquête passionnante qui l'a mené à rencontrer des spécialistes de différents pays - policiers, politiques ou magistrats ,Thierry Jean-Pierre démonte les rouages du blanchiment. Avec Patrice de Méritens, il livre une photographie de l'investissement mafieux en France, constate la faiblesse de nos moyens de défense et expose les stratégies à mettre en place dans la lutte contre le recyclage de l'argent sale.
Pour l'équilibre de nos démocraties, déjà mises à mal par la montée de la corruption, il est vital de casser les circuits financiers utilisés par les recycleurs de la mafia. Crime et blanchiment est le premier ouvrage qui fait le point sur ce grave problème de société.
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120 milliards de francs ! Le chiffre - provisoire - des pertes accumulées par le Crédit lyonnais a de quoi donner le vertige. C'est plus que l'addition des budgets annuels de la Justice, de la Sécurité et du RMI. C'est l'équivalent de la création de centaines de milliers d'emplois. Aujourd'hui cet argent permettrait de sortir de la pauvreté les Français les plus défavorisés ; au contraire, les contribuables se voient maintenant contraints de combler un déficit colossal.
Cette gabegie est de la responsabilité de quelques-uns. En effet, pendant plus de dix années, le Crédit lyonnais a été livré à des hommes dont l'ambition et l'avidité ont été sans limites. Tous membres de l'establishment, puissants parmi les puissants, ils vivent encore une quasi-impunité.
Ce livre, fruit d'une enquête de plusieurs mois, montre pourquoi, comment, et à cause de qui, nous en sommes arrivés à une dérive aussi explosive.
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Éric tremble de tous ses membres. Est-ce pour le rassurer qu'oncle Robert le prend dans ses bras ? Sûrement pas. Ça n'est pas normal, pense le petit garçon de onze ans en un éclair. Mais, comme dans les cauchemars, il est incapable de bouger. L'oncle, maintenant, lui caresse les cheveux, la bouche. La panique s'empare d'Éric. Ces gestes ne sont pas ceux qu'il attend de son oncle. Quelque chose d'horrible est en train d'arriver. Mais que faire ? Que faire, mon Dieu ? Éric s'évanouit. En reprenant ses esprits, il comprend qu'il vient de subir une agression dont il ne se remettra pas. Son enfance l'a abandonné. Il n'est plus qu'une dépouille piétinée, lacérée, désespérée. Un bloc de peur et de silence.