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Pantheon-Assas
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Reconnaissance faciale : Défis techniques, juridiques et éthiques
Malik Bozzo-Rey, Anne Brunon-ernst, Claire Wrobel
- Pantheon-Assas
- Pensee Contemporaine
- 1 Octobre 2024
- 9782376510680
Reconnaître le visage de l'autre et interpréter ses émotions est une pratique profondément humaine. Si on peut identifier des formes similaires à la biométrie au XIXe siècle, période où ces tentatives de déchiffrer le visage par le biais de méthodes pseudo-scientifiques ont été les plus dangereuses, la différence avec les technologies numériques réside dans le stockage d'informations codées sur le corps et leur partage sur les réseaux. Le basculement dans l'ère digitale et l'élaboration des politiques nécessitent que l'on interroge les présupposés sous-jacents à la reconnaissance faciale ainsi que les relations complexes qu'elle entretient avec l'humain. Les axes couverts dans cet ouvrage pluridisciplinaire par de nombreux spécialistes dans leur domaine - ingénieurs, juristes, philosophes, politistes et anglicistes - offrent un vaste panorama sur les défis posés par la reconnaissance faciale. Ainsi, outil prétendument objectif mais inséparable d'un contexte culturel précis, cette technologie représente un des plus grands défis technologique, juridique et éthique de notre époque.
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Dernier des grands écrits systématiques publiés par G. W. F. Hegel, les Principes de la philosophie du droit ont connu une fortune aussi considérable qu'ambivalente. Deux cents ans après la parution de cette contribution majeure à ce qui se désigne, pour la première fois, comme « philosophie de droit », ce volume examine plusieurs aspects de la pensée du droit qu'elle engage et qui, pour être féconde, est réputée être d'un abord difficile. Selon une perspective thématique et non exclusivement exégétique, il souhaite contribuer à répondre aux questions qu'un lecteur soucieux du droit et de ses enjeux contemporains peut adresser à la pensée hégélienne : qu'est-ce que le droit pour Hegel ? Sa conception ménage-t-elle une place aux droits subjectifs ? Quid de la summa divisio entre droit privé et droit public en son sein ? Quels sont les enjeux de la distinction entre société civile et État ? Hegel est-il démocrate ? Quel est son legs auprès des juristes ?
L'ouvrage comporte les actes du colloque dédié aux 200 ans de la parution des Principes de la philosophie du droit de G. W. F. Hegel. Il convient à la préparation de l'agrégation de philosophie 2023. -
Ce recueil rassemble l'essentiel de des articles, rapports ou conférences du professeur Amselek dans le domaine de la philosophie du droit tout au long des cinquante dernières années, période au cours de laquelle cette discipline a connu justement en France tout son essor et a été promue au rang des disciplines universitaires à part entière. Les approfondissements auxquels l'auteur s'est consacré et les éclairages nouveaux qui en sont résultés ne concernent pas seulement la théorie du droit, mais également la théorie de l'éthique et la théorie de la science qui partagent les mêmes fondamentaux qu'elle, puisqu'elles sont essentiellement axées elles aussi sur des règles ou « lois ». Cet ouvrage ouvre, par ailleurs, sur des horizons multiples à l'intérieur même de la théorie du droit : ontologie, pragmatique, herméneutique, théorétique juridiques.
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La citoyenneté comme appartenance au corps politique
Olivier Beaud, François Saint-Bonnet, Collectif
- Pantheon-Assas
- Colloques
- 12 Janvier 2021
- 9782376510161
Rassemblant historiens, juristes, politistes et philosophes, cet ouvrage consacré à la citoyenneté est articulé autour de quatre axes. La question classique du droit de vote et d'éligibilité, aujourd'hui puissamment mise en cause du fait de l'abstention et, plus largement, de la crise de la représentation. L'enjeu du lien entre la citoyenneté et les différentes communautés - la petite cité, l'État, l'Europe - d'appartenance, l'essentiel est-il affaire de résidence, de nationalité, d'autre chose ? Mais être citoyen n'est pas seulement une question de bulletin glissé dans une urne ou de papiers d'identité, on peut également l'aborder dans sa dimension comportementale. Le « bon citoyen » : peut-on ou doit-on exiger de lui un comportement civique ? Le « mauvais citoyen » : envisage-t-on de le mettre en cause parce qu'il commet des incivilités ou, plus grave, des actes méritant des sanctions pénales (privation de droits civiques) ou civiques (déchéance de nationalité) ?
Liste des contributeurs : Camille Aynès, Rainer Bauböck, Olivier Beaud, Richard Bellamy, Catherine Colliot-Thélène, Yves Déloye, Jean-Marie Denquin, Ninon Grangé, Michel Humbert, Joseph Lacey, Farah Safi, Francois Saint-Bonnet, Anne Simonin, Lucia Zedner
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Les métamorphoses de la loi : en hommage à Jean Foyer
Catherine Puigelier, François Terré, Pierre Mazeaud
- Pantheon-Assas
- 17 Mai 2022
- 9782376510482
Cet ouvrage célèbre le centenaire de la naissance de Jean Foyer, juriste et homme d'État français. Né en 1921, il eut un rôle essentiel dans la rénovation du Code civil et une influence certaine sur la réforme du droit des sociétés et du droit de la procédure civile entre autres. Rédigé en souvenir de Jean Foyer, cet ouvrage réunit donc une trentaine de contributions et plonge au coeur des évolutions qui affectent la loi dans toutes ses configurations, y compris lorsqu'elle est forgée en dehors des murs du Parlement.
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Des institutions et des normes : à propos d'une question préalable à l'analyse juridique
Armel Le Divellec
- Pantheon-Assas
- Colloques
- 11 Juillet 2023
- 9782376510543
Peut-on penser le droit sans la notion d'institution ? Le droit peut-il même se définir sans un concept d'institution ? Le terme d'institution est, depuis longtemps en France, très volontiers employé dans le vocabulaire politique, spécialement pour la matière constitutionnelle (on parle souvent de « nos institutions (politiques) », pour en louer la qualité supposée ou au contraire pour appeler à leur réforme. Mais il est également utilisé par les juristes (depuis, notamment, l'oeuvre originale de Maurice Hauriou), principalement, mais pas uniquement par les constitutionnalistes et ce, un peu paradoxalement en apparence, dans la mesure où les discours aujourd'hui dominants dans la doctrine placent le concept de norme au centre de leur argumentation.
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La loi Bichet sur la distribution de la presse, 70 ans après
Camille Broyelle, Jérôme Passa
- Pantheon-Assas
- Colloques
- 20 Février 2018
- 9782376510024
La liberté de la presse n'est effective que si les journaux, tous les journaux, sont disponibles sur l'ensemble du territoire. C'est tout l'enjeu de la loi Bichet du 2 avril 1947 : « La diffusion de la presse imprimée est libre » (article 1er). La loi Bichet a ainsi institué un mécanisme fondé sur la solidarité des éditeurs regroupés au sein de coopératives de presse, destiné à assurer une parfaite neutralité du réseau de diffusion.
Ces principes n'ont pas été remis en cause, malgré des bouleversements considérables dans le secteur de la presse : évasion des recettes publicitaires, arrivée de la presse gratuite, changement radical des modes de consommation de l'information avec le haut débit, chute vertigineuse de la vente au numéro. À l'heure où les pouvoirs publics envisagent une nouvelle réforme, il est utile de saisir l'occasion des 70 ans de la loi Bichet pour dresser un bilan afin de réfléchir à l'avenir de la distribution de la presse. C'est l'objet du colloque organisé le 21 février 2017 par l'université Paris II Panthéon-Assas dont les Actes sont ici publiés.
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L'extinction unilatérale des engagements
Yannick Pagnerre
- Pantheon-Assas
- Theses Pantheon Assas
- 22 Mai 2012
- 9791090429109
L'extinction unilatérale des engagements fait partie des notions déroutantes : l'association de deux mots dont le sens commun est opposé (engagement et extinction) est annonciatrice d'insécurité en ce qu'elle porte atteinte à la force obligatoire des engagements ; l'opposition entre le caractère unilatéral de l'extinction et le mutuus propre au contrat fait naître une méfiance, source de méconnaissance, à l'égard de la notion.
Ces obstacles outrepassés, une théorie générale de cet acte unilatéral accessoire d'un engagement peut alors s'esquisser ; sa dimension contentieuse en révèle les implications pratiques. Les fondements de l'extinction unilatérale et la manière dont elle se produit peuvent être dévoilés à travers une approche objective délimitant les contours de l'acte émis et une approche subjective centrée sur ses acteurs.
L'approche objective impose l'étude de notions clés : acte juridique, acte unilatéral, acte extinctif etengagement. Il en ressort non seulement une définition précise de l'extinction unilatérale des engagements, mais aussi - et surtout - un régime juridique cohérent. L'approche subjective introduit au sein de ce régime une composante supplémentaire et nécessaire à travers les acteurs de l'extinction unilatérale des engagements.
Le droit positif propose alors un paysage juridique où l'extinction unilatérale s'émancipe du principe de l'irrévocabilité des engagements en prenant en compte les intérêts légitimes de son auteur. Toutefois, en contrepartie de la liberté concédée aux individus, l'exercice du droit d'extinction unilatérale est canalisé, organisé, dirigé ou borné par un législateur ou un juge sensible aux intérêts légitimes du destinataire.
A la « stabilité absolue » des engagements, succède alors, non pas une instabilité désordonnée, mais une stabilité adaptée à chaque situation.
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Cheminements philosophiques dans le monde du droit et des règles en général
Paul Amselek
- Pantheon-Assas
- 17 Mai 2022
- 9782376510451
Les règles ne correspondent pas à un certain registre d'énoncés ; ce sont des outils mentaux, affectés à rendre des services spécifiques et qui s'inscrivent dans la panoplie des instruments en tous genres utilisés par les hommes : telle est l'idée phare de cet ouvrage. Au-delà de la théorie du droit, les analyses exposées concernent également la théorie de l'éthique et la théorie de la science, qui ont aussi affaire à des règles ou «lois» ; elles mettent particulièrement en lumière l'usage incongru de l'utilitaire éthique dans le domaine scientifique. L'ouvrage explore, par ailleurs, les perspectives pragmatiques que la théorie des actes de langage ouvre à la théorie du droit. Après un examen comparatif de l'interprétation des textes juridiques, des textes littéraires et théâtraux et des textes sacrés, l'ouvrage aborde la question de la liberté de l'interprète juridique et propose une nouvelle approche renvoyant dos à dos les thèses «objectivistes» et les thèses «subjectivistes».
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L'art de la traduction ; l'accueil international de l'avant-projet de réforme du droit des obligations
Pierre Catala
- Pantheon-Assas
- Colloques
- 22 Février 2011
- 9782913397996
Les éditions Panthéon-Assas font paraître, sous le titre " L'art de la traduction ", les actes d'un colloque consacré à l'accueil international de l'Avant-projet de réforme du droit des obligations. L'Avant-projet ayant été traduit en six langues, les universitaires responsables de ces traductions ont exposé les difficultés rencontrées dans cette expérience périlleuse. Outre leurs contributions, l'ouvrage publie, au pied de chaque article de l'Avant-projet, les six traductions auxquelles il a donné lieu.
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Les origines canoniques du droit constitutionnel
Chagnollaud De Sabou
- Pantheon-Assas
- 29 Septembre 2009
- 9782913397842
Le droit canonique a influencé de nombreuses institutions contemporaines, notamment constitutionnelles.
Le plus souvent les concepts de droit constitutionnel découlent directement de la réflexion des théologiens et des canonistes. Il en est ainsi des idées d'Etat, de souveraineté et d'indivisibilité, mais aussi de celles relatives au statut des magistrats ou encore aux droits naturels et inaliénables de l'homme. En outre, l'idée de laïcité elle-même, directement issue de la tradition gallicane, a une telle origine.
Cet ouvrage, issu d'un colloque organisé le 25 janvier 2008 à La Sorbonne, a pour objet de dresser un bilan des influences canoniques sur la construction du droit constitutionnel et de voir comment celles-ci se sont exercées.
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Droits et justices du moyen âge
Jean-Marie Carbasse
- Pantheon-Assas
- Introuvables
- 17 Janvier 2017
- 9791090429857
Docteur d'État en droit, agrégé d'histoire du droit et de droit romain, Jean-Marie Carbasse est aujourd'hui professeur émérite de l'Université de Montpellier, après avoir été professeur successivement aux Université de Rouen, Perpignan, Paris V, Paris II et Montpellier.
Les responsabilités administratives et scientifiques ont été nombreuses au cours de sa carrière : ainsi de ses fonctions de recteur de l'Académie de Nice ou des autres missions confiées par le Ministère de l'enseignement supérieur. Par ailleurs, il a notamment été vice-président de l'Université de Paris II (Conseil scientifique), directeur du Centre d'étude d'histoire juridique, vice-président de la 3e section du Conseil national des universités et président du jury d'agrégation. Il a également exercé la présidence de la Société d'histoire du droit et de la Société pour l'histoire des Facultés de droit et de la science juridique et est actuellement président de la Société d'histoire des anciens pays de droit écrit.
Jamais ces activités n'ont cependant entamé la régularité de ses publications. Ses ouvrages témoignent du lien essentiel qui unit l'enseignement et la recherche : s'adressant directement aux étudiants, ils n'en reçoivent pas moins les renouvellements constants de la science apportés par la lecture et l'interprétation des sources. Ce sont ces découvertes elles-mêmes, dans le détail de leur invention initiale, que Droits et justices du moyen âge propose, ou repropose, aux lecteurs.
En ramenant à la lumière les uns, en ouvrant de nouvelles perspectives aux autres, ce premier recueil d'articles de Jean-Marie Carbasse fait apparaître la cohérence de la démarche de leur auteur, une cohérence aussi bien méthodologique que thématique, une vision du droit pénal et de la justice à partir de leur figure médiévale et coutumière. L'unité de pensée que ces vingt-neuf études révèlent en fait le complément indispensable des autres livres de Jean-Marie Carbasse qu'elles fondent et prolongent en même temps.
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Des pretresses dechues : l'usage des vestales chez les peres de l'eglise latine - (coll. histoire du
Leveleux Corinne
- Pantheon-Assas
- 1 Mars 1996
- 9782275002163
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L'officialite de paris a la fin de l'ancien regime (1780-1790). (coll. droit)
Alteroche Bernard D
- Pantheon-Assas
- 1 Juillet 1994
- 9782275004167
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Information, numérique et innovations ; mélanges de l'Ecole doctorale de droit privé Tome 1
Thierry Bonneau, Agathe Lepage, Collectif
- Pantheon-Assas
- 3 Novembre 2020
- 9782376510291
Le présent ouvrage s'inscrit dans le sillage des ouvrages collectifs réalisés sous l'égide de l'École doctorale de droit privé de l'université Paris II Panthéon-Assas. Comme les précédents, il a été conçu autour d'un thème fédérateur et transversal, « L'information ». Les nombreuses contributions dans les domaines les plus variés, parfois au-delà du droit privé, représentent une somme de réflexions dans laquelle tout juriste pourra trouver un écho à ses propres centres d'intérêts. Cet ouvrage perpétue la tradition des ouvrages collectifs de l'École doctorale tout en aspirant à la renouveler. Outre les contributions relatives à l'information, il accueille les actes du colloque Le droit pénal au défi du numérique, tenu en septembre 2018 à l'université Paris II Panthéon-Assas. Cet ouvrage, vitrine de la diversité de la recherche juridique, se veut le premier d'une collection que l'École doctorale de droit privé a pour ambition de développer.
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La théorie de la personnalité morale et son application au droit français
Léon Michoud
- Pantheon-Assas
- Introuvables
- 7 Juillet 2020
- 9782376510048
Qu'est-ce qu'un grand classique du droit ? C'est assurément un ouvrage qui traverse les générations et auquel se réfèrent constamment les enseignants et les chercheurs. C'est le cas de l'ouvrage de Léon Michoud (1855-1916), publié pour la première fois en 1906.
La question de la personne morale a occupé les esprits tant à la fin du XIXe siècle qu'à travers le XXe siècle. Au coeur de ces débats, le livre de L. Michoud constitue la contribution majeure de la doctrine française à la vaste réflexion des doctrines européennes sur la nature juridique des entités créées purement par le droit (comme les sociétés ou les associations) comparée à celle des personnes physiques. L'ouvrage, initialement publié en deux volumes et plusieurs fois réédité, ne se trouve pourtant guère chez les libraires et à peine plus en bibliothèque. Il est ici publié intégralement en un seul volume avec une préface inédite du Pr. Michel Germain qui associe de façon remarquable l'histoire et la théorie du droit.
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Les mutations de la liberté d'expression en droit français et étranger
Gilles Guglielmi
- Pantheon-Assas
- 2 Mars 2021
- 9782376510321
Jadis, la protection des droits et libertés était conçue comme devant être assurée en priorité contre les autorités publiques. Aujourd'hui, les plus grands dangers contre la liberté viennent, plus encore, d'une multitude de pouvoirs et d'acteurs privés. Le droit positif s'en préoccupe depuis longtemps sous l'angle du droit pénal et du droit civil, car la liberté civile est protégée, d'abord, par les lois. Mais il arrive que la protection des droits et libertés soit défaillante, parce que le législateur n'a pas compétence pour agir - cas fréquent dans les structures composées d'États - ou parce que des lois existent, tout en étant insuffisantes, incomplètes, voire lacunaires.
Dans de telles situations, que peuvent faire les juges ? Quelles méthodes utilisent-ils dans les sphères où se côtoient les citoyens sans relation directe avec le pouvoir politique : la vie sociale et la vie professionnelle ? Ces méthodes sont-elles différentes selon qu'il s'agit de juges de droit privé ou de juges de droit public ? Les juges constitutionnels opèrent-ils différemment ? Faut-il distinguer selon que le système juridique dont ils relèvent appartient aux pays de droit écrit ou aux pays de common law ?
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L'oeuvre scientifique de Jean Gaudemet
Collectif
- Pantheon-Assas
- Colloques
- 13 Janvier 2015
- 9791090429482
Jean Gaudemet (1908-2001) constitue l'une des figures majeures de l'Université française au XXe siècle. La production considérable de ce savant, qui représente près de cinq cents titres, articles et ouvrages confondus, est essentiellement consacrée au droit romain de l'Antiquité et au droit canonique médiéval. Mais aucune période, ni aucun champ de l'histoire du droit, privé ou public, ne lui est demeuré étranger.
Héritier de l'École historique et de la méthode philologique, il a aussi mis la sociologie au service des sciences juridiques et historiques. Ses travaux, de portée largement internationale, ont nourri plusieurs générations d'enseignants-chercheurs. Les contributions au colloque international tenu à Sceaux et à Paris les 26 et 27 janvier 2012, rassemblées dans cet ouvrage, analysent les différentes facettes de cette oeuvre immense, qui a fait de son auteur l'un des plus importants historiens du droit de sa génération.
Avec les contributions de Bernard d'Alteroche, Michèle Bégou-Davia, Emmanuelle Chevreau, Florence Demoulin-Auzary, Olivier Descamps, Jean-Paul Durand, Giuseppe Falcone, François Jankowiak, Lotte Kéry, Peter Landau, Aude Laquerrière-Lacroix, Anne Lefebvre-Teillard, Francesco Margiotta Broglio, René-Marie Rampelberg et Franck Roumy.
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De la norme privée à la norme publique en droit du travail
Cécile Hablot
- Pantheon-Assas
- Theses Pantheon Assas
- 14 Janvier 2014
- 9791090429338
Parmi les normes qui alimentent le droit du travail, la convention collective revêt une nature particulière. Norme privée, elle emporte à l'égard des salariés, les effets d'un règlement. Au-delà, l'intervention d'une autorité publique peut provoquer sa métamorphose.
L'extension et l'élargissement conduisent déjà à une métamorphose : un arrêté ministériel déploie les effets de la convention évinçant entièrement son effet relatif.
Mais celle-ci ne devient pas pour autant une norme réglementaire. Le glissement de la norme privée vers la norme publique n'est pas complet. Une situation hybride est créée. Mais qu'en est-il alors de l'équilibre entre la liberté des partenaires sociaux et le pouvoir du ministre du Travail ? Quels liens entretiennent le régime de la convention et celui de l'arrêté, le juge judiciaire et le juge administratif ? De la norme privée à la norme publique, la métamorphose est complète lorsque la substance d'un accord collectif est reprise dans le texte d'une loi ou d'un règlement. Les partenaires sociaux sont par là même associés à la confection de la norme publique.
Née d'une pratique, cette participation a reçu consécration législative avant son éventuelle constitutionnalisation. Au-delà du constat de l'interdépendance des partenaires sociaux et du législateur et de la mesure de ses avantages et de ses inconvénients, la conception de l'intérêt général, la place du Parlement et le rôle du Conseil constitutionnel sont au coeur de l'étude.
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L'apanage royal en France à l'époque moderne
Alexandre Deroche
- Pantheon-Assas
- Theses Pantheon Assas
- 4 Juin 2013
- 9791090429222
Le soleil illumine tant qu'il est difficile à l'oeil d'observer dans le ciel ce qui est proche de lui. Ainsi en va-t-il du roi dans l'ordre politique de l'ancienne France, qui cache ceux qui sont ses plus proches, à savoir ses frères cadets, princes du sang néanmoins rejetés dans l'ombre sous l'effet de la loi de primogéniture et de la souveraineté, qui ne tolère aucun partage dans le royaume.
Heureusement, l'oeil du chercheur possède une acuité qui lui permet de traverser les rayons de l'évidence et de voir au-delà.
Tel est ce que réalise l'auteur ici dans cette histoire juridique et institutionnelle de l'apanage royal en France à l'époque moderne, qui est le premier ouvrage contemporain à être publié sur la question.
Apanage ? L'expression est connue et fréquente aujourd'hui, mais pas sous son sens historique de domaines seigneuriaux délivrés aux frères ou fils cadets des rois qui, n'héritant pas directement de la Couronne, recevaient en compensation ces biens pour en extraire des revenus et ainsi tenir leur rang dans la société politique de la monarchie.
Sources de nombreuses questions politiques et juridiques, les apanages ont fait couler beaucoup d'encre pour l'époque médiévale, mais bien moins pour l'époque moderne jusqu'à leur suppression par la Révolution française.
Pour être plus discrète, l'institution n'en était pas moins indispensable à l'unification du royaume et à la stabilité de la monarchie.
Une lacune historiographique qu'Alexandre Deroche vient très heureusement combler dans la présente étude qui, au-delà de son centre d'intérêt propre, apporte une contribution majeure à l'histoire de l'État français et de sa construction.
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Le droit de chercher et de dire
Catherine Puigelier, François Terré
- Pantheon-Assas
- Colloques
- 22 Mai 2012
- 9791090429116
Il existe (encore) dans le monde des femmes et des hommes qui n'ont pas le droit de chercher et de dire. La matière à recherches (ou la matière de la recherche) est délicate et complexe. Elle est également inégale et injuste. Le droit français et le droit européen n'échappent pas à ces constatations.
Pour ce qui concerne la recherche mondiale, on peut alors schématiser des stratégies concevables : « 1) La trentaine de pays qui assurent aujourd'hui 98 % de la production scientifique restent entre eux ; 2) Ces pays gardent leur rôle dominant en puisant dans les pays pauvres des scientifiques qui augmentent leur potentiel (profitant de l'exil des élites scientifiques de ces pays) ; 3) Ils favorisent l'inclusion de nouveaux membres dans leur réseau ; 4) Les pays pauvres mobilisent leurs propres ressources pour se doter d'institutions de recherche et d'enseignement supérieur avec a) de façon à accroitre leur réceptivité aux travaux faits ailleurs ; b) et à augmenter leur créativité (par des recherches libres et par des recherches appliquées) ».
Le présent ouvrage fait suite à une réflexion entre scientifiques et juristes initiée par l'Académie des sciences morales et politiques et le Centre de recherches en théorie générale du droit (avec le soutien du Laboratoire de Droit de la santé de l'Université Paris VIII - EA 1581).
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La droit à la lumière de Bergson : mémoire et évolution
Collectif
- Pantheon-Assas
- Colloques
- 2 Juillet 2013
- 9791090429260
« [Henri Bergson] est élu au Collège de France le 17 mai 1900 et y enseigne jusqu'en 1914. Il fait deux cours : le samedi, où il explique un texte, et le vendredi où il traite de sujets comme « l'idée de cause » (1900-1901), « l'idée de temps » (1901-1902), « l'histoire des théories de la mémoire » (1903-1904), etc. Il ne fait pas cours tous les ans. À trois reprises, il se fait remplacer : en mars 1906 par Couturat (Bergson reprend ses cours à l'automne 1906) ; en 1909-1910 par R. Worms ; entre 1914 et 1921 par Édouard Le Roy. Les événements de sa vie, postérieurs à la publication de L'Évolution créatrice, comportent, notamment, ses missions pendant la première guerre mondiale, en Espagne et surtout aux États-Unis, et la participation à la création de l'Institut international de coopération intellectuelle au sein de la Société des Nations. En 1928, il reçoit le prix Nobel de littérature. » B. S.-S.
Ont collaboré à cet ouvrage : Gérald Antoine, Gérard Blandin, Bernard Bourgeois, Claude Debru, Denis Duboule, Anne Fagot-Largeault, Pierre Mazeaud, Catherine Puigelier, Gilles Raoul-Cormeil, Jean-Marc Roy, Bertrand Saint-Sernin, Christophe Willmann.
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Mutations : ce titre est évidemment un clin d'oeil à celui d'un grand livre - La mutation féodale - qui a suscité passions et controverses avant de devenir un classique et auquel est attaché, en même temps que celui de Jean-Pierre Poly, le nom d'Eric Bournazel. Parallèlement aux ouvrages dont il est l'auteur ou le co-auteur, le professeur Eric Bournazel, lequel est sans doute le meilleur connaisseur du processus de récupération de la féodalité par la royauté au service de son entreprise de construction de l'Etat, a écrit de nombreux articles dont beaucoup furent des jalons importants dans l'élaboration de son oeuvre d'historien du droit public médiéval.
Ils constituent l'essentiel de la substance du présent recueil. Cependant, la prédilection de l'auteur pour le sport et les questions qui lui sont liées lui a fait parfois quitter le Moyen Age au bénéfice aussi bien de l'Antiquité que du droit positif. " De tout ce mouvement procèdera l'Etat monarchique, un Etat qui ne s'est pas construit contre la féodalité mais à partir des structures et des mentalités féodales.
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Études offertes à Jean-Louis Harouel ; liber amicorum
Damien Salles, Alexandre Deroche, Robert Carvais
- Pantheon-Assas
- 6 Octobre 2015
- 9791090429598
En 1994, dans Culture et contre cultures, Jean-Louis Harouel déplorait que l'extrême spécialisation sévissant dans l'ensemble des sciences humaines et sociales tendît « à faire de l'universitaire un spécialiste, un expert, dans la logique d'une société technicienne et scientifique où l'homme de savoir, l'expert, est quelqu'un qui "sait toujours plus sur toujours moins" (Cornélius Castoriadis) ».
Force est de constater que le dédicataire de ce liber amicorum a donné à voir au monde académique - et au grand public - une tout autre image de l'universitaire. Auteur prolifique, esprit intuitif et curieux, défenseur d'une certaine idée de l'art et de la cultura animi, Jean-Louis Harouel a investi, tout au long de sa riche et longue carrière - menée à la Faculté de droit de Poitiers et à l'université Panthéon-Assas Paris II -, de multiples champs d'étude tels l'histoire des droits privé, public et canonique, l'histoire économique, l'histoire de l'urbanisme, les idées politiques ou encore la sociologie de l'administration aussi bien que celle de l'art et de la culture.
Dans ce volume, c'est à ce brillant généraliste, parfait « honnête homme », chez lequel noblesse et douceur de caractère le disputent à la vigueur et l'originalité de l'esprit, que soixante-et-un de ses collègues juristes-historiens et juristes ont souhaité manifester estime et amitié. La grande variété des thèmes abordés dans leurs contributions reflète l'oeuvre éclectique, rigoureuse et engagée de celui auquel ils ont entendu rendre hommage.
Avec le soutien de la Faculté de droit de Poitiers et son Institut d'histoire du droit, et de l'Institut d'histoire du droit de l'université Panthéon-Assas Paris II.