Nos pères, nos frères, nos amis est une enquête immersive, un livre essentiel pour comprendre un point aveugle de notre société.
« La petite graine de la violence, elle pousse, elle pousse, et je pense que cette graine est en moi depuis longtemps, elle fait partie de mon bagage, de ce que m'ont transmis mes parents. La violence surgit comme un instinct animal, et vous murmure à l'oreille : «C'est la faute de l'autre.» ».
Pendant quatre ans, le journaliste Mathieu Palain s'est rendu dans des groupes de parole, dans une Maison des femmes, à des auditions judiciaires. Il a eu accès à des histoires et des témoignages d'une rare puissance.
125 personnalités racontent 125 victimes de féminicides Salomé avait 21 ans, était étudiante en sociologie et anthropologie, et voulait devenir institutrice.
Marie-Alice, 53 ans, était chercheuse en biotechnologie et féministe convaincue.
Myriam, 37 ans, était championne d'équitation, diplômée de Saint-Cyr et mère d'un bébé de 14 mois.
Gülcin, 34 ans, mère de quatre enfants, avait déposé plainte et écrit au procureur de la République.
Et pourtant...
En France, une femme est assassinée par son compagnon ou ex-compagnon tous les deux jours et demi, soit en moyenne 125 femmes par an.
Qui sont-elles ? Quelle est leur histoire ? Comment en sont-elles arrivées là ?
Pour une fois, les victimes ont un visage. 125 personnalités de la littérature, des mondes politiques et artistiques, prennent la plume pour raconter ces vies détruites et ce que les chiffres ne disent pas.
À travers l'analyse de son parcours de femme touchée par la violence et ses entretiens avec des policiers, psychiatres, avocats, associations, philosophes..., Sarah Barukh cherche à comprendre l'emprise, les schémas communs aux féminicides et le rôle de la société dans ces assassinats.
Un livre hommage pour se souvenir et faire réfléchir à notre implication à tous, collectivement. 125 voix et des milliers se lèvent pour que ces meurtres cessent.
Un livre-hommage poignant qui devrait éveiller les consciences. Marie Claire Un recueil rare dans lequel on peut lire 125 courts et magnifiques portrait de victimes. Le Parisien Un formidable travail de mémoire. Cheek Un livre-hommage qui, plus qu'un cri de révolte ou d'indignation, et déjà a lui seul un combat. Psychologies À propos de l'autrice Sarah Barukh a été salariée, entrepreneure, réalisatrice et romancière. Elle a mené une enquête de deux ans pour identifier et retrouver les 125 familles qui témoignent dans ce texte.
Personnage solitaire, atypique et intuitif, Raphaël Nedilko pensait servir l'humanité quand il s'est investi corps et âme dans la police. Enquêteur minutieux et opiniâtre, plus Columbo marchant au flair et à la psychologie que « technoflic » ne jurant que par les investigations scientifiques, il a résolu deux cold cases vieux de 25 et 18 ans (affaires Maillery et Blétry, deux des « disparues de l'A6 »), dont il nous livre le récit passionnant. Il s'est heurté de plein fouet à l'inertie et à la jalousie de ses pairs, mais a puisé sa force dans l'amour des familles de victimes. Il mobilise aujourd'hui son énergie pour dénoncer les dysfonctionnements de l'institution et pointe les pièges qui promettent dès le départ l'enlisement des enquêtes. Car les cold cases ne sont pas une fatalité.
Connaissez-vous Shoko Asahara, le gourou millénariste, Issei Sagawa, le cannibale, Sada Abe, la geisha tueuse ou encore Masahiko Takahashi, le " Jack l'Éventreur " japonais ?
Ces noms ne vous évoquent peut-être rien, mais je peux vous assurer qu'après avoir lu leur histoire, vous ne pourrez plus les entendre sans ressentir un frisson le long de votre échine...
Je m'appelle Louis-San et j'ai rassemblé dans ce recueil dix faits divers parmi les plus effroyable de l'histoire du Japon.
D'après la série Audible Original "Jiken : Horreur et faits réels au Japon".
En octobre 2017, #MeToo se propageait sur les réseaux sociaux, et le monde ne serait plus jamais comme avant. Si l'on sait que ce mouvement marquera l'histoire, on peine encore à en mesurer toutes les conséquences, tant il est en évolution permanente et ouvre des fronts de lutte multiples.
Cinq ans plus tard, ce collectif dirigé par Rose Lamy réunit neuf femmes et autrices.
Elles sont journalistes, militantes, musiciennes, étudiantes, philosophes, chercheuses ou essayistes, d'origine et d'âge différents, et portent un regard singulier sur cette révolution féministe. Le mouvement a-t-il réellement commencé en 2017 ? Y a-t-il eu une « vague » en France ? A-t-il profité à toutes les femmes ? Que veulent les victimes de violences sexistes ? Quelles forces s'organisent contre #MeToo ?
À l'heure où le conservatisme reprend ses droits partout dans le monde, menaçant des acquis qu'on ne pensait plus avoir à défendre comme l'avortement, où le soupçon de mensonge ne cesse de peser sur les victimes, elles livrent chacune un point de vue documenté, urgent et passionné, au-delà du hashtag.
« S'interrogeant sur le recul sans précédent des droits des femmes dans le monde, neuf autrices (parmi lesquelles Rokhaya Diallo, Lexie ou encore Louz) posent la question : Et après ?. » Vogue « L'histoire de #MeToo, ses avancées, manquements et répercussions politiques et sociétales sont mis en perspective à travers neufs récits personnels, portés par neuf voix féminines très différentes et toutes plus intéressantes les unes que les autres. » Causette « Neuf femmes autrices développent dans l'ouvrage les limites et les perspectives de cette révolution féministe. » Marlène Thomas, Libération « Moi aussi, réunissant les plumes d'Angèle, Rokhaya Diallo ou encore Camille Froidevaux-Metterie pour penser le mouvement par-delà le hashtag. Un livre dirigé par Rose Lamy, que l'on connaît pour son compte Instagram Préparez-vous pour la bagarre. » Clément Arbrun, Terra Femina « Dans ce livre, de nombreux angles d'analyse sont offerts, rédigés et pensés par des femmes brillantes dans leur domaine respectif. » La Libre Belgique
« Culture de l'inceste » ? C'est trop fort, trop violent ? Cette formule, adaptée de l'expression « culture du viol », elle-même définie dans les années 1970 par les féministes américaines, n'est pourtant pas une provocation. C'est une invitation à penser l'inceste en termes culturels et non individuels, à l'envisager non pas comme une exception pathologique, mais comme une pratique inscrite dans la norme qui la rend possible en la tolérant, voire en l'encourageant.
L'ampleur de la dévastation (une personne sur dix concernée en France) appelait ce livre urgent, vibrant, à vif parfois, qui rassemble des voix diverses, aussi bien militantes qu'universitaires. Un livre qui sort des témoignages et des débats psychanalytiques pour se concentrer sur une seule et unique question : pourquoi ? Quels sont les ressorts sociaux et anthropologiques de l'inceste ? Comment interroger nos représentations (dans la culture populaire, dans la pornographie) ? Comment faire le lien avec les dominations à l'oeuvre (des adultes sur les enfants, des hommes sur les femmes...) ? Avec la direction-coordination d'Iris Brey et de Juliet Drouar, les auteurices ont voulu proposer des pistes, créer des ouvertures, formuler des hypothèses : cet ouvrage offre l'amorce d'une réponse politisée et collective.
Charlotte Pudlowski a 26 ans quand sa mère lui apprend qu'elle-même, enfant, a subi un inceste. Pourquoi un si long silence ? Pourquoi sa mère, dont elle est si proche, ne lui avait-elle rien dit ? Et comment peut-on si mal connaître une violence qui concerne près de 10 % de la population ? Ce tabou familial est aussi le plus grand tabou social. Alors la journaliste mène l'enquête, questionne des experts, rencontre des victimes, et explore les mécanismes du trauma incestueux à travers un podcast bouleversant. Diffusé à l'automne 2020, il totalise près d'un million d'écoutes et déclenche un vif débat. Avec ce livre, elle approfondit son récit, saisissant les strates implacables du silence et montrant comment les mots peuvent être une arme. La parole est-elle enfin libérée ?Un ouvrage puissant, qui mêle analyses et témoignages, pour explorer encore les racines de cette violence. Le Journal du dimanche.Un livre essentiel. Elle.
Des managers tyranniques qui appliquent sans réfléchir des consignes souvent absurdes venant d'en haut. Des salariés, épuisés, sous une pression permanente. Des P-DG murés dans un « système » quand d'autres sont pris au piège des exigences de rentabilité d'actionnaires souvent hors de portée. Pratiques d'évaluation, sélection par le comportement, réformes inspirées par des théoriciens de l'université Harvard... De « process » en « reporting », le travail tend à se transformer en un remake des Temps modernes. À travers une longue enquête, Violaine des Courières, journaliste à Marianne, décrypte les dysfonctionnements de l'entreprise moderne. Son livre démonte un type de management cumulant les archaïsmes de l'entreprise française et les dérives du capitalisme à l'anglo-saxonne. Bref, le pire des deux. En trente ans, nous sommes passés de la recherche d'efficacité à l'idéologie de la performance. Peut-on qualifier le management qui en résulte de totalitaire ? Le débat est ouvert.
La sharia bientôt à Bamako ou à Ouagadougou ? Pas si incroyable. En vingt ans, l'Afrique est devenue le terreau fertile de l'idéologie islamiste. Cet essai inédit explique les facteurs de l'expansion réussie des groupes djihadistes et ses conséquences dramatiques pour les populations.
Après avoir prospéré au Moyen-Orient et dix ans après Serval - l'intervention militaire française au Mali -, les groupes djihadistes ont désormais étendu dangereusement leur influence sur le continent africain. L'implosion de la Libye, le renversement du régime de Ben Ali en Tunisie, la chute de Blaise Compaoré au Burkina Faso et le retrait français après l'arrivée des milices russes Wagner leur ont offert des opportunités inespérées. Ces groupes occupent désormais des zones entières au Mali, au Tchad, au Burkina Faso, au Niger, jusqu'au golfe de Guinée.Fort de son expérience sur le terrain, Luis Martinez nous explique comment l'une des régions les plus peuplées et les plus jeunes de la planète est devenue la proie de l'islam radical. Profitant des nombreuses failles intérieures économiques, démographiques et politiques, les djihadistes offrent des solutions aux communautés locales, pauvres à l'extrême, en capitalisant sur un profond ressentiment post-colonial et l'abandon de la part d'élites corrompues et indifférentes à leur sort. Il y a urgence à restaurer des États capables de sécurité et de stabilité. Cet immense défi nous concerne tous.
Cinq ans après les attentats qui ont ensanglanté la France - de la tuerie de Charlie Hebdo au massacre du Bataclan -, ce livre est le premier récit de l'intérieur du processus qui a vu croître le jihadisme français. Né dans les «cités» enclavées des banlieues populaires, il a mené ses activistes, en passant par le «califat» de Daech au Levant, jusqu'aux prisons de l'Hexagone. À partir de quatre-vingts entretiens avec des terroristes incarcérés, Hugo Micheron analyse la nature du jihadisme français. Loin d'être coupée du reste de la société, la prison est en interaction constante avec les quartiers. Dans quel terreau français se creuse le jihadisme? Comment se transplante-t-il dans le jihad syrien? Comment s'épanouit-il dans les prisons de l'Hexagone? Voici le récit édifiant d'une emprise moderne, méthodique, qui a bouleversé les profondeurs de la société.
Omniprésente dans les rues comme dans le débat public, la police soulève davantage de questions qu'elle ne semble pouvoir en résoudre. En mobilisant les études disponibles et en confrontant les chiffres, Paul Rocher réfute dans ce livre les présupposés au fondement du mythe policier d'une institution sans doute imparfaite mais nécessaire, au service de toute la société dont elle ne ferait que refléter les travers. Non, la police n'empêche pas le crime, et l'emprise policière croissante sur la société n'a pas d'autre fondement que la réorganisation autoritaire du pays et le maintien d'un ordre inégalitaire. Toute l'histoire de l'institution révèle sa nature violente, sa fidélité à l'ordre établi - et dément l'idée de son « dysfonctionnement ». Peut-on pour autant se passer de police ? En s'inspirant des exemples sud-africain et nord-irlandais, où les habitants ont expérimenté des formes de gestion des conflits indépendantes de l'appareil d'État, Paul Rocher dégage les voies possibles d'un monde sans police.
Le 7 janvier 2015, Camille Emmanuelle accompagne son mari, Luz, alors dessinateur à Charlie Hebdo, pour un premier entretien psychologique à l'hôpital. Elle ne réalise pas l'impact que va avoir sur elle le fait d'être la compagne d'une victime d'attentat.
Cinq ans plus tard, sa vie, son couple, son rapport aux autres, ses valeurs ont été bouleversés, et elle s'interroge. Être un « ricochet », qu'est-ce que cela signifie exactement ?
Elle se lance dans une enquête intense, à la fois personnelle et journalistique. Elle raconte un chemin chaotique et va à la rencontre d'autres proches de victimes mais aussi de psys, d'avocats, de sociologues pour tenter de comprendre cette notion de « ricochet ». Avec lucidité, émotion, humour même, elle décrypte une expérience de vie très particulière, et pourtant loin d'être unique. Éclairant et passionnant.Entre essai et récit personnel, coup de gueule et déclaration d'amour, Ricochets dit quelque chose de très fort, de très émouvant, sur la vie après. Les Inrockuptibles.
Dans la nuit du 26 au 27 août 2017, Maëlys, une petite fille d'à peine 8 ans et demi, disparaît lors d'un mariage à Pont-de-Beauvoisin, en Isère. Il est trois heures du matin ; la terre s'ouvre sous les pieds de Jennifer De Araujo, la mère de l'enfant. Il y a la panique, les recherches, puis les soupçons : un invité de dernière minute, étrange et secret, avec qui Maëlys a parlé durant la réception. Il s'appelle Nordahl Lelandais.
Très vite, les indices s'accumulent. Plus ils accablent le suspect, et plus la recherche de la vérité se fait pressante pour la mère de Maëlys. Avec son conjoint Joachim et leur aînée, Colleen, elle veut savoir ce qui est arrivé à sa fille.
Il m'a rappelé.
Il me dit.
Ça tire, des coups de feu, il se passe quelque chose, il y a un attentat à l'école Ozar Hatorah.
Je n'arrivais pas à intégrer ce qu'il me disait Et puis au moment où il était en train de me parler Je reçois un appel de la préfecture et là Je comprends qu'il est en train de se passer quelque chose Et qu'il ne me raconte pas des bêtises Et c'est comme si En l'espace d'une seconde Vous comprenez que votre vie va être totalement bouleversée.
Le 19 mars 2012, l'école Ozar Hatorah de Toulouse est prise pour cible par un tireur. N'oublie pas est un texte poignant, tissant les récits de douze témoins de l'attentat. D'une poésie brute, ces voix racontent avec une bouleversante humanité cet épisode de notre histoire.
« Ce dialogue inattendu avec un homme musulman, tolérant, et pourtant père de djihadiste, représentait une extraordinaire opportunité de montrer qu'il nous était possible de parler. Si un tel échange avait lieu entre nous, alors nous pouvions abattre les murs de méfiance, d'incompréhension, et parfois de haine, qui divisent nos sociétés. » Georges Salines.
« Aujourd'hui, c'est avant tout une histoire de confiance et d'amitié qui nous unit. Nous avons appris à nous apprécier, pour comprendre, ensemble, et prévenir. Nous avons remonté le temps, tissé le fil de nos vies et de celles de nos enfants. Pour qu'une telle horreur ne se répète jamais plus. » Azdyne Amimour.
Georges Salines a perdu sa fille Lola dans l'attentat du 13 novembre 2015 au Bataclan. Elle avait vingt-huit ans.
De sa rencontre avec Azdyne Amimour, père de l'un des assaillants, a émergé un dialogue inédit. Georges Salines porte la mémoire de sa fille et de nombreuses autres victimes, tandis qu'Azdyne Amimour cherche à comprendre comment son fils a pu commettre des actes qu'il condamne sans appel. Poussés par une curiosité mutuelle, tous deux se racontent et déroulent le récit de « leur » 13-Novembre.
Au fil de cette conversation, un profond respect est né entre ces deux pères que tout aurait pourtant dû opposer. Leur témoignage nourrit une réflexion apaisée sur la radicalisation, l'éducation et le deuil. Parce que s'il reste les mots, il reste aussi l'espoir.
Quatre amis assassinés au bord d'un lac en Finlande, une famille de fermiers tuée en France, une jeune maman torturée en Grèce, une adolescente disparue en Australie... Les histoires que vous allez lire sont toutes vraies et ont fait les gros titres des journaux ces dernières années. Pour chacune, découvrez le déroulé des faits et de l'enquête, la psychologie des protagonistes, les débats pendant les procès et des focus sur les avancées de la criminologie.
Comme il le fait si bien sur sa chaîne Youtube, McSkyz nous tient en haleine au fil de ces 10 affaires de true crime françaises et internationales, ultra-documentées et racontées comme si vous les viviez en direct.
« Je ne sais pas grand-chose de mes ancêtres, sinon qu'ils remontent au début de l'humanité, dès que l'homme voulut posséder du pouvoir sur ses semblables et que la mort lui fit peur. ».
Un acte terroriste ne se réduit pas au chaos qu'il provoque : il répond et s'articule, depuis la nuit des temps et sur tous les continents, autour de sept préceptes, sept piliers fondateurs. Dans ce livre, qui retrace l'histoire du terrorisme depuis sa naissance dans la Perse du XIe siècle jusqu'à aujourd'hui, Marc Trévidic décortique cette méthode d'action et de « pensée » en s'appuyant sur son expérience en tant que juge d'instruction au pôle antiterroriste.
Depuis quelques années, les violences de genre sont regroupées sous l'expression générique : « violences sexistes et sexuelles ». Nouveau syntagme, parmi d'autres, introduit dans l'espace public et médiatique notamment à la faveur du mouvement #MeToo, qui leur a donné une visibilité sans précédent. Mais comment les définir et que recouvrent-elles exactement ? Quelles formes prennent ces violences et dans quels espaces ? Quelles réponses politiques, sociales et juridiques y apporter ? Charlotte Buisson et Jeanne Wetzels proposent un éclairage sur des notions et des mécanismes parfois méconnus ou mal compris, et pourtant essentiels à l'appréhension de leurs enjeux. En mobilisant des notions provenant d'horizons très variés (français, internationaux, académiques, juridiques, militants, etc.), elles mettent en évidence les différentes façons de penser les violences sexistes et sexuelles, mais aussi les débats dont elles sont l'objet. Voici quelques clés de lecture pour donner à tous les moyens de mieux comprendre et d'analyser des violences à la fois injustifiables et néanmoins explicables.
Le cri d'alarme d'un professeur contraint à l'anonymat.
Laurent Valogne a décidé de briser la loi du silence imposée par l'Éducation nationale face à la montée de l'islamisme à l'école. Soumis aux pressions de l'institution, aux menaces des élèves, des parents d'élèves, et parfois de ses confrères, Laurent n'a pas d'autre choix que de témoigner anonymement.
Il a confié sa voix à Carine Azzopardi, journaliste, dont le compagnon a été tué au Bataclan. Elle décrit pour lui la présence d'une idéologie mortifère qui gagne insidieusement du terrain dans les salles de classes et qui, si l'on n'agit pas rapidement, sapera les bases de nos sociétés ouvertes et tolérantes.
Ce livre raconte le quotidien d'un professeur passionné par sa mission, qui lance un appel de la dernière chance : l'école est aujourd'hui un lieu central pour la formation des générations de demain. Le dernier endroit où il est encore possible d'agir, en espérant qu'il ne soit pas trop tard.
En France, en 2021, 113 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint. Cela représente 1 femme tous les 3 jours.
Malgré les efforts des associations et des militants de terrain qui interpellent régulièrement le gouvernement et des citoyens à ce sujet, malgré les mouvements de dénonciation des violences sexistes et sexuelles qui ont vu le jour ces dernières années, les chiffres stagnent. La plus flagrante des injustices est l'écrasante différence entre le nombre de personnes qui déclarent avoir un jour subi des violences conjugales, et le nombre de condamnés par la justice.
Pour rétablir un semblant d'équilibre, mais surtout pour aider ces femmes qui subissent chaque jour l'emprise et les violences de leur conjoint ou ex-conjoint, maître Janine Bonaggiunta, avocate spécialisée dans la défense et la protection des victimes de violences conjugales, a composé ici un manuel à destination des victimes et de leurs proches, pour les aider à enfin se libérer de l'emprise, à se protéger et à obtenir justice.
Elle décrit, de façon tout à fait accessible, les différents recours judiciaires à disposition des victimes ainsi que le déroulé clair et précis des démarches, dans l'espoir de convaincre les victimes qui hésiteraient à porter plainte et d'accompagner et soutenir celles et ceux qui ont déjà commencé les procédures.
À la veille du procès des attentats de Nice, l'un des avocats des victimes raconte.
86 morts, 458 blessés. Le 14 juillet 2016, un attentat terroriste endeuillait la promenade des Anglais, à Nice, et la France tout entière. Six ans plus tard, le 5 septembre 2022, s'ouvrent les procès de cette tuerie, qui doivent durer deux mois. Fabien Rajon, avocat au barreau de Lyon, y représentera les familles de plusieurs victimes.
Depuis treize ans, Me Rajon défend les intérêts des victimes au pénal, souvent devant la Cour d'assises. Il revient sur l'épreuve subie par ces familles, et sur leur parcours du combattant pour être justement indemnisées. Il décrit le rôle, souvent ambivalent, du Fonds de garantie des victimes, l'épreuve des expertises pour déterminer le préjudice, mais aussi les débats autour de la notion même de « victime - de nombreuses personnes présentes le soir du drame ayant été exclues du processus d'indemnisation. Acteur de la procédure, il a ainsi pu obtenir l'audition du maire de Nice, Christian Estrosi, dans le cadre des investigations visant l'organisation de la fête nationale ce soir-là. Il livre enfin une réflexion sur la capacité de la justice pénale à comprendre et juguler la violence djihadiste.
Fabien Rajon évoque également d'autres dossiers où il plaida au nom des parents, dont l'affaire Maëlys ou l'affaire des « bébés sans bras ». Un regard de l'intérieur sur cette justice pénale dont les victimes espèrent beaucoup - mais qui rechigne souvent à leur accorder ce qu'elles attendent, cette procédure restant surtout au bénéfice de la société tout entière.
Guerre « juste », guerre « totale », guerre « conventionnelle », « guérillas »... : si la guerre est une constante de l'histoire des hommes, elle n'en est pas moins en évolution perpétuelle. Aujourd'hui, alors que le nombre de conflits est en diminution, c'est pourtant le thème du « retour de la guerre » qui domine les débats. Et tandis que les armées occidentales ont recours à des moyens de très haute technologie, les modes les plus primitifs du combat restent en vigueur dans de nombreux pays en développement.
Allant au-delà des idées reçues, cet ouvrage retrace les principales mutations de la guerre, examine les causes des conflits armés, en dresse le panorama contemporain. Il explicite les modes de régulation existants et s'interroge sur les formes de guerres àvenir : y aura-t-il des « guerres de civilisation » ou des « guerres de ressources » ?
Charlotte Piret, journaliste, se demande comment aborder le procès des attentats du 13 novembre 2015, quand elle a l'idée de proposer à Xavier Nogueras, avocat de la défense, et à Arthur Dénouveaux, partie civile, survivant du Bataclan, de se joindre à elle. Le projet?: échanger leurs impressions à vif tout au long de l'audience via des notes vocales. S'ensuivent alors presque dix mois d'échanges chargés d'émotions et de questionnements qui en disent beaucoup sur l'importance de ce procès, pour chacun d'entre eux évidemment, pour ce qu'ils sont et font, et, au-delà, pour l'ensemble de la société. C'est parce qu'ils vont bientôt constater que cet étrange journal de bord permet d'éclairer sous un jour nouveau les enjeux politiques et humains de ce moment d'histoire contemporaine que la décision est prise de le partager publiquement. C'est ce livre que vous avez aujourd'hui entre les mains.Arthur Dénouveaux est survivant du Bataclan et président de l'association de victimes du 13 novembre 2015 Life for Paris.Xavier Nogueras est avocat au barreau de Paris.Charlotte Piret est journaliste à France Inter.
Dans le cadre de ses actions humanitaires, la Fondation Pierre Fabre, reconnue d'utilité publique, mène un programme ambitieux de soutien aux victimes de violences sexuelles : le projet NENGO (« dignité » en langue sango). Sur le modèle développé par le Dr. Mukwege, prix Nobel de la paix, il s'agit d'une prise en charge globale de la personne, médicale, psychologique, socio-économique et également juridique. Nick Danziger a été à la rencontre de dix-sept survivantes et survivants, pour faire leur portrait, écouter leur histoire et leur témoignage. Un livre-plaidoyer qui dépasse le cadre de la Centrafrique et qui parle de toutes les victimes de violences sexuelles et de leur cheminement vers une dignité retrouvée.