Table Ronde
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L'illusion politique
Jacques Ellul
- Éditions de La Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 7 Juin 2018
- 9782710388241
Dans la société occidentale, le verbalisme politique exprime une double illusion, en même temps qu'il lui donne naissance. Nous assistons au développement de l'illusion de l'homme politique qui croit maîtriser la machine de l'Etat, qui croit prendre des décisions politiques toujours efficaces, alors qu'il se trouve de plus en plus impuissant en face de la rigueur croissante des appareils étatiques.
Or, cette impuissance de l'homme politique est voilée précisément par la puissance et l'efficacité des moyens d'action de l'Etat qui interviennent toujours plus profondément et exactement dans la vie de la nation, et dans celle des citoyens. Mais l'homme politique, fût-il dictateur, n'a finalement aucune maîtrise de ces moyens. Réciproquement, paraît l'illusion du citoyen, qui, vivant encore sur l'idéologie de la souveraineté populaire et des constitutions démocratiques, croit pouvoir contrôler la politique, l'orienter, participer à la fonction politique, alors que tout au plus il peut contrôler des hommes politiques sans pouvoir réel - et s'engage, sur cette double illusion, un dialogue d'impuissants.
Dans cette difficile situation, n'y a-t-il aucun remède ? S'il en existait un, il serait, en tout cas, à la fois humble et héroïque.
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Les successeurs de Marx
Jacques Ellul
- Éditions de La Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 6 Février 2020
- 9791037105653
Cours professé à l'Institut d'études politiques de Bordeaux.
Pendant quelque trente années, Jacques Ellul a proposé aux étudiants de l'Institut politique de Bordeaux un cours sur la Pensée marxiste rendu disponible au public en 2003 aux Éditions de La Table Ronde. Ce cours était dispensé en alternance avec un autre, les Successeurs de Marx, qui fait l'objet du présent ouvrage. Ellul y montre que les fractures dans l'héritage de Marx ont révélé des contradictions ou des évolutions déjà présentes dans l'oeuvre de ce dernier, accentuées par le caractère de plus en plus douteux de certaines de ses prédictions. Avec un talent didactique confirmé, Ellul nous présente ici les différentes écoles, leur porte-parole et les fondements théoriques de leurs désaccords.
Mais la publication de ce cours est aussi l'occasion d'approfondir un peu plus les liens complexes qu'entretenait Ellul avec le marxisme. À propos du marxisme tchèque des années soixante qui allait déboucher sur le Printemps de Prague de 1968, il déclarait ainsi à ses étudiants : «J'ai repris un certain espoir à l'égard du socialisme en général lorsque j'ai rencontré la pensée des Tchécoslovaques [...] : une réponse marxiste aux problèmes d'une société technicienne.» Cette sympathie envers ces thèses, largement développées ici, montre à quel point le marxisme a influencé les recherches d'Ellul et aide à leur compréhension.
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Changer de revolution. l'ineluctable proletariat
Jacques Ellul
- Éditions de La Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 26 Mars 2015
- 9782710371021
Le prolétariat, affirme Jacques Ellul, n'a pas été un produit du seul capitalisme, mais bien de la société industrielle elle-même. Ainsi, la révolution soviétique, la "voie chinoise", tout comme l'évolution du tiers monde, aboutissent à la création d'un immense prolétariat mondial. Toutes les révolutions ont échoué, en cédant à la fatalité industrielle et technicienne du capitalisme qu'elles entendaient combattre.
Et pourtant, au début des années 80, la première vraie révolution semble devenir possible. Pour quelles raisons ? À quelles conditions ? Sommes-nous encore capables d'une véritable espérance révolutionnaire ?
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L'ideologie marxiste chrétienne ; que fait-on de l'Evangile ?
Jacques Ellul
- Éditions de La Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 13 Avril 2006
- 9782710328605
pour jacques ellul, le christianisme est, par son origine et sa conception même de la révélation, une anti-idéologie.
mais, et l'histoire n'en fournit que trop d'attestations, on a vite fait de le transformer en idéologie ; il suffit de laisser la doctrine, la foi et la pratique exigeante de la liberté se dégrader en discours de compromis et de ralliement pour des
groupes entiers. sitôt qu'on lit la bible pour y trouver arguments et justifications pour sa propre conduite ou pour celle de son groupe, on est en pleine idéologie chrétienne.
mais est-ce encore écouter la parole de dieu ? examinées sous cet angle, les positions des chrétiens marxistes ne seraient-elles pas l'idéologie chrétienne de notre époque ? marxisme et foi en dieu sont-ils compatibles ? un courant de pensée se développe même qui cherche à légitimer
en théologie une adhésion au marxisme. on élabore une nouvelle lecture de l'evangile, tout heureux de la proclamer matérialiste.
tout, jusqu'à la théologie elle-même, serait à repenser en fonction du marxisme et de ce qu'il fait découvrir : la lutte des classes. paradoxe, ce courant s'affirme chez les chrétiens au moment oú le marxisme passe, en son propre sein, par une crise d'identité et de crédibilité.
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Les partis politiques minoritaires aux Etats-Unis ; la politique américaine comme vous ne l'aviez jamais imaginée
Pascal Clément
- Éditions de La Table Ronde
- La Palatine
- 25 Octobre 2000
- 9782710323853
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Transfiguration du politique
Michel Maffesoli
- Éditions de La Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 14 Mai 2002
- 9782710324874
Aujourd'hui, l'un des grands lieux communs du discours savant tient dans l'annonce réitérée que le monde change.
Une quasi-obsession, un leitmotiv entêtant qui proclame que les sociétés développées implosent, perdent leurs repères traditionnels, répudient leurs idéologies et liquident leurs valeurs ancestrales. Le diagnostic n'est pas sans fondements. Il faut maintenant tenter de comprendre. Approcher au plus près les phénomènes qui, chaque jour, induisent la logique d'une pulvérisation du corps social. Interpréter au plus juste les mouvements de revendications ethniques, la résurgence brutale des fanatismes religieux, la proclamation radicale des spécificités culturelles, comme le regroupement des individus dans le cadre de micro-sociétés où domine le rapport affectif.
La Transfiguration du politique - dont c'est ici la troisième édition - amorce un tel travail et entreprend l'analyse de ce qu'il convient d'appeler la culture du sentiment, dont la vivacité des émotions et le désir de l'inutile sont les deux composantes essentielles. Inaugurant ainsi une lecture stimulante de l'espace de vie et de pensées nouvelles qui structurent désormais la socialité postmoderne.
Généalogie du politique, exploration d'un social mutant : Michel Maffesoli définit ici quelques-unes des figures singulières du présent, pour nous permettre de nous y retrouver.
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La grande-bretagne est-elle un eldorado ? oui, selon nos élites, et la france gagnerait à s'en inspirer.
Pourtant, l'angleterre n'a pas attendu la crise financière de l'automne 2008 pour prendre l'eau. a force de vivre à crédit, sa population est la plus endettée des nations développées. son multiculturalisme exemplaire fait place à une défiance grandissante à l'égard des immigrés. les services publics ne sont toujours pas efficaces, et les caméras de surveillance sont présentes à chaque coin de rue. l'alcoolisme et la violence des jeunes ne cessent de gagner du terrain.
Les idéologies sont en faillite et la reine apparaît comme le dernier garde-fou d'une classe politique décriée. riche de nombreux témoignages, cette enquête approfondie montre que, au-delà des formidables avancées économiques, sociales et culturelles des années blair, s'est construit un mythe, qui, aujourd'hui, commence à se lézarder.
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Mandela ; le dernier héros du XX siècle
Bill Keller
- Éditions de La Table Ronde
- Quai Voltaire
- 5 Janvier 2010
- 9782710365136
La vie de Mandela, en dehors des 27 ans de prison, est méconnue. D'où l'importance de ce livre écrit par l'ex-rédacteur en chef du New York Times. Pour avoir combattu la ségrégation raciale en Afrique du Sud, Nelson Mandela a passé vingt-sept ans de sa vie en prison. Libéré le 11 février 1990, son engagement en faveur de la réconciliation nationale lui vaut de recevoir le prix Nobel de la paix en 1993. L¹année suivante, il devient le premier président noir de son pays. Bill Keller, qui l¹a rencontré à plusieurs reprises, retrace ici la vie d¹un homme au charisme exceptionnel, admiré dans le monde entier.
" Je défends l'idéal démocratique d'une société libre dans laquelle des gens vivent ensemble en harmonie et avec des droits égaux ". Pour avoir combattu la ségrégation raciale en Afrique du Sud, Nelson Mandela a passé 27 ans de sa vie en prison. Libéré le 11 février 1990, son engagement en faveur de la réconciliation nationale lui vaut de recevoir le prix Nobel de la paix en 1993. L'année suivante, il devient le premier président noir de son pays. Bill Keller, qui l'a rencontré à plusieurs reprises, retrace ici la vie d'un homme au charisme exceptionnel, admiré dans le monde entier.
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Le vertige social-nationaliste - la gauche du non et le referendum de 2005
Dominique Reynié
- Éditions de La Table Ronde
- 13 Octobre 2005
- 9782710328315
Le 29 mai 2005, les Français rejettent la Constitution européenne.
A l'issue d'un débat jugé exemplaire. Faux, affirme Dominique Reynié. La controverse a charrié un populisme massif, largement propagé par la gauche du Non. Documents à l'appui, ce livre décrit un véritable tournant. Des altermondialistes aux dissidents du Parti socialiste, en passant par la Ligue communiste révolutionnaire, des écologistes et le Parti communiste français, la gauche du Non a mobilisé un anti-libéralisme farouche, un étatisme forcené, et un chauvinisme imprégné de xénophobie.
Tout ce que Léon Blum, en son temps, dénonçait comme un programme " social-nationaliste ". Le retour de cette tentation place la gauche devant l'obligation de trancher la question de son identité.
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Le Darfour ; un génocide ambigu
Gérard Prunier
- Éditions de La Table Ronde
- 27 Octobre 2005
- 9782710328148
Depuis février 2003, le Darfour, province orientale du Soudan jouxtant le Tchad est le théâtre de massacres épouvantables suivis d'une famine largement programmée par l'action des autorités gouvernementales.
Génocide ou pas ? La communauté internationale s'interroge mais, en attendant, la population meurt. L'ouvrage de Gérard Prunier remonte dans le temps pour expliquer ce qu'a été le Darfour, pays indépendant du Soudan jusqu'en 1916. Il montre comment il a été marginalisé sur tous les plans tant pendant la période coloniale que du fait des gouvernements qui ont suivi l'indépendance en 1956. La révolte du Darfour et la violence de la répression qui a suivi ont fait exploser le mythe des guerres " religieuses " au Soudan puisqu'ici tout le monde, tueurs et victimes, est musulman.
Pour l'auteur, il s'agit d'une guerre de races, d'autant plus paradoxale que les " Arabes " sont noirs et les Noirs souvent arabophones. Mais Khartoum espère garder le contrôle d'une périphérie qui lui fait désormais peur en dressant les unes contre les autres des tribus qui avaient jusque-là vécu dans des rapports parfois tendus mais jamais destructeurs. Génocide " ambigu ", la crise du Darfour est à l'image des déchirements de l'Afrique contemporaine, dans un pays qui est en train de devenir l'un des plus gros producteurs pétroliers du continent.
Ce livre paraît conjointement en France, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis.
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L'expérience du pouvoir doit conduire les Français, conclut l'ancien ministre en se fondant sur ses souvenirs et ses dossiers, à rompre avec de vieilles habitudes politiques routinières pour constuire enfin une France démocratique forte.
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La République féodale ; ces nouveaux princes qui nous gouvernent...
Thierry Coudert
- Éditions de La Table Ronde
- 24 Mai 1991
- 9782710304890
La décentralisation est bien davantage qu'une réforme politico-administrative : elle a enclenché la plus profonde mutation de notre société depuis la Révolution en rompant avec la tradition d'un État unitaire et unificateur qui, par-delà les rois et les républiques, incarnait la nation et forgeait notre identité. La remise en cause d'un modèle jugé pesant a conduit à l'abandon progressif d'une régulation par l'État au nom de l'intérêt général, en même temps qu'elle fait apparaître les contours d'une véritable république féodale. Phénomène irréversible ou transitoire ? Thierry Coudert pose la question et tire la sonnette d'alarme. Courageusement, contre les consensus de droite ou de gauche, il dresse, à travers de nombreux exemples concrets, un premier bilan de la décentralisation. Il formule des propositions pour éviter que cette réforme ne se traduise pas une série de déclins. Un livre indispensable aux «décideurs» du public et du privé...
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Le bon sens est dans le pré
Bernard De Froment
- Éditions de La Table Ronde
- 12 Février 1998
- 9782710308393
Pour dénoncer l'impossible dialogue entre le peuple et ses élites, Bernard de Froment, président du conseil général de la Creuse, maître de requêtes au Conseil d'Etat et maire d'une commune rurale (Saint-Fiel), a choisi la forme d'une correspondance fictive entre un élu campagnard et son cousin énarque, technocrate à Bercy. Avec humour, il décrit leur état d'esprit et leurs projets, sans masquer les illusions démagogiques de l'un, les abstractions fumeuses ou mégalomaniaques de l'autre. Bref, Bernard de Froment démontre à quel point chacun est captif de ses préjugés, dans un pays où la folie de l'Etat dilapide des milliards en grands travaux sans enrayer pour autant le déclin des campagnes. Bernard de Froment dresse l'inventaire lucide d'une France contemporaine où le paysan et le technocrate sont les Bouvard et Pécuchet d'une farce absurde, malheureusement réelle. Indispensable à tout élu... et à tout responsable administratif.
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J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans
Jacques Vergès
- Éditions de La Table Ronde
- 9 Octobre 1998
- 9782710308737
"J'ai connu la faim, le froid, la peur, la trahison. Jamais je n'ai été seul, car j'erre sans cesse à travers mes souvenirs comme à travers une forêt enchantée. Des morts revivent pour moi seul.Me voici dans un palais, face à un roi, à un président, à un secrétaire général. Me voilà dans un taudis avec un hors-la-loi. Toujours, ces voyages se terminent dans une prison...Je suis cet homme qui salue toujours le malheur. Comme ma profession m'en fournit l'occasion, il n'en est pas, pour moi, de plus belle..."
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Le seisme marseillais
Jean-Louis Levreau, André Baudin
- Éditions de La Table Ronde
- 26 Mai 2000
- 9782710309789
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Quinze mois de gouvernement du Congo
Tshombe Moise
- Éditions de La Table Ronde
- 1 Septembre 1966
- 9782710310051
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Pour en finir avec la politique mensonge
Jean-François Mattéi
- Éditions de La Table Ronde
- 3 Mars 1992
- 9782710305132
Aux antipodes des démagogues et des bateleurs de la politique, un homme de la nouvelle génération s'affirme à Marseille : Jean-François Mattei. Ce généticien voudrait que le combat politique renvoie à des valeurs fondatrices. Il récuse la politique show-biz, et craint que la France, privée d'alternative, ne soit acculée à des choix catastrophique. Son essai prend la forme d'une lettre ouverte adressée à ceux des jeunes qui, non sans raison, méprisent la politique et par là même mettent involontairement en jeu l'exercice de la démocratie. C'est le livre d'un homme authentique qui s'efforce de prendre la mesure des problèmes auxquels vont être confrontées nos sociétés occidentales : l'écologie, la bioéthique, l'intégration des minorités et des marginaux, la corruption. Sans tapage, mais avec beaucoup de conviction, il veut redonner son sens à une politique qui sera fondée sur l'éthique. S'il échoue, nous pourrions tous le payer cher.
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Dessins de Kim En Joong
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«Il m'aura fallu des années de réflexion et de lucidité afin d'oser mettre en question et en questions l'égalitarisme sacro-saint qui fut mon miel et mon lait jusqu'à de récentes années...
...Il aura fallu d'une part que j'assiste à l'avachissement et à l'avilissement masochiste de nos sociétés occidentales, d'autre part que je découvre le visage effroyablement médiocre du communisme pour que j'ose me demander si leur faillite commune n'avait pas même origine et mêmes raisons : le culte - bien qu'il fût célébré par des prêtres divers - du même veau...» Que Jean Cau, après un long parcours, ait reconnu les évidences de la Droite ne fera pas plaisir à tout le monde. Qu'il confesse qu'il doit cette conversion à De Gaulle ne fera pas plaisir à d'autres. «La Table Ronde de Combat» qui a fait de la liberté d'opinion sa règle n'avait pas de raison de faire plaisir à tels ou tels.
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«À Montpellier, un dominicain poursuivait une carrière obscure. Un jour, il tomba sur un article du R. P. Chenu. Ce fut le coup de foudre qui calcina le peu de saine théologie qui lui restait. Il venait de découvrir la divinité des "masses". Mais il manquait à celles-ci un Évangile. Il prit celui de Jésus-Christ qu'il tenait sous le coude et l'accommoda aux besoins de la révolution. Ce qui donna un petit livre au titre provoquant : Dieu est mort en Jésus-Christ, plein de rouerie cléricale.
Cette fois, il tenait la gloire. On l'invita beaucoup dans les groupuscules de l'extrême-gauche catholique. On décida de lancer M. Cardonnel - car c'est de lui qu'il s'agit - comme une marque de savon. U n contre-carême révolutionnaire lui permit de partir à la conquête de Paris, en mars, au palais de la Mutualité...»
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«Si j'avais écrit ce livre en espagnol, je l'aurais appelé : "Llanto por la Democratia"... sanglot pour la Démocratie. C'est une veillée funèbre. Je suis au chevet de l'agonisante et, dans le silence et la pénombre de la chambre, assis sur une chaise de paille, j'assiste aux derniers moments de notre bonne vieille Démocratie en train de casser sa pipe. Nous l'aimions. Je l'aimais. Ce n'était pas un amour fou mais raisonnable avec ce que cela supposait de routine, d'habitude et d'impalpable indifférence.
Elle se meurt et longue est la veillée. Du coup, comme il arrive en ces sortes de tristes circonstances, on se prend à rêver, à rêvasser, à penser, à évoquer, à se souvenir afin que s'écoule la nuit. C'est ce que j'ai fait. Comme un pêcheur son filet, j'ai laissé traîner mes idées et mes mots sur tout ce qui me passait par la tête : sur mes enfances, mon adolescence, mes passions, mes intuitions, mes opinions, mes divinations ; sur les "fonds" politiques et moraux de notre époque ; sur mes amitiés, sur mes désordres. Mais, toujours, j'ai gardé les yeux fixés sur le pauvre visage exsangue de notre grand-mère en train d'agoniser en m'efforçant de me rappeler ses bontés plutôt que ses innombrables fredaines.
Bref, vous verrez, le livre a l'air d'un "patchwork" mais, en vérité, il n'en est rien. Il est toujours tissé du même fil. Il est le linceul dans lequel j'enveloppe des morts dont j'ose dire le nom et que je regarde en face.» Jean Cau.
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Les brulots - t01 - andre malraux ou le temps du silence
André Brincourt
- Éditions de La Table Ronde
- 1 Novembre 1966
- 9782710322078