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Brook
-
Cruiser l'utopie : l'après et ailleurs de l'advenir queer
José esteban Muñoz
- Brook
- 27 Août 2021
- 9782956870029
Cruiser l'utopie décrit un mouvement, une avancée en forme de dérive entre théorie, approche philosophique, critique d'art et récit personnel. Les oeuvres citées, racontées, se mêlent au récit familial ou individuel et aux considérations plus universitaires. Cette pratique de la théorie et de l'esthétique queer s'inscrit dans une interprétation nouvelle de l'espoir tel que perçu par le philosophe Ernst Bloch, articulée à la pensée radicale noire et à la recherche poétique d'auteureices comme Fred Moten et Eileen Myles.Munoz se penche sur la période des révoltes de Stonewall (1969) et analyse par exemple les oeuvres de Frank O'Hara, Andy Warhol, Kevin Aviance, Samuel R. Delany, Fred Herko, LeRoi Jones/Amiri Baraka, Ray Johnson et Jill Johnston. À la théorie queer comme étude correspond une manière de chercher et d'écrire nouvelle, une forme d'hybridité entre la philosophie et les études culturelles. La critique est, comme par anticipation, contenue dans la pratique artistique et le quotidien contre-normatifs dont les récits, à la fois subjectifs et historiques, laissent deviner un advenir queer, lieu de transformations et de libération. Le texte, traduit par Alice Wambergue, est accompagné ici d'une préface d'Élisabeth Lebovici et d'un poème de Fred Moten.
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Les sous-communs : planification fugitive et étude noire
Stefano Harney, Fred Moten
- Brook
- 28 Janvier 2022
- 9782956870036
Une critique politique et esthétique radicale du capitalisme racial ainsi que des modes d'expérimentation sociale en forme de résistance au commun colonial, par Stefano Harney (théoricien en économie politique) et Fred Moten (poète et théoricien des black studies).
Les sous-communs est une série d'essais publiée en 2013 par deux amis, Stefano Harney et Fred Moten. Les auteurs y proposent une critique du capitalisme racial et de ses outils, ainsi que des modes d'expérimentation sociale en résistance au colonial. La recherche passe par l'étude et se déroule bien au-delà de l'université, au travail, lors d'une pause cigarette, en famille, autour d'un repas, à la lisière de la lutte et de la fuite, à l'intérieur d'un mouvement de tremblement des fondations impérialistes, d'un mouvement de refus des termes du combat tel qu'il est imposé, vers la construction d'un espace social et politique en perpétuel déplacement. Le lieu et l'être sous-communs relèvent de l'incertitude de la création collective, de l'habitation par l'échange, de l'improvisation comme critique.
Les sous-communs s'écrit dans le sillage de la tradition radicale noire de manière à la fois théorique et poétique, auprès d'auteurices comme Cedric Robinson, Saidiya Hartman, Édouard Glissant ou Frantz Fanon. Cette édition, accompagnée d'une préface de Jack Halberstam, est le fruit d'un travail collectif de traduction mené lors d'ateliers durant un peu plus de deux ans.
« Y a-t-il une façon d'être intellectuelle qui n'est pas sociale ? Quand je pense à la manière dont nous utilisons le mot "étude", je crois que nous sommes attachés à l'idée que l'étude est ce qu'on fait avec d'autres. C'est parler et se balader avec des gens, travailler, danser, souffrir - une irréductible convergence des trois, contenus dans l'expression pratique spéculative. Il y a l'idée d'une répétition - être dans un genre d'atelier, jouer dans un groupe, en impro, des vieux assis devant chez eux, ou des gens qui travaillent ensemble à l'usine... ces différents modes d'activité. (...) Faire ces choses signifie être impliqué·e dans une sorte de pratique intellectuelle commune. Ce qui est important c'est de réaliser que ça a déjà été le cas - parce que cela (te) permet d'accéder à toute une histoire de la pensée, multiple, alternative. »
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Publié par les éditions Semiotext(e) en 1998 sous le titre Airless Spaces, Zones mortes est le premier roman de Shulamith Firestone. Elle écrit ces courtes nouvelles alors qu'elle s'écarte progressivement d'une carrière d'activiste féministe et se trouve dans un état de plus en plus proche de l'asphyxie. Ces histoires sont celles de personnes en proie à la pauvreté presque institutionnelle de New York, mises en danger par des allers et retours entre hôpital psychiatrique et quotidien sclérosé. Sur la quatrième de couverture de l'édition originale, on lit les mots de la poète Eileen Myles : « Le vingtième siècle, qui m'est le plus familier, n'a pas fini d'exploser en particules de plus en plus minces. La fable radicale que nous conte de l'intérieur Shulamith Firestone s'infiltre en nous comme une fine pluie abrasive. Elle nous annonce une disparition orchestrée par l'institutionnalisation de ce siècle, qui nous dépouille de tout notre être jusqu'à ce qu'il ne reste plus personne pour fermer la porte. » L'édition en français proposée ici, dans une traduction d'Émilie Notéris, est accompagnée d'un texte de Chris Kraus, autrice et première éditrice du livre.
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L'édition française de l'essai de Laura Mulvey - figure des études féministes au cinéma, l'une des premières à interroger l'image et l'écriture cinématographique au regard du genre -, autour du concept de fétichisme (tel que développé par Marx et Freud) dans le cinéma de Douglas Sirk, Jean-Luc Godard, Orson Welles, Ousmane Sembène et David Lynch, aussi bien que dans le travail des artistes Cindy Sherman et Jimmie Durham.
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Textes à lire à voix haute réunit les textes de quinze auteur·ices contemporain·es brésilien·nes qui abordent les notions de soin et de privilège, dans une perspective de critique transféministe, antiraciste et décoloniale.
Indépendant, politique et poétique, l'ouvrage assemble des poèmes, chansons, essais, pièces de théâtre, manifestes, performances et autres formes littéraires hybrides, orales et/ou écrites traduites pour la première fois du portugais au français.
Le recueil est composé de textes choisis par les commissaires d'exposition et chercheuses abigail Campos Leal, Cintía Guedes et Diane Lima, toutes trois impliquées dans la mise en place de pratiques décoloniales et non hétérocisnormatives dans l'art contemporain, les milieux universitaires et mouvements autogérés brésiliens.
Textes à lire à voix haute est mené sous l'impulsion du collectif de traduction Brasa - Luana Almeida, Valentina D'Avenia, Léa Katharina Meier, aurore/a zachayus. Toutes les quatre ont écrit la postface du recueil et composé le glossaire qui l'accompagne.