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Diaphanes
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Le merveilleux saloon de McSorley ; récits new-yorkais
Joseph Mitchell
- Diaphanes
- 5 Avril 2016
- 9782889280216
New York, années trente à cinquante. Voilà bien longtemps que les reportages, portraits et récits de Joseph Mitchell font partie des grands classiques de la littérature américaine. Il était donc grand temps de faire traduire ces récits fourmillant de personnages originaux et d'événements improbables.
Parus entre 1938 et 1955 dans le journal The New Yorker, les textes réunis dans le présent recueil, livre de chevet de Paul Auster, de Jonathan Lethem ou encore de Woody Allen, dessinent une sorte de tableau animé d'un milieu populaire new-yorkais en proie à une lente disparition. Avec ces portraits fouillés, le mythique père fondateur du « New Journalism » démontre de manière inégalée que le reportage de terrain peut être une discipline littéraire à part entière qui se lit avec gourmandise.
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Peter Kurzeck travaillait depuis une quinzaine d'années à un cycle qui devait comporter douze volumes et qu'il avait intitulé Le vieux siècle, quand la mort est venue l'interrompre. Ce texte d'abord conçu comme une préface à un petit livre sur un quartier de Francfort, le quartier de la gare détruit par la spéculation immobilière des années 60 et 70, s'est épaissi à mesure du temps, cherchant à embrasser l'année 1983/1984 et bien au-delà, suivant les méandres du récit et de la mémoire, remontant à l'enfance, la jeunesse, recouvrant le passé, recouvrant la vie. C'est l'entrée dans un monde unique, cohérent, consistant - un univers.
On le compare souvent à Joyce pour la complexité de ses structures narratives, à Proust pour son fétichisme de la mémoire, ou à Doblin pour ses personnages de petits bourgeois. Mais pourquoi le comparer ? Le nom de Kurzeck se suffit à lui-même... -
« Le présent, ce n'est quand même pas seulement ici et maintenant. » Allemagne, année 1958 : dans le quartier rouge qui s'étend aux abords de la gare de Francfort, le jeune Peter Kurzeck entame une aventure littéraire à laquelle il n'a toujours pas mis de point final. Tableau d'une entrée mouvementée dans la vie, Un été sans fin restitue la magie séductrice d'une grande ville dans l'Allemagne d'après-guerre à travers une réflexion sur la force poétique du souvenir. Car pour Peter Kurzeck, ce qui a été vécu reste pour toujours à portée de main. Au lieu d'assujettir ses récits à un mode de narration linéaire, l'écrivain préfère galvaniser le temps, les souvenirs et les images intérieures : suivre les méandres de l'existence, être à l'écoute des associations d'idées, rassembler des instantanés, s'attarder sur certains détails et restituer des ambiances. Régulièrement comparé à James Joyce pour la complexité de ses structures narratives, à Marcel Proust pour son fétichisme de la mémoire, à Alfred Döblin pour ses personnages de petits bourgeois, d'ouvriers et d'alcooliques citadins, Peter Kurzeck est certainement l'un des plus illustres - et injustement méconnus - représentants de la littérature allemande contemporaine.
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Dialogue entre Judith Butler et Athena Athanasiou : le débat tourne autour de ceux qui ont perdu leur pays, leur nationalité, leurs biens, tous ceux qui ont été expropriés de leur appartenance au monde. Que signifie cette précarité, cette perte fondamentale, dans une société capitaliste dominée par la logique de la possession ? Est-ce que cette conscience d'expropriation peut amener à une nouvelle forme de résistance, apporter une réponse politique à ceux qui ont été déchus de leurs droits, de leurs biens, en un mot, des conditions de base de la vie elle-même ?
Les soulèvements révolutionnaires au Moyen-Orient et au Maghreb, comme les manifestations sur la place Puerta del Sol, la place Syntagma et le parc Zucotti établissent une nouvelle économie politique et affective du corps dans l'espace public. La rue est l'endroit par excellence des expropriés - de ceux qui défient les forces de police et qui se regroupent spontanément dans des collectifs pour lever la voix, pour être vus et entendus. Le livre offre une introduction à la complexité des nouvelles formes de privation de droits, de dépossession et de contestation politique. Une réflexion sur la puissance du perfomatif ainsi que sur la perte de pouvoir du sujet souverain et moral classique.
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« C'est seulement lorsqu'on la raconte que l'attaque aérienne devient réelle, perceptible ».
À sa parution en 1977, Der Luftangriff auf Halberstadt am 8. April 1945 d'Alexander Kluge a provoqué un véritable choc. Traduit en français pour la première fois, ce montage implacable de textes et d'images, irrigué par une matrice autobiographique, explore en une fiction documentaire la destruction de sa ville natale à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Prenant toute la mesure du désastre, il met au jour le quadrillage et le concassement des territoires, des terres et des chairs, tout en préservant les possibilités de faire face à la catastrophe. Alors se construitun témoignage à la fois individuel et collectif. Loin de réduire la complexité historique à une représentation linéaire, l'auteur produit ainsi un récit éclaté et sans fard.
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« Les solutions se trouvent toujours dans la rue, dans le trafic. » Les chaînes privées allemandes ne sont pas vraiment réputées pour le niveau élevé des débats qu'elles diffusent; la surprise est d'autant plus grande pour le zappeur qui, aux alentours de minuit, tombe sur ce genre de phrases : « La superstition économique est un peu comme l'éventail des vertus bourgeoises » ou « Les solutions se trouvent toujours dans la rue, dans le trafic. » Aucun doute : il s'agit d'une des émissions culturelles les plus remarquables - au sens plein du mot - d'Alexander Kluge. Kluge a trouvé en Joseph Vogl un partenaire idéal pour sa technique d'interview si caractéristique. Le résultat de cette passion commune, ce sont plus de 40 interviews télévisuelles qui renouvellent le genre en profondeur. La digression, maniée avec un talent particulier, n'y est jamais gratuite.
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Qu'est-ce que l'art contemporain ?
Alexander Garcia duttmann
- Diaphanes
- 31 Octobre 2019
- 9782889280476
L'art contemporain comme question philosophique : un essai sur les relations entre art et politique et sur la manière dont la prétendue radicalité de l'art contemporain apparaît comme liée voire assujettie à l'idéologie libérale actuelle, à l'encontre de la possibilité de tout changement social effectif.
Il est difficile de concevoir un art qui soit aussi étroitement lié à son présent que ne l'est l'art contemporain. En effet, l'art contemporain est issu d'une rupture inouïe avec les pratiques artistiques du passé. Il semble prendre son point de départ dans une profonde amnésie par rapport à ce qui le précède. Les distinctions esthétiques traditionnelles, entre forme et contenu, autonomie et hétéronomie, ou oeuvre et critique, ne sont plus pertinentes quand il s'agit de cet art.
Mais qu'est-ce alors que l'art contemporain ? Cette question a pu être posée par l'historien, le théoricien, voire le sociologue de l'art. Mais elle n'a pas encore été soulevée comme question philosophique - comme question qui cherche à établir l'essence de l'art contemporain. La réponse donnée, dans ce livre, à ladite question est double. D'une part, elle est positive: dans son essence, l'art contemporain est la fiction d'un pur faire. D'autre part, elle est négative : l'art contemporain est le site où se révèle comme nulle part ailleurs l'idéologie politique du capitalisme néolibéral.
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« La lumière est traumatique. Ta bouche hagarde. Tu dois raconter. » Une femme parle toute seule, ses pensées s'enferment dans un cocon excentrique, sa langue incise l'enveloppe d'un monde étouffant, tout se mue, hors d'haleine, jusqu'à ce que ses aigus pénètrent le corps d'une violence.Papillon de verre est un vol frénétique contre la glace d'un amour disparu, une descente en piqué au coeur des désirs, une sortie de la chrysalide vers la pleine liberté.« Le mot comprendre est une infamie : À peine avais-je commencé de lire Papillon de verre que j'ai su à qui j'avais affaire. »Simon Liberati« Violoncelles en fugue, violentes cascades, violence prédatrice, violence cryptée, violoncelliste virtuose... »Jean-Luc Nancy
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Depuis la crise de 2008, les États subviennent aux besoins des organismes financiers et imposent à la société la dictature du marché : un scénario défini dans ce recueil d'essais de l'économiste Christian Marazzi comme un « socialisme du capital » qui pourrait bien constituer la nouvelle forme du régime capitaliste.
« La crise constitue le moment où une partie importante du capital humain est détruite, brisée, comme cela se produit pour les machines qui sont amenées à la casse. » Depuis l'effondrement des banques en 2008, le capitalisme semble être entré dans une phase de stagnation durable, mais aussi dans une instabilité géopolitique et monétaire. Le scénario qui se joue sous nos yeux évoque une sorte de « socialisme du capital » : l'État, qui subvient aux besoins des « soviets de la finance », impose à la société la dictature du marché. Plutôt qu'un effet parasite du capitalisme, cette financiarisation pourrait bien constituer la forme aussi essentielle que perverse de son nouveau régime. Les textes rassemblés dans le présent recueil analysent et commentent les changements économiques survenus ces dix dernières années en revenant sur leurs acteurs principaux, sur certains symptômes de la crise ainsi que sur des phénomènes qui ont pu apparaître jusque-là comme marginaux. Loin d'adopter une approche simplificatrice ou moralisante, Christian Marazzi relit les enseignements de Michel Foucault sur la biopolitique pour tenter d'interpréter les bouleversements contemporains comme des transformations fondamentales du politique.
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Comme toute autobiographie qui se respecte, celle-ci fait de la naissance de son protagoniste un mythe fondateur : « Riez, non pas de joie comme si vous aviez entendu quelque chose de drôle, mais pour relâcher la tension abdominale », conseille un médecin mélancolique à la mère du futur George Tabori pour déclencher sa naissance. Conseil qui ne manquera pas de déterminer la vie de ce dernier, dans laquelle l'humour - toujours plus noir - tiendra une place prépondérante. Et s'avèrera nécessaire pour résister à l'hostilité ambiante, à commencer par celle de son frère, qui déclare à la vue du nourrisson : « Je vais le balancer dans le Danube. » À l'exception de quelques interviews, George Tabori, fils d'intellectuels juifs, ne s'était encore jamais raconté. Entre tendre ironie envers les femmes de son enfance - sa mère, dénuée de tout mystère, lui est mystérieuse précisément pour cette raison - et culpabilité d'avoir survécu au génocide qui a décimé sa famille, il fait balancer les cinq récits qui composent Autodafé entre pathos et drame, accordant une grande place à l'absurde et au théâtre. Et livre, au-delà de ces portraits touchants, une peinture lucide de cette société en proie à la montée du nazisme.
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Réunis à Sils Maria pour une soirée de nouvel an, le peintre Gerhard Richter et l'écrivain Alexander Kluge découvrent leur « parenté de temps » : nés tous les deux en février 1932, ils entrent de concert dans un siècle qu'ils parcourront chacun d'une façon singulière. Fruit de cette rencontre, Décembre met en regard 39 histoires et 39 photographies en lien avec ce mois. Dans un style incisif dont l'ironie confine parfois au cynisme, Kluge mêle anecdotes amusantes et récits absurdes, détails glaçants et démonstrations fatalistes, qui alternent avec les photographies enneigées - des paysages de haute montagne aussi familiers qu'inquiétants - de Richter. L'ouvrage propose une nouvelle facette de l'artiste à qui une rétrospective a récemment été consacrée au Centre Pompidou, ainsi qu'un almanach du siècle rédigé par un écrivain et réalisateur incontournable en Allemagne.
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La traduction française du deuxième roman de l'écrivaine allemande, qui dépeint une vision aussi jouissive que féroce d'un monde « new-age » fasciné par la technologie, où le culte du « bien-être » devient l'une des formes les plus raffinées et redoutables de contrôle social, entre Orwell et Foucault : un « roman anti-psychiatrique » jubilatoire et inventif.
Une clinique psychiatrique perchée en haut d'une montagne. Ce lieu futuriste tout en transparence dispose d'une entrée, mais il est impossible d'en sortir. Interdiction de surcroît de regarder à travers les parois de verre : les patients comme le personnel soignant y doivent se confronter à leur propre solitude. Ainsi, le docteur Franz von Stern, s'efforce tant bien que mal de rédiger le rapport sur sa propre personne exigé par la direction. Mais la conviction de cet homme, à la fois schizophrène et bionique - puisque affublé d'un deuxième cortex et d'un médiator greffé - que remuer son passé constitue la première des pathologies psychiques, sera bouleversée par l'arrivée d'une patiente étrangère à ce microcosme aux usages bien rodés...
Ce second roman d'Angelika Meier, jubilatoire et inventif, évite l'écueil du « roman à thèse » ainsi que tout académisme. La même année, encensé par la critique, ce « roman anti-psychiatrique par excellence » a été sélectionné pour le prestigieux Prix du livre allemand.
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La sexualité comme un problème proprement philosophique de la psychanalyse.
La satisfaction de parler contient en soi une clé de la satisfaction sexuelle (et non l'inverse) - une clé de la sexualité et de ses propres contradictions. Alenka Zupancic aborde la question de la sexualité comme un problème proprement philosophique de la psychanalyse - celle de Freud et de Lacan - et non celle des praticiens cliniciens tels que décrits par Lacan « orthopédistes de l'inconscient ». Que se passe-t-il, comme l'affirme Lacan, si nous pouvons obtenir exactement la même satisfaction que le sexe par la parole, l'écriture, la peinture, la prière ou autres activités ? Il ne s'agit pas d'expliquer la satisfaction que procure la parole en indiquant son origine sexuelle, mais bien de souligner que la satisfaction de parler est elle-même sexuelle.
Alenka Zupancic soutient que la sexualité est à la limite d'un « circuit court » entre ontologie et épistémologie. La sexualité et le savoir sont structurés autour d'une négativité fondamentale qui les unit au point de l'inconscient. L'inconscient (en tant que lien avec la sexualité) est le concept d'un lien inhérent entre l'être et la connaissance dans leur négativité même.
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" Le spectacle auquel nous assistons sur les théâtres de l'économie financière internationale est-il pure déraison ? " Dans un contexte de crise financière omniprésente et durablement installée, Joseph Vogl interroge le système capitaliste, ses arcanes, ses modes de fonctionnement, la manière dont il se perpétue. Censé reposer sur une confiance multilatérale, le système des marchés est en réalité traversé d'inquiétude et d'instabilité. Tel un spectre agitant dans l'ombre les flux de capitaux, le monde financier se voit entouré d'une aura mystérieuse, aussi incompréhensible qu'imprévisible. L'enjeu est de saisir comment l'économie financière tente de comprendre un monde qu'elle a elle-même engendré.
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Paru au Royaume-Uni en 2004, cet essai se propose d'explorer les forces sociales et économiques à l'oeuvre dans les démocraties modernes. Partant du malaise profond et de la violente crise de confiance que les peuples de ces pays traversent vis-à-vis des institutions étatiques, Crouch avance que les États y cèdent progressivement tout leur pouvoir décisionnel et leur marge d'action aux multinationales. L'importance démesurée des flux de capitaux induits par le capitalisme moderne rend en effet les gouvernements extrêmement dépendants des conglomérats. Rejetés et décrédibilisés dans leur fonction même - garantir des services publics et sociaux à la population et à répondre à ses besoins -, ils délèguent ces tâches à des entreprises privées et perdent peu à peu toute légitimité.
Concis et subtilement argumenté, cet essai offre une réponse cinglante aux chantres du néolibéralisme pour qui les sociétés dites avancées ont atteint le degré de démocratie le plus élevé possible ; et propose des pistes concrètes afin de redonner aux citoyens - principaux acteurs de la vie économique et sociale - une réelle marge d'action, dans le cadre d'un système véritablement « démocratique ».
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Infinitely determinable : children and childhood in modern literature
Davide Giuriato
- Diaphanes
- 24 Mars 2021
- 9783035803167
Les enfants et l'enfance dans la littérature moderne.
Lors de la « découverte de l'enfance », comme l'a nommée Philippe Ariès, la culture bourgeoise et la littérature moderne ont délimité un domaine obscur qui, bien que difficilement accessible aux adultes, a servi d'espace à des projections les plus contradictoires et les plus diversement orientées idéologiquement : l'enfance. Comme le révèle ce livre, à partir du XVIIIe siècle, l'enfant est de plus en plus souvent présenté dans la littérature comme une créature mystérieuse. Aujourd'hui, l'enfant apparaît comme un être étrange, constamment troublant et aliénant, bien qu'il soit exposé à une territorialisation permanente. Cela est possible parce que l'espace de « l'enfance » est essentiellement vide et indéfini. La modernité l'a donc découvert comme une zone, selon les termes de Friedrich Schiller, de « déterminabilité illimitée ».
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Lorsqu'en 2008, la banque d'investissement Lehman Brothers fait faillite, on aurait pu s'attendre à ce que l'ère néolibérale touche à sa fin. Mais c'eût été méconnaître la véritable nature du néolibéralisme, qui ne se résume pas à la suprématie du marché sur l'État. Retraçant les batailles idéologiques et politiques qui opposèrent keynésiens - partisans du levier étatique - et « néolibéraux » - thuriféraires du marché -, Colin Crouch démontre que cette bipolarisation du débat ne permet plus de comprendre les enjeux contemporains du système néolibéral.
L'Étrange Survie du néolibéralisme s'efforce en effet de révéler comment ce combat s'est soldé par l'avènement de très grandes entreprises, un nouveau pouvoir qui fait désormais pièce à l'État comme aux marchés. Loin de s'apparenter à un aride examen des théories néolibérales, ce texte très accessible cherche à penser le rôle de la « société civile », la seule force, selon l'auteur, en mesure de faire face à la triade formée par le marché, l'État et les conglomérats.