25 juillet 806 Deuxième jour de traque. Depuis le départ du château, la pluie n'a pas cessé de tomber. Je profite d'une roche en surplomb pour abriter le journal et écrire ce premier compte-rendu. Arrivés sur les alpages, nous avons suivi la crête pour trouver des indices. Rien ne nous avait préparés à ce que nous avons trouvé là. Un autre campement avait été édifié à cinquante pas à vol d'oiseau du premier et tout indique qu'alors que nous pensions notre retard considérable,ses occupants s'en étaient allés quelques heures auparavant.
Entrez dans l'univers des 7 royaumes où sévit l'inquisition, et découvrez le secret de l'origine du sang bleu.
Entrez dans l'univers des 7 royaumes où sévit l'inquisition, et découvrez le secret de l'origine du sang bleu. Un événement en Fantasy française. Un premier roman, un coup de maître.
Monte dans la vallée, celle que tu verras à ta droite en arrivant dans le septième royaume. Tu te trouveras dans un cul-de-sac. On peut escalader la falaise, elle ne mesure pas même trois cents pieds. Il y a des prises, mais en montant sur la gauche, après les grandes chutes d'eau. Puis, une fois dans la vallée suspendue, marche environs deux semaines en collant la montagne sur le flanc nord. Tu trouveras un passage. Il sera probablement bouché par les arbres et les ronces, ça dépend des moments, mais je sais qu'Odalrik se débrouillera pour te faire venir à lui... Si ce vieux chameau est bien luné.
Dans le monde des 7 royaumes, les légendes connues de tous parlent des sept rois au sang bleu qui conquirent le monde, vécurent mille ans et engendrèrent une descendance qui donna la noblesse et l'armée. Mais les rois ont aussi engendré une descendance roturière qu'on assassine au nom du culte du suprême dans l'unique but de préserver la hiérarchie féodale ...
Quand le sergent Orville, un mage qui s'ignore, dévie de sa simple mission de retrouver des enfants kidnappés, la légende prend vie, et peu à peu la résistance secrète de quatre siècles doit sortir de la clandestinité pour se battre au grand jour.
Le Sang des 7 rois est un roman de fantasy sans elfes, sans orques ni grimoires, où le lecteur évolue dans un monde médiéval imaginaire : un univers simple et austère dans lequel un personnage, Orville, simple sergent, va se découvrir à mesure que la société qui l'a engendré s'effrite. Il s'agit d'un roman où la magie et l'hérédité sont les notions-clés, mais aussi d'un authentique roman d'aventure, de politique, de rencontres, de combats et de haine.
L'étau se referme... Dans ce septième et dernier tome du Sang des 7 rois, la menace qui plane au dessus des sept royaume se concrétise. Maddox dispose désormais des informations nécessaires à l'envahissement de la planète et des ressources qui lui faisaient défaut. L'avance technologique dont il dispose et la division de ses ennemis posent les bases d'une chasse à l'homme dont Jahrod est le gibier.
Mais rien ne presse...
Méthodiquement, il rabat les rescapés des raffles de Lothar et des luttes intestines, massacrant et poussant la population résiduelle vers la crête qui constituera son ultime refuge, illusoire. MC10, l'ordinateur militaire du vaisseau a calculé qu'en concentrant les survivants, Jahrod finirait par se révéler au grand jour pour sauver ce qu'il reste d'humains. Mais il reste un obstacle.
Est-ce l'évolution génétique ? Est-ce du fait de Jahrod et de son code décrypté ? Maddox l'ignore, mais le doute n'est plus possible : les pilotes qui vivent sur cette planète sont surpuissants et Fletcher, celui qui travaille depuis des siècles au service de Maddox ne peut faire le poids.
Si Jahrod suit avec angoisse l'évolution de la stratégie du magnat, Orville, Rosa, Sylvan, Pétrus et les autres protagonistes poursuivent leurs quêtes personnelles, réalisant peu à peu la nature réelle du danger. À mesure de leur prise de conscience, les diverses factions jadis rivales se concentreront pour tenter de survivre tandis que, sous la puissance de feu de Maddox, le monde s'enfonce inexorablement dans le chaos et la ruine.
Prévu en trois tomes, ce roman de fantasy historique raconte les aventures croisées de deux personnages : Émile - ou Milo - paysan du bocage vendéen élevé par un prêtre ouvert aux idées révolutionnaires, et Cornuaud - ou Belzébuth - originaire du pays de Retz dans la périphérie nantaise, contraint de s'embarquer à bord d'un navire négrier. Nous les suivons dans la tourmente révolutionnaire des années 1792 à 1794. 1793 : Le roman commence en janvier 1793, au moment de la mort de Louis XVI. Incapable de supporter la séparation d'avec Perrette, Émile a sauté du cheval Mallet qui l'emmenait vers son destin. Il a perdu le contact avec le monde magique et erre comme âme en peine dans un bocage enfermé dans un long hiver. Il revient chez Norbert, assiste à la mort du vieil homme et de ses deux loups, avant de partir enfin vers Paris pour traquer l'esprit du mal. Pendant ce temps, Cornuaud sort de prison grâce, croit-il, à l'intercession du marquis d'Ambert. En réalité, il est mandaté par des agents de sûreté pour rejoindre une conjuration contre-révolutionnaire et servir d'indicateur aux forces de police. Grâce à lui, le projet pour délivrer le roi sur le trajet de son supplice échouera. À Paris, Émile fera la connaissance d'Armande la comédienne et du policier Schwarz. Ce dernier continue de mener ses enquêtes dans les arcanes de la secte de Mithra, recherches qui le mèneront du côté du comité de sûreté générale, la police politique de la Révolution. Mais les sentiments de la belle comédienne pour Émile compliquent tout : Schwarz, jaloux, deviendra son ennemi mortel. Cornuaud, toujours envoûté par la sorcière vaudoun, continue de commettre des meurtres en série qui le contraignent à s'engager, au début du printemps, dans les armées partant combattre le soulèvement des populations de l'Ouest.
Du même auteur à l'Atalante : la trilogie des Guerriers du silence, Warg, Abzalon-Orchéron, Rohet, Griots célestes-Qui-vient-du-bruit / Le Dragon aux plumes de sang, l'Enjomineur, 1792.
Toujours aussi peu conscient des enjeux réels qui menacent leur monde, les personnages phares des tomes précédents poursuivent leur chemin.
- Orville qui, à la fin du cinquième tome, a rencontré les mages Rosa et Delwynn, prend au moins la mesure de ce que signifie vivre avec ses semblables. Mais cette relation est parasitée par les fantômes de Lulius Never qui tourmente le jeune Delwynn et de Sébélia qui pèse comme une ombre sur la vallée hantée. Peu à peu, au contact des deux mages disparus, Orville comprend qu'il est l'héritier en ligne directe du roi maudit et qu'il tire certains de ses traits de caractère de ce qu'il fut.
- Sylvan, au nord, continue de participer à la conquête d'un cinquième royaume affaibli.
La famine est partout et la ruine guette le monde, symbole morbide de la faillite d'un système politique basé sur le très court terme :
Celui de Lothar.
- Aldemond et Aléïde tentent de rejoindre l'archipel du Goulet.
. alors que Maddox, un industriel venu d'un autre monde avec mille huit cents ans d'avancées technologiques, se met en orbite autour de la planète et en prépare l'invasion. Ce coûteux et interminable voyage ne sert qu'un but :
Récupérer le code ouvert de Jahrod pour accéder à l'immortalité et créer une armée de pilotes surpuissants qui lui offriront les clés de l'univers habité.
Jahrod qui vient juste de se procurer l'énergie nécessaire à la remise en marche d'un antique laboratoire. Sera-t-il de taille à vaincre Maddox ?
Ce roman de fantasy historique raconte les aventures croisées de deux personnages : Émile - ou Milo - paysan du bocage vendéen élevé par un prêtre ouvert aux idées révolutionnaires, et Cornuaud - ou Belzébuth - originaire du pays de Retz dans la périphérie nantaise, contraint de s'embarquer à bord d'un navire négrier. Nous les suivons dans la tourmente révolutionnaire des années 1792 à 1794. Aux figures historiques tels Robespierre ou Charrette se mêle une foule de personnages secondaires et d'êtres de légende qui nous font vivre la fin d'un monde et de ses archétypes.
1794 - Le dernier livre débute à la fin de l'année 1793, au moment de la Terreur. Près du Père des Pères, qu'il n'a pas eu le courage de tuer, Émile prend connaissance des secrets de sa naissance et du rôle qui lui est destiné au sein de l'organisation de Mithra, la religion favorite des légionnaires romains évincée au IIIe siècle par le christianisme. Il oublie le monde des créatures de la nuit et seul le souvenir de Perrette continue de le hanter.
Pendant ce temps, Cornuaud, enrôlé dans l'armée des volontaires de la Nation, se bat contre les insurgés, avant de croiser la route du marquis de Lescure et de Jean Augereau... et de changer de camp. D'ailleurs il ne cessera de passer, au gré des circonstances, de l'armée républicaine aux troupes vendéennes avant de rejoindre Nantes où sévit le sinistre Carrier, puis d'incorporer l'une des terribles colonnes infernales qui le mènera au coeur de la Vendée. Ainsi s'accomplira la vengeance de l'enjomineuse africaine qui le possède et se sert de lui pour moissonner les vies dans le pays de l'homme blanc.
" ta qu'as appris à lire, milo, te pourrais trouver bérède meu qu'un failli travail de commis.
" emile ne l'entend pas ainsi; lui qu'on dit l'enfant d'une fée, élevé par un prêtre ouvert aux idées nouvelles, s'engage comme saisonnier dans une ferme de la plaine de luçon. nous sommes en 1792. dans le bocage vendéen ulcéré par la constitution civile du clergé, agité par une aristocratie crispée sur ses privilèges, la révolte couve. cornuaud, lui, rentre au pays. deux ans qu'il s'est embarqué sur un négrier.
La guinée, le bénin, puis saint-domingue. retour à " la fosse " auprès d'une pègre nantaise qui s'investit désormais dans le club révolutionnaire saint-vincent. les temps ont changé. lui aussi, d'ailleurs. une sorcière vaudou l'a enjominé pour avoir violé une captive africaine. a paris, la rue est en ébullition. mais derrière les affrontements oeuvre une société secrète, la secte de mithra, dont les maîtres demeurent dans l'ombre.
La trilogie de l'enjomineur s'inscrit entre paris, nantes et la vendée, de 1792 à 1794. au roman historique se mêle la fantasy, à l'engrenage des événements la quête et le combat contre les forces du mal.
Rosa marchait les yeux fermés pour mieux sentir la nuit, la fraîcheur et le vent sur son visage. Sous le sable, un puissant fleuve souterrain se frayait un passage au sein du relief tourmenté d'un plateau englouti. Un jour, Delwynn la tuerait, elle en était certaine. Il l'avait déjà attaquée, faiblement, comme n'importe quel bébé tente d'en imposer aux adultes par petites touches, pour voir jusqu'où aller sans subir leur courroux. S'il lui avait infligé ce dont il était capable, elle aurait sans nul doute été réduite en cendres.
C'est une histoire de sang, le sang des rois, dispersé par l'adultère dans les veines de rejetons qu'une inquisition, la Garde, élimine sans pitié. Bref, on s'engouffre dans une lecture passionnante, tantôt à la vitesse d'un torrent, tantôt avec la majesté d'un fleuve.
Jean-Claude Vantroyen
Un roman de fantasy d'avant le Déluge, avec des elfes, des lutins, des fées, des bourdons magiques... et des ograins. Ce peuple de métis ogres et nains est prolifique et agressif, en tout cas plus que les autres. De génération en génération, ils en arrivent à coloniser toute la planète, décimant la moitié des peuples natifs et réduisant le reste à la misère.
L'histoire est vue par les yeux de deux fées, uniques rescapées d'une époque où la magie s'exerçait librement sur la planète. Elles vivent parmi les mortels, dans une grande ville puante nommée Scrougne (parce que Ankh Morpork, c'était pris). Parmi leurs amis, un couple mixte - un sylvain et une ondine de rivière - ont pondu un petit gamin nommé Figuin, qui vit très mal le racisme et la misère auxquels il est confronté.
C'est alors qu'entre en scène un banquier.... Froid, inusable, immensément riche, il cherche à l'être plus encore. Il décide alors de creuser un fossé au beau milieu de la population scrougnaise, afin de jeter une moitié aux trousses de l'autre qui lui achètera des armes au passage.
Et pour cela, il lui faut un gamin un peu paumé à endoc- triner - ce sera Figuin - et à envoyer se faire exploser au milieu d'une fête, avec son bourdon en poirier savant.
Catherine Dufour, avec la verve désopilante qui a fait le succès de Blanche-Neige et les lance-missiles, renoue avec la fantasy, pour mieux dire l'histoire de la violence dans laquellle nous vivons et, en par- ticulier, le terrorisme et les deuils qui s'ensuivent.
Parti de la Terre pour un voyage qui durera des siècles, l'équipage du vaisseau de la fondation Hammerstein ignore s'il trouvera une planète habitable pour y implanter une colonie, et donner une seconde chance à l'humanité. À sa tête, le capitaine Aiden Miller dirige une communauté de scientifiques, de techniciens et de quelques militaires chargés de la sécurité en cas de mauvaise rencontre.
Le premier chapitre, en un ingénieux plan séquence, nous permet de découvrir la vie à bord et de retrouver le groupe d'altermondialistes foutraques du premier volume. Ils ont rejoint le projet in extremis pour échapper à Maddox, l'industriel cynique qui a pris le contrôle de la Terre, car il lorgne sur un code incompréhensible, reçu accidentellement par Jahrod, l'informaticien du groupe - il l'a appelé le code sumérien.
Au bout de plusieurs siècles d'ennui, deux événements se produisent :
- Le cap a varié de quelques dixièmes de degrés. Les choses rentrent dans l'ordre sans qu'aucune explication ne soit trouvée. Seul Jahrod s'en offusque, et son enquête en catimini le mène à découvrir que le poste de pilotage ne commande pas les moteurs ! Qui peut être à l'origine de ce simulacre ? Le lecteur a en tête les deux draks passagers clandestins, mais Jahrod fait chou blanc à ce moment-là de l'histoire...
- La communication avec la Terre, qui a atteint un décalage d'un bon siècle, prend le visage de Maddox, qui a aussi pris le contrôle de la fondation Hammerstein.
Il offre au capitaine Miller des avancées technologiques sur la recombinaison des atomes contre une prise en main du vaisseau et de son équipage... Aux prises avec une dictature naissante, Sybille, Martha, Jules, Karl et Jahrod résistent à leur manière - leur acte le plus abouti étant la publication pendant quelques décennies d'un journal satirique radical. Mais que peuvent-ils opposer à des armes dans un huis clos de tant de siècles ?
Alors Jahrod retourne à son code sumérien...
L'oeuvre de Kay en France a été disséminée à la fin des années 1990 et début 2000 chez plusieurs éditeurs (L'Atalante, Buchet-Chastel, J'ai Lu), puis les droits ont été repris par l'auteur.
La première version de Tigane en grand format a paru en 1998 (4000 ex. vendus) et elle a été disponible jusqu'à la fin 2014 ; le poche chez J'ai Lu n'est plus exploité depuis 2015.
Kay est à la fantasy historique ce que Pratchett est à la fantasy burlesque. Quand Pratchett écrit le premier volume de ce qui deviendra Le Disque-monde, son projet est de prendre le contre-pied de la « mauvaise » fantasy publiée au début des années 80 à coups de seigneurs noirs et autre décorum du genre ; de même, G. G. Kay met sa plume et sa soif de culture au service d'une forme qu'il veut sortir de « l'ornière ». Le Disque-monde se nourrit de culture populaire (folklore, sciences et techniques qui changent le quotidien) et dresse au fur et à mesure une vie de la Cité ; dans les livres de Kay, la « grande » Histoire est convoquée, les arts sont à leur sommet, les individus se dépassent, les émotions et les sacrifices sont grandioses.
Dans une Italie de la Renaissance alternative (deux lunes gravitent autour du monde et la sorcellerie est active), la Palme, péninsule divisée en plusieurs provinces, ne résiste pas aux deux puissances venues l'envahir, tant par les armes que par l'usage de la sorcellerie.
À l'ouest de la Palme a surgi Brandin d'Ygrath et à l'est Alberico de Barbadior. Seule une province offre une réelle défense : la Tigane. Au point que le prince Valentin, lors de la mémorable bataille de Deisa qui fait l'ouverture du récit, tue le fils de Brandin d'Ygrath.
Toutefois ce dernier, finalement, l'emporte, Valentin de Tigane est fait prisonnier, ses deux fils tués, et Brandin, fou de rage et sorcier de son état, soumet la Tigane à une terrible malédiction : elle s'appellera désormais la Basse-Corte, son nom ne sera plus jamais reconnu de ceux qui n'y sont pas nés avant cet affrontement, le sorcier l'effaçant de toutes les mémoires et éradiquant ce qui faisait sa culture.
Le thème du pays occupé - du sentiment d'injustice qu'il engendre et de la vengeance qui en découle - se double de celui de l'annihilation d'une culture.
Son traitement, à l'image de celui de l'esclavage chez Ursula Le Guin, peut se lire comme une lutte contre toute forme de domination et le déroulement d'une lutte de libération.
Le récit démarre 20 ans plus tard avec Devin di Asoli, jeune chanteur de talent. Mû par la curiosité et l'attirance pour sa collègue de troupe, Catriana, qu'il suit dans les couloirs du château d'Astibar, il surprend une réunion de conspirateurs et apprend sa véritable origine : celle d'un natif de la Tigane, que son père a fui après la bataille de Deisa. Il est donc de ceux qui peuvent entendre le nom ancien et le retenir. Alors, la vie de Devin bascule. Il se joint à un groupe d'hommes et de femmes décidés à renverser les deux tyrans, des gens dont il n'apprendra les véritables origines et motivations profondes qu'au fur et à mesure de ce long et fascinant roman.
Dans les neuf provinces de la Palme, un réseau s'est tissé, d'anciens habitants de la Tigane et de partisans du refus de l'occupation. Les principaux vecteurs d'informations et du développement de cette cause sont les marchands, les artisans et les troubadours.
Les architectes de la résistance sont le prince Alessan de Tigane, fabuleux flûtiste, et son ami Baerd, luthiste - trop jeunes pour aller au combat à l'époque de la bataille de Deisa, ils ont été emmenés dans unpays au sud de la Palme pour échapper à la répression. Leur projet : ne pas se venger de Brandin d'Ygrath seul mais éliminer les deux tyrans au même moment pour permettre à la péninsule entière de recouvrer sa liberté et la mémoire du nom de Tigane.
S'ensuit l'élaboration d'un plan fabuleux qui mêle alliances improbables, complots, trahisons, actions de guérilla et amours fous. Alessan lui-même n'a pas toutes les cartes en main, et les forces adverses dépassent l'entendement, en particulier la situation insensée de la soeur de Baerd, Dianora, devenue incognito la maîtresse de Brandin pour l'assassiner et qui en est tombé éperdument amoureuse...
Alors qu'Odalrika revient d'un parcours initiatique qui la laisse sur sa faim, la capitale est en proie à une épidémie qui décime les jeunes, condamnant ainsi les draks à leur tour à l'extinction.
L'infection ayant été transmise par les scientifiques an-kis, ceux-ci décident d'emmener Odalrika tombée malade et un guerrier drak, Gavryël, pour tenter de les hybrider avec une espèce qui présente des similitudes avec eux : les humains.
Au terme de six siècles de voyage interstellaire, ils arrivent sur Terre cinq mille ans avant Jésus Christ au Moyen-Orient, où ils vont apporter la connaissance de l'écriture, mais aussi implanter sept embryons hybridés en différents points de la planète, comptant sur le temps et les croisements de sang pour faire renaître les étranges pouvoirs des draks - en particulier la capacité de s'alléger pour parcourir en l'air de longues distances.
Tous ces enfants ont une peau bleutée due à la couleur de leur sang. Leur très grande longévité, leur force peu commune et leurs origines célestes vont être à l'origine de bien des religions, et du mythe de la noblesse et de la couleur supposée de son sang.
De millénaire en millénaire, nous suivons les deux draks - Odalrik, dans le rôle du mystique errant, et Gavryël, le plus souvent reclus dans un laboratoire installé sur une base lunaire. Ils infléchissent, en fonction de leur projet initial, les politiques humaines, jusqu'au moment où la maîtrise du nucléaire, le progrès des armements et la conquête spatiale les poussent à se mettre en retrait.
Auraient-ils renoncé ou échoué ?
Les siècles suivants voient éclore un monde où, de milices privées en laboratoires secrets, les consortiums façonnent un monde où l'air est devenu irrespirable, et où les habitants, trop nombreux, vivent dans des villes couvertes de verrières.
Le fil narratif se concentre alors sur une des poches de résistances : une microsociété établie dans un squat, où un informaticien altermondialiste reçoit accidentellement un code incompréhensible.
Pourchassé par un magnat sans scrupules du nom de Maddox, lequel veut à tous prix récupérer ce programme, il rejoint à contrecoeur un projet de voyage interstellaire qui a pour but la recherche d'une autre planète habitable pour l'humanité. Or ce vaisseau abrite deux passagers clandestins...
Je voulais écrire un livre sur les territoires frontaliers en un temps d'affrontement de grande ampleur entre des empires et des religions, mais avec des personnages qui ne soient pas des figures politiques ou militaires dominantes du conflit. Ce seraient plutôt des hommes et des femmes s'efforçant de façonner, voire de contrôler, leur propre existence en traversant ce conflit ou en cheminant à ses marges.
Ces territoires, ce sont les Balkans de la fin du XVe siècle, vingt-trois ans après la chute de Sarance (Constantinople), le monde méditerranéen entre la République de Séresse (Venise) et Asharias (la désormais ottomane Istanbul). Il y a là Danica Gradek, fougueuse amazone de la cité pirate de Senjan ; Pero Villani, jeune artiste séressinien dépêché en Asharias pour y peindre le portrait du conquérant ; Marin Djivo, cadet d'une grande famille marchande de Dubrava ; Leonora Valeri, fille reniée de la noblesse-batiare en mission d'espionnage ; et celui qu'on nomme Damai, futur djanni dans l'infanterie d'élite du calife.
Cinq personnages parmi tant d'autres, en quête de leur destinée. Leurs parcours vont se croiser, s'entrelacer, saisis dans le grand mouvement de la politique, des rivalités économiques, de la guerre et du choc des religions. Entre le hasard des rencontres et la nécessité du courant tumultueux de l'histoire, les êtres humains n'en sont que plus poignants.
Dans le même esprit que Les dragons de Château-Croûlant, 14 nouvelles fantastiquement drôles du maître conteur Terry Pratchett, truffées de batailles à la crème glacée, de pirates, de mages et d'escrocs !
« Croyez-vous à la magie ?
Si la réponse est oui, ces histoires sont pour vous.
Vous y découvrirez, outre une sorcière qui vole sur un aspirateur, des statues ambulantes douées de la parole, une fourmi rebelle - et une tourte géante ! Une de ces histoires a même en germe l'idée qui a donné plus tard naissance à mon roman Les camionneurs.
Écrites à l'époque où j'étais jeune journaliste, ces nouvelles étaient publiées chaque semaine dans mon journal local. Les jeunes lecteurs d'alors ne vous ressemblaient pas par bien des côtés :
Ils n'avaient pas de tablettes numériques ni de consoles de jeux, et le fish and chips était le seul plat à emporter qu'on trouvait en ville. Mais ils étaient exactement comme vous par ailleurs : ils avaient envie de lire des histoires d'autres mondes, de monstres et de personnages bizarres, de voyages extraordinaires et de batailles magiques.
À quiconque doué d'imagination... » Terry Pratchett
Mettez au point sur une planète qui tourne dans l'espace...
Mettez au point sur un petit pays de l'hémisphère Nord : la Grande-Bretagne.
Plus près, plus près... et, en bordure de Londres, à l'ouest, vous apercevez un comté, le Buckinghamshire, avec ses villages et ses petites routes de campagne sinueuses.
Et si vous pouviez remonter le temps jusqu'au milieu des années soixante, vous verriez peutêtre un jeune gars à moto sur une de ces petites routes, calepin et stylo dans sa poche de veste.
C'est moi. Jeune journaliste pour la Buck Free Press, envoyé couvrir des événements locaux.
Avec de la chance, je me rends à une fête de village, par exemple - vous voyez de quoi je parle : des risque-tout qui se fourrent des fouines dans le pantalon, des pêcheurs de grenouilles dans un seau, parfois un fromage qui dévale trop vite une colline...
C'était très amusant à l'époque. Et c'est durant cette période que je me suis initié tout seul à l'écriture en lisant autant de livres de la bibliothèque que je pouvais en rapporter chez moi. Je me suis donc mis à écrire des histoires à moi - des histoires pour la jeunesse que publiait le journal chaque semaine.
Les nouvelles du présent recueil en sont une sélection. S'y côtoient des dragons et des mages, des conseillers municipaux et des maires, une tortue aventureuse et un monstre dans un lac, ainsi qu'un tas de chapeaux pointus et une poignée de sortilèges magiques (dont quelques-uns atteignent le but qui leur est assigné). Certaines de ces nouvelles de mes débuts ont même donné naissance à mon premier roman, Le Peuple du Tapis.
Alors tournez la page et lisez les histoires que j'ai écrites, pour la plupart telles qu'elles ont été primitivement publiées, même si l'adulte que je suis aujourd'hui a bricolé, mais à peine, quelques menus détails : une précision par-ci, un raccourci par-là, une petite note de bas de page nécessaire ailleurs, parce que le gamin que j'étais ne connaissait pas toutes les ficelles de l'homme mûr.
Mais le jeune naïf à moto et le présent adulte barbu à chapeau noir sont le même auteur, dont le seul désir était d'écrire pour des lecteurs assez âgés pour comprendre.
Et pour imaginer...
Au Moyen-Orient, il y a presque dix siècles, à l'époque des croisades, la quête d'une coupe sacrée qui détiendrait tous les secrets de l'univers, soit la version iranienne du graal chrétien.
« En derviche tu es vêtue, aussi est-ce en derviche que tu dois avancer. Un derviche n'a rien à lui et ne tend pas la main : il attend de trouver sous ses pas ce qui l'aide à vivre. Un derviche est fol aux yeux des hommes : tu devras jouer les imbéciles, muette obstinément, langue perdue ou inintelligible, pas une parole ne devra sortir de toi. Car mentir, c'est sortir de son chemin, et révéler son secret, c'est aussi s'en écarter. Ni mensonge, ni dévoilement. Quoi que tu voies, quelles que soient tes rencontres, ne te fais pas connaître, ne parle jamais, reste dissimulée. Tu seras invisible aux Noirs et à tous ceux qui te recherchent, amis comme ennemis ; ainsi, tu avanceras sous la protection du Pôle. Si tu en sors, même Lui ne pourra t'aider. » Sibylle a la Rose de Djam mais les épreuves ne font que commencer. Elle doit retourner vers les siens et rapporter la coupe aux Quarante, en échap- pant aux Noirs qui vont la traquer dans tout le Kur- distan et l'Azerbaïdjan. Pour leur échapper, le Pôle du Monde lui fournit une panoplie de derviche qui lui garantit de pouvoir échapper à la vision du roi-serpent et donc des Noirs, selon certaines conditions : jouer les fol en Dieu muet et l'esprit égaré. Ainsi, elle se lance sur les routes d'Iran, mé- connaissable mais échappant aussi à la vision des Quarante, qui ignorent absolument ce qu'elle est devenue et ne peuvent l'aider.
Un soir, dans un caravansérail, un musicien lui dérobe la coupe par jeu, y verse du vin et boit de- dans. Son esprit explose aussitôt sous la somme des secrets du monde qu'il vient d'avaler d'un coup.
Pour reprendre la coupe, Sibylle cesse de feindre la folie, parle et envoie donc promener les règles et la protection du Pôle. À partir de là, les vrais ennuis commencent.
Imaginez Harry Potter écrit pour un public adulte, par un écrivain malicieux qui n'aurait oublié ni Les Chroniques de Narnia, ni Alice ni Le Seigneur des anneaux. C'est le défi que s'est lancé Lev Grossman.
C'est un vrai mélange de fantasy et de roman réaliste, aux accents naturalistes, tant les conditions de vie (de jeunes gens très favorisés, soit) sont le sujet d'étude de l'auteur. Il ne faut jamais oublier qu'ils sont nos contemporains.
Moyen-Orient, il y a presque dix siècles, à l'époque des croisades, la quête d'une coupe sacrée qui détiendrait tous les secrets de l'univers, soit la version iranienne du graal chrétien.
Dans le premier volume, Sibylle, notre jeune Normande, héritière d'un fort de la principauté d'Antioche, a trouvé mari, en la personne de Pèir, un gascon ombrageux, et répondu, au prix d'un périple hasardeux vers l'est, à l'appel des Quarante Saints du monde réunis à Amid.
Elle a accepté la mission de se rendre dans la mon- tagne près de Mossoul pour arracher au « dragon » la Rose de Djam, qui si elle est détenue par les mau- vaises personnes pourrait entraîner la destruction du monde plutôt que garantir son équilibre.
Shudjâ', le faqîr qui fut le maître de Sybille dans son enfance, s'est laissé capturé par les Noirs...
Au début du deuxième volume, un groupe mené par Pèir décide de partir à la recherche de Shudjâ' dans la montagne kurde. Ils y rencontrent la magicienne Shahmaran, « la reine des serpents » qui leur alloue cinq de ses fils pour cette expédition. Après un combat épique sous terre, ils réussissent à fuir avec Shudjâ', qui une fois sorti de l'inconscience où les tortures des Noirs l'avaient plongé, leur apprend ce qu'il soupçonnait : le prêtre Yokhannân, traître parmi les Quarante, renseigne l'ennemi sur leur expédition et sur chaque mouvement de Sibylle.
Et Sybille ?
Elle chemine dans les montagnes kurdes, jusqu'à gagner les terres interdites des Fidèles de Vérité, qui lui déclarent que pour s'emparer de la coupe, il faudra qu'elle aille la chercher dans une grotte où le Grand Dragon de la Nuit qui hante ses cauchemars depuis l'enfance l'attend.
Juste avant qu'elle pénètre dans la grotte, les Noirs attaquent... Sibylle se réfugie à temps dans la grotte, où elle doit avancer sans armes. Là, sept chambres, chacune peuplée d'un fantôme de son enfance, la confrontent avec elle-même, ses âmes passées et présentes, et la font choisir entre l'amour et le pardon, la puissance et le renoncement. Tentée par le dragon, elle triomphe de l'épreuve et prend la Rose de Djam.
Mais Zakaryas la brute des Noirs est lui aussi entré dans la grotte, la rattrape et veut la tuer. Il doit alors lutter contre deux Sibylle : celle qu'elle était à douze ans et celle de vingt-quatre ans. Elles réussissent à le tuer, mais Sibylle a le bras gauche brisé par la brute.
L'enfant qu'elle était à douze ans lui apprend que le Verdoyant, - Khidr, le Pôle du monde -, s'engage à protéger son retour vers les Quarante, à condition qu'elle voyage à pied, vêtue en derviche sans jamais parler à personne, sinon sa protection se rompra.
Ce sera l'histoire racontée dans le troisième volume...
Fantaisie historique en 4 volumes, dont le théâtre est Londres et son « double » : une deuxième ville existe sous terre, lieu de mystère, d'intrigues et de fêtes enchantées - la cour d'Onyx. Les mortels d'en haut vivent leurs vies brèves ; les fae sont éternels....
Une oeuvre baroque où se mêlent l'histoire et la fantasy, fort bien documentée sur la vie à la cour d'Angleterre et les drames politiques qui s'y sont joués, et riche de tout le folklore du Petit Peuple des îles Britanniques.
Le premier volume se déroulait à la fin du XVI e siècle. sous les Tudor.
Dans le deuxième, nous sommes au XVII e siècle., marqué par la dynastie Stuart et l'interrègne dirigé par Cromwell. L'objet du récit est de nous révéler la « vérité » sur le Grand Incendie qui ravagea Londres en 1666 sous le règne de Charles II.
1666, en Angleterre. Le roi et le Parlement se dis- putent le pouvoir. La guerre civile ravage le pays.
Lune, la reine des fae, a juré de venir en aide aux mortels, mais elle titube sous les assauts de ses ennemis surnaturels. Sous Londres, dans son palais d'Onyx, elle tente de concilier les besoins des deux peuples.
Mais une menace plus grave encore surgit. Le four d'une boulangerie, mal éteint, déclenche un incendie.
Londres est construite en bois ; des quartiers entiers s'embrasent. Les humains se battent contre les flammes, mais les fae savent qu'il ne s'agit pas d'un feu ordinaire :
C'est le Dragon, l'esprit du feu, conscient, déterminé à tout dévorer.
Pris entre puritains et royalistes, les fae et leurs alliés mortels tissent une tapisserie bleu nuit, rouge sang, rouge flamme.
Avec une prose élégante, maîtrisée, Marie Brennan nous plonge dans l'histoire tragique d'une période à la fois baroque et austère.
Cette fois, le Troll est vraiment dans de sales draps.
Entre les idées de grandeur de sa chère et tendre qui lui valent d'être expulsée de son salon de coiffure, les nains de la mine qui ont subitement décidé de ne plus assez creuser et son stagiaire qui tente de se reconvertir dans la protection rapprochée, sa vie est devenue un cauchemar.
Il lui faut d'urgence trouver de l'or en quantité suffisante pour sauver ce qui peut l'être. Une seule solution : cambrioler un dragon... Mais pas n'importe lequel : le plus gros, le plus rusé. Il faut donc réunir l'équipe habituelle de bras cassés et se lancer à l'assaut des passages secrets de la montagne, malgré les dangers sans nombre qui les guettent.
Mais, dans les ombres, les forces du mal veillent. Et elles ont fait appel à des avocats !
Nous sommes précisément en 1186 de l'ère chrétienne... Les terres franques - Jérusalem, Tripoli et Antioche - vivent leurs derniers jours, sous les coups de Saladin qui règne au Caire et sur la Syrie musulmane.
Turcs et Kurdes se disputent les terres de Syrie, d'Irak et du Kurdistan.
Mais si musulmans et chrétiens s'affrontent pour quelques lieux saints, il existe une autre bataille pour défendre un pouvoir qui n'est pas tout à fait de ce monde mais qui en est le socle et le garant de son équilibre. Ce « Pôle du monde », comme on le surnomme, disparaît et renaît, au fil des temps, en divers visages, diverses époques, divers lieux. Les musulmans en font un prophète qu'ils nomment Khidr, le « Verdoyant » ; il est Elias pour les juifs et les chrétiens et parfois aussi saint Georges pour ces derniers. Mais tout cela n'est que spéculation car son visage n'est connu que des Sept Cavaliers, ses meilleurs fidèles, recrutés parmi les Quarante Saints du monde, qui vaquent çà et là, entre visible et invisible. Comme leur vision porte à la fois en amont et en aval du temps, et qu'ils voient tout aussi bien l'envers que l'endroit des événements, leur comportement semble fort erratique au commun des mortels.
L'histoire de la Rose de Djam, ou comment la coupe qui détenait tous les secrets de l'univers fut perdue et retrouvée, est un volet de cette longue histoire des Quarante, lequel commença dans un château syrien tenu par des seigneurs normands, où vivait la plus improbable des créatures terrestres que le Pôle du monde pouvait charger de cette mission : Sibylle de Terra Nuova.
Lapsus clavis rassemble les meilleurs écrits non fictionnels de Pratchett, à la fois sérieux et surréalistes, allant de réflexions sur les champignons à la condition de l'écrivain (et pourquoi les daiquiris à la banane sont si importants), de souvenirs de grand-mère Pratchett à des spéculations sur la vie amoureuse de Gandalf et à la défense de causes qui lui sont chères.
Avec tout l'humour et toute l'humanité qui ont rendu ses romans si durablement populaires, le présent recueil sort Pratchett de derrière les décors du Disque-monde pour le faire parler de lui-même - homme et jeune garçon, bibliophile et fondu d'informatique, défenseur des chapeaux, des orangs-outans et de la mort dans la dignité.