En 2033, un épisode apocalyptique a chassé les humains de la surface, désormais inhabitable.
À Paris, les survivants se sont réfugiés dans les profondeurs du métropolitain, où ils ont tant bien que mal organisé des microsociétés de la pénurie.
Des communautés sont installées le long des lignes de métro et dans les stations accessibles, plus ou moins en contact, souvent en conflit ; la lecture et l'écriture ont quasi disparu ; la surface est crainte parce que irradiée ; Rive Droite est un lieu maudit.
En 2033, un épisode apocalyptique a chassé les humains de la surface de la Terre, désormais inhabitable.
À Paris, les survivants se sont réfugiés dans les profondeurs du métropolitain, où ils ont tant bien que mal organisé des microsociétés de la pénurie.
Des communautés sont installées au niveau de certaines stations, plus ou moins en contact, souvent en conflit, la lecture et l'écriture ont quasi disparu, la surface est crainte parce qu'irradiée, Rive Droite est un lieu maudit.
De couloirs obscurs en stations délabrées, le lecteur est emporté à la suite de :
- Madone de Bac qui, pour unifier politiquement Rive Gauche, entreprend un périple pour rallier les potentats locaux à sa vision fédératrice ;
- Roy, qui vénère les livres et pense que la surface est accessible voire vivable ;
- Juss, un fouineur qui découvre de nouveaux passages entre les stations, grâce aux capacités nyctalopes de sa protégée, Plaisance. Leur couple atypique dans ce monde brutal est particulièrement attachant.
Dans les méandres des boyaux de Paris, à défaut de lumière, les émotions sont plus vives, les rancoeurs plus tenaces, les haines plus exacerbées. Une oeuvre, sombre et baroque, en trois volumes : Rive Gauche, Rive Droite, Cité.
Ester est une planète au bord du désastre. Son étoile, sur le point de s'éteindre, balayera dans un futur proche toute vie sur la planète. L'espace est le seul espoir de l'humanité. Les Mentalistes ont choisi d'augmenter grâce à la technologie leur corps et leur esprit. L'Église monclale, quant à elle, façonne la civilisation en utilisant la croyance. Afin de trouver une voie vers leur salut, à savoir une autre planète pour les accueillir, ils unissent leur capacité à contrôler les hommes et à manipuler la société.
Le voyage interstellaire est risqué. Le premier vaisseau qui le tentera, l'Estérion, ne peut prendre à son bord les membres les plus précieux de la planète, au cas où la tentative serait un échec. Autant y envoyer les rebuts d'Ester construire la nouvelle colonie - ou mourir, victimes d'un incident technique.
Parqués dans le navire, cinq mille kroptes, survivants du génocide qui visa récemment leur culture religieuse particulièrement rigoriste, et cinq mille anciens pensionnaires de l'horrible prison de Doeq partagent, sans le savoir initialement, les coursives étroites de ce mastodonte d'acier. Ce secret ne peut durer les 150 ans du voyage, que nous suivons du point de vue clinique des manipulateurs de l'ombre - et de leur décompte des pertes.
Dans cette réécriture du mythe de l'Exode, où l'espace remplace le désert, Pierre Bordage place l'espoir d'une Terre promise au sein même de l'esprit d'Abzalon : ce voyage offrira au monstre la rédemption. Un classique de la science-fiction française.
Rive Gauche, tandis que Parn entame la reconquête du trône pastoral dorénavant occupé par Augir, et que Ta Li se lance dans l'exploration de Rive Droite et de ses territoires, Madone poursuit son rêve de Fédération.
Pourtant la mort d'Urm et les nombreuses et sanguinaires oppositions dressées contre elle lui font douter du bien-fondé de son projet. D'autant que sa fille Ionale et sa consoeur dvinn Ésia affirment avec insistance que le temps est venu pour les Métrolites de remonter à la surface.
Rive droite, Juss, Plaisance, Roy et Aube se dirigent quant à eux vers Cité, poursuivant leur quête du légendaire Maître du Temps, qui détient sans doute des informations importantes pour l'avenir des habitants de Métro 2033. Leur parcours est semé d'embûches, entre les Tourmenteurs et autres Rageurs, peuples cannibales, qui sévissent dans les galeries de Rive Droite, et la Fraternité des veilleurs de Saint-Lazare, lesquels ne voient pas d'un bon oeil l'irruption de ces habitants de Rive Gauche qui pourraient bouleverser leur ordre séculaire.
Le Maître du Temps sera-t-il la clef qui permettra à Juss et ses compagnons de comprendre ce qui se passe à la surface ? Car n'y a-t-il vraiment personne là-haut ?
Les cérémonies d'élévations, seules indications de l'état de la surface, étaient-elles le reflet de la réalité, ou bien des leurres destinés à maintenir coûte que coûte les Métrolites sous terre ?
Zoé est lycéenne lorsque le mouvement social devient insurrectionnel. Elle assiste à une répression sanglante dans le bâtiment qu'elle occupe avec ses camarades. Elle croit aux Quartiers libres qui se construisent dans la rage et le dégoût de cette violence de l'État. Mais à force d'assassinats et de disparition, la révolte est écrasée par le régime. Les forces révolutionnaires se morcellent alors que l'autoritarisme se renforce. Subtil béton n'est pas l'histoire de cette insurrection, mais de ce qui reste après la défaite, ce qui peut être reconstruit.
Deux années après la Dispersion, un collectif vit en clandestinité dans une maison en périphérie d'une grande ville portuaire. Pour certaines, c'est un choix : Koma ou Faz trafiquent leur identité officielle et permettent au groupe d'acheter ce qu'elles ne peuvent créer ou réparer.
Izem et ses enfants, déchu·e·s de leur nationalité, ou Alex et Pedro, condamné·e·s à 5 ans de prison, n'ont pas d'alternative. Comment vivre et résister en clandestinité ? Comment trouver l'énergie pour penser à demain après la déferlante répressive et les grands espoirs meurtris ? Comment faire à nouveau confiance lorsqu'un mouvement, frémissement du passé insurrectionnel, semble se lever sur le port non loin ?
La clandestinité n'est pas la solution de tou·te·s. Zoé a commencé sa vie d'adulte en vivant cette répression, visitant régulièrement son meilleur ami, Vinyl, mutique depuis les événements traumatiques du lycée. Onik, elle, a quitté le mouvement squat pour une vie de précarité officielle, afin de ne pas abandonner sa mère et son frère. Les vies dans la légalité, surveillée en permanence, des drones à la géolocalisation, ne rencontrent pas les mêmes problèmes que celles dissimulées, mais n'en sont pas moins complexes.
Et puis, il y a Tor. La super-militante, celle qui fait le lien entre les clandestinités, qui amènent des gens vers la lutte, celle dont on tombe amoureuse, celle qui a des contacts à la préfecture. Celle qui n'a pas donné de nouvelles depuis tant de temps.
Esther, archécologue lyonnaise de son état, est assermentée pour se servir en photos et vidéos dans les bases de données des utilisateurs de smartphones des générations passées, afin de mener à bien des rénovations d'espaces naturels. Quand elle s'aperçoit que dans son archivage de téléphone une vidéo de l'appartement où elle vivait pendant le confinement du printemps 2020 a été modifiée, elle ne prend pas la chose à la légère et comprend vite qu'elle n'est pas seule à être impactée.
Mais se met-on en chasse simplement pour récupérer un balcon fleuri sur une vidéo ?
Au fil des cinq actes de ce récit, Esther n'a de cesse d'essayer de comprendre ce qui se joue à l'échelle intime (le vol de ce souvenir l'a-t-il changée ?) et de la société (une manipulation de masse est-elle en cours ?), ce qui nécessite de savoir qui est derrière tout ça : un humain ou une machine ?
Au rythme effréné de sa quête, Esther cible des partenaires - un flic de Dijon, spécialisé dans la traque de pédophiles, une comédienne devenue public analyst pour un théâtre de Lille, un youtubeur angevin, une chercheuse en intelligence artificielle recluse dans la banlieue d'Amiens -, en fonction de la nature du souvenir qui leur a été ou sera « volé », et les persuade de l'aider à tisser la toile qui permettra de résoudre la folie à l'oeuvre.
Car il y a bien folie. Qui ou quoi que ce soit qui orchestre ce détournement, il a été débordé par ses intentions ou ses troupes... D'ailleurs, la société tout entière est en ébullition, car les manifestations antigouvernementales qui se multiplient partout en France, à coups de mots d'ordre sur les réseaux sociaux, deviennent de plus en plus incontrôlables.
Le dernier chapitre, qui occupe un tiers du roman et concerne la « chercheuse recluse », se double d'un époustouflant plan-séquence relatant la visite à Lyon de la Première ministre du gouvernement écologiste du moment, en pleine émeute des foulards blancs...
Dans un monde où la société est devenue artificielle, les intelligences artificielles pourraient-elles faire société ?
Quatre personnages - un trader, une chanteuse pop, un ancien tireur d'élite, une joueuse de jeu vidéo multijoueurs : chacun croit jouer pleinement sa carte sur l'échiquier de la société sans percevoir qu'il est piégé dans des fictions confortables dont il n'est pas le seul acteur.
Plus un. Hans / Joachim dont ils croisent tous la route. Ce mystérieux jeune homme, tantôt séduisant, tantôt menaçant, est décidé à confier le destin de nos sociétés à des machines. Ce qui va contraindre nos personnages à coopérer, à se rencontrer pour empêcher l'irréversible.
Et des IA...
Surveillance globale et respect de la vie privée sont au coeur de ce roman qui se joue aussi de nous, car l'auteur est lui-même illusionniste hors pair.
Nouvelles de la mère patrie est un recueil de textes écrits à l'origine pour la presse russe, car avant même d'être auteur, Dmitry Glukhovsky est journaliste. Un journaliste sorti de l'école qui forme aujourd'hui, comme elle le faisait hier, les journalistes du Kremlin. Comme tous ceux de sa génération, il est le témoin des chan- gements que traverse la Russie : un pas en avant, deux pas en arrière. Une Russie, où il n'a jamais fait bon d'évoquer et encore moins de coucher par écrit certains sujets sensibles : le pouvoir, ses dérives, ses compro- missions, sa corruption... C'est bien dans la lignée des auteurs de science-fiction soviétiques qu'il inscrit son oeuvre, de manière générale, et les nouvelles qui composent ce recueil, en particulier. On pense aux frères Strougatski, bien sûr, dont les romans pourtant truffés de critiques à l'égard du régime ont toujours échappé à la censure ; à croire que la métaphore se joue de l'esprit retors des bureaucrates censés débusquer la moindre velléité d'insoumission.
Quand Glukhovsky écrit ces récits, c'est à ses concitoyens qu'il les destine, et peu importe qu'ils soient refusés par des directeurs de rédac- tion (après avoir été dûment rémunérés), il les pu- blie quand même sur ses propres réseaux. Pour un lecteur occidental, la fenêtre qu'il ouvre sur le quotidien des gens du peuple comme sur celui des affidés du pouvoir peut ressembler à un mi- roir déformant tant on a l'impression que l'auteur prend le pas sur le journaliste pour forcer le trait sur la naïveté des uns et les compromissions des autres. Malheureusement, la fiction n'est pas très loin de la réalité.
Rien ni personne n'échappe à la plume acerbe de l'auteur, à commencer, bien sûr, par le numéro 1 (qui échange parfois sa place avec le numéro 2) - le Leader de la Nation -, suivi de près par les strates corrompues de l'adminis- tration, les mafieux reconvertis en hommes d'af- faires, les nouveaux riches, les gens modestes, les travailleurs immigrés, les flics honnêtes, les journalistes, la télévision, l'alcoolisme omnipré- sent, les extraterrestres, le diable et ses hordes de démons, et les habitants oubliés des steppes sibériennes. Chacun reçoit son dû, qui pour ses vices, qui pour sa complaisance, qui pour sa naïveté et son incapacité à ouvrir les yeux sur le monde qui l'entoure. L'absurde et le fantastique, qui jalonnent le quotidien russe, ne sont jamais loin, et l'on se surprend même parfois à ressentir de la tendresse pour certains protagonistes.
Le 17 octobre 1960 à 11 h 45 du matin, la DS présidentielle fut prise sous le feu d'une mitrailleuse lourde dissimulée dans un camion à la Croix de Berny. Le Général décéda quelques instants plus tard sur ces dernières paroles : « On aurait dû passer par le Petit-Clamart. Quelle chienlit. ». De Gaulle mort, pas de putsch des généraux, pas d'OAS, pas d'accords d'Évian, pas de référendum, et une guerre d'Algérie qui se solde par la partition du pays : Alger et Oran restent françaises. De nos jours, à Alger, l'obsession d'un collectionneur de disques pour une pièce rare des années 60 le conduit à soulever un coin du voile qui occulte les mystères de cette guerre et de ses prolongements.
Sur ce roman foisonnant de plus de cinquante narrateurs (dont Albert Camus, bien sûr) souffle le vent d'une Histoire qui n'est pas la nôtre mais qui aurait pu l'être, à partir des années 60. C'est cela l'uchronie, la vraie, ni nostalgique ni passéiste, mais à contre-courant de la pensée dominante : cela dit que si tout aurait pu se passer autrement, et donc que le futur aussi pourrait être autrement. Le texte le plus ambitieux de Roland C. Wagner - 15 ans de mûrissement, 5 ans d'écriture -qui puise dans sa vie d'enfant et dans les partis pris de ses oeuvres précédentes : la violence et l'ultra-libéralisme ne sont pas une fatalité. Un grand roman de littérature et d'extrapolation sociologique.
25 juillet 806 Deuxième jour de traque. Depuis le départ du château, la pluie n'a pas cessé de tomber. Je profite d'une roche en surplomb pour abriter le journal et écrire ce premier compte-rendu. Arrivés sur les alpages, nous avons suivi la crête pour trouver des indices. Rien ne nous avait préparés à ce que nous avons trouvé là. Un autre campement avait été édifié à cinquante pas à vol d'oiseau du premier et tout indique qu'alors que nous pensions notre retard considérable,ses occupants s'en étaient allés quelques heures auparavant.
Entrez dans l'univers des 7 royaumes où sévit l'inquisition, et découvrez le secret de l'origine du sang bleu.
Il n'est pas si courant qu'un roman de fantasy traite de la vieillesse. Barnabéüs Grodålem y campe un homme tout juste à la retraite, s'apprêtant à écrire ses mémoires.
Élevé dans les couches hautes de la société, fils aîné d'une mage intransigeante, Barnabéüs s'était préparé à faire un jour le voyage vers Agraam-Dilith, la cité blanche, la cité des mages, la cité secrète dont personne ne connaît le lieu s'il n'est mage lui-même. Les jeunes gens y partent fiers et joliment vêtus, parés de capes aux couleurs de leurs familles et, des mois après, reviennent, devenus adultes au regard de tous. Ils mangent alors à la table des parents tandis que leurs cadets restent à l'écart.
Coup de théâtre : à la fin de l'adolescence, ce n'est pas Barnabéüs que sa mère emmène, mais son frère Palpoternim, dont lui se sent si proche, et elle fort peu.
Barnabéüs, évincé de la haute société, gagne alors les faubourgs, intègre la guilde pour devenir un ensorceleur des choses menues et continue de chérir son frère.
Toutefois, au moment de transcrire sa vie passée, Barnabéüs en est détourné par une jeune fille qui lui demande de l'aide pour retrouver son amoureux parti il y a de longs mois avec son père pour Agraam-Dilith et qu'elle désespère de voir revenir. Barnabéüs refuse fermement. Mais un matin, sorti acheter quelques légumes, il voit Prune se faire malmener dans la rue - panier d'osier au bras, il monte à bord d'un bateau pour la protéger...
Et les voilà partis à la découverte d'un monde qu'elle remet en question et que lui estime connaître parce qu'il le croit tel qu'on le lui a inculqué : un monde stable, un pays de lacs et de montagnes où personne n'est censé savoir ce qu'il y a sur l'autre versant.
En 2030, l'enjeu vital autour duquel se battent les peuples et les nations n'est plus le pétrole mais l'eau potable. Sécheresse et réchauffement climatique obligent. Aussi, quand un petit pays d'Afrique assoiffé découvre, grâce à une image satellite piratée, une nappe phréatique dans son sous-sol, c'est la survie assurée ! Assurée ? Pas évident : un grand consortium américain, à qui appartient le satellite, revendique la possession de cette nappe et ne recule devant rien pour l'obtenir. Chargés de convoyer du matériel de forage, Laurie et Rudy s'engagent dans une aventure dont ils sont loin de mesurer les conséquences. Dans cette lutte acharnée, sur fond d'harmattan et de tornades, tous les moyens sont bons, politiques et militaires, mais aussi la sorcellerie... surtout quand vient s'en mêler la Divine Légion, une secte apocalyptique qui voit dans le fils cloné du P.-D.G américain l'incarnation d'un nouveau Messie... ou bien de l'Antéchrist ? Un thriller fantastique, aux enjeux économiques et humains saisissants, où Jean-Marc Ligny stigmatise la folie destructrice de notre monde « libéral ».
Le réchauffement climatique s'est emballé au point que la Terre devient une planète hostile à la vie. Partout la civilisation s'effondre, les hommes n'en ont plus pour longtemps, et ils le savent.
Va-t-on, comme Pradeesh Gorayan et sa famille, dans l'enclave sous dôme de Genève, poursuivre notre train-train comme si de rien n'était ?
Va-t-on, comme Mercedes Sanchez, en Espagne, se réfugier dans la religions et attendre des Anges venus du ciel qu'ils nous emportent au jardin d'Éden ?
Va-t-on, comme Fernando, le fils de Mercedes, rejoindre les Boutefeux et précipiter notre destruction dans une orgie de feu et de violence ?
Va-t-on, comme l'Italienne Paula Rossi, vendre corps et âme pour quelques médicaments ?
Va-t-on, comme Mélanie Lemoine, consacrer nos ultimes forces à sauver les derniers animaux ?
Va-t-on, comme le marin Olaf Eriksson et sa femme, fuir les îles Lofoten et chercher une terre un peu plus hospitalière, vierge de toute présence humaine ?
C'est le temps des exodes, et, tels des termines sur une bûche enflammée, les derniers hommes courent en tous sens pour échapper à l'enfer...
Tout le monde connaît Dune. Livre mythique des années 1960, cette oeuvre dantesque a bouleversé la littérature par sa créativité et sa folie. Une épopée magistrale qui questionne les notions de pouvoir et de religion et continue d'inspirer les amoureux de la science-fiction. Alors qu'une ambitieuse adaptation menée par le réalisateur Denis Villeneuve est annoncée, les éditions L'Atalante, les éditions Leha et Lloyd Chéry, journaliste et animateur du podcast C'est plus que de la SF, se sont associés pour publier un ouvrage de référence, dédié à ce monument littéraire.
La première édition parue en novembre 2020 a été un succès. Le tirage étant quasi épuisé, une version augmentée accompagnera la sortie du film prévue à l'automne 2021.
Entrez dans l'univers des 7 royaumes où sévit l'inquisition, et découvrez le secret de l'origine du sang bleu. Un événement en Fantasy française. Un premier roman, un coup de maître.
Qu'ont en commun Lambert Wilson, Adolf Hitler, le docteur Snuggles, Jésus-Christ, Philippe Katerine et James Brown ? Ils participent tous à une folle aventure au coeur de Santa Anna, ville emblématique d'un monde devenu végétarien, où la mode est d'être le sosie d'une personne célèbre, réelle ou fictive... Sauf Tessa. À la tête de l´agence Two Guns Company & Associates, elle enquête sur un mystérieux souvenir enregistré, sans se douter qu´elle va au-devant d´étonnantes révélations sur son passé. En compagnie, bien sûr, d'Ed Harris et de Crocodile Dundee. Entre contemplation philosophique et action survoltée, Mimosa nous entraîne dans une saga improbable où se télescopent clones, doubles virtuels, intelligences artificielles, légendes du crime et du cinéma. Vincent Gessler, comme dans Cygnis, confronte ses personnages au problème de l´identité et de la mémoire, jouant avec la forme même du roman. Une oeuvre surprenante et jubilatoire.
Quelque cent mondes composent la Confédération de Naflin, parmi lesquels la somptueuse et raffinée Syracusa. Or, dans l'ombre de la famille régnante, les mystérieux Scaythes d'Hyponéros, venus d'un monde lointain, doués d'inquiétants pouvoirs psychiques, trament un gigantesque complot dont l'instauration d'une dictature sur la Confédération ne constitue qu'une étape.
Qui pourrait donc leur faire obstacle ? Les moines guerriers de l'ordre Absourate ? Ou faudrait- il compter avec cet obscur employé d'une compagnie de voyages, qui noie son ennui dans l'alcool sur la planète Deux-Saisons ? Car sa vie bascule le jour où une belle Syracusaine, traquée, passe la porte de son agence...
L'Intégrale : Les guerriers du silence - Terra Mater - La citadelle Hyponéros.
Roman à la croisée des genres : anticipation, science-fiction et thriller.
Pierre Bordage est sans conteste l'un des meilleurs conteurs français de notre temps et son oeuvre est source d'inspiration tant pour la BD que le cinéma.
Monte dans la vallée, celle que tu verras à ta droite en arrivant dans le septième royaume. Tu te trouveras dans un cul-de-sac. On peut escalader la falaise, elle ne mesure pas même trois cents pieds. Il y a des prises, mais en montant sur la gauche, après les grandes chutes d'eau. Puis, une fois dans la vallée suspendue, marche environs deux semaines en collant la montagne sur le flanc nord. Tu trouveras un passage. Il sera probablement bouché par les arbres et les ronces, ça dépend des moments, mais je sais qu'Odalrik se débrouillera pour te faire venir à lui... Si ce vieux chameau est bien luné.
Dans le monde des 7 royaumes, les légendes connues de tous parlent des sept rois au sang bleu qui conquirent le monde, vécurent mille ans et engendrèrent une descendance qui donna la noblesse et l'armée. Mais les rois ont aussi engendré une descendance roturière qu'on assassine au nom du culte du suprême dans l'unique but de préserver la hiérarchie féodale ...
Quand le sergent Orville, un mage qui s'ignore, dévie de sa simple mission de retrouver des enfants kidnappés, la légende prend vie, et peu à peu la résistance secrète de quatre siècles doit sortir de la clandestinité pour se battre au grand jour.
Le Sang des 7 rois est un roman de fantasy sans elfes, sans orques ni grimoires, où le lecteur évolue dans un monde médiéval imaginaire : un univers simple et austère dans lequel un personnage, Orville, simple sergent, va se découvrir à mesure que la société qui l'a engendré s'effrite. Il s'agit d'un roman où la magie et l'hérédité sont les notions-clés, mais aussi d'un authentique roman d'aventure, de politique, de rencontres, de combats et de haine.
L'étau se referme... Dans ce septième et dernier tome du Sang des 7 rois, la menace qui plane au dessus des sept royaume se concrétise. Maddox dispose désormais des informations nécessaires à l'envahissement de la planète et des ressources qui lui faisaient défaut. L'avance technologique dont il dispose et la division de ses ennemis posent les bases d'une chasse à l'homme dont Jahrod est le gibier.
Mais rien ne presse...
Méthodiquement, il rabat les rescapés des raffles de Lothar et des luttes intestines, massacrant et poussant la population résiduelle vers la crête qui constituera son ultime refuge, illusoire. MC10, l'ordinateur militaire du vaisseau a calculé qu'en concentrant les survivants, Jahrod finirait par se révéler au grand jour pour sauver ce qu'il reste d'humains. Mais il reste un obstacle.
Est-ce l'évolution génétique ? Est-ce du fait de Jahrod et de son code décrypté ? Maddox l'ignore, mais le doute n'est plus possible : les pilotes qui vivent sur cette planète sont surpuissants et Fletcher, celui qui travaille depuis des siècles au service de Maddox ne peut faire le poids.
Si Jahrod suit avec angoisse l'évolution de la stratégie du magnat, Orville, Rosa, Sylvan, Pétrus et les autres protagonistes poursuivent leurs quêtes personnelles, réalisant peu à peu la nature réelle du danger. À mesure de leur prise de conscience, les diverses factions jadis rivales se concentreront pour tenter de survivre tandis que, sous la puissance de feu de Maddox, le monde s'enfonce inexorablement dans le chaos et la ruine.