Sagesse - amour - bonheur

Paul Verlaine

À propos

«L'auteur de ce livre n'a pas toujours pensé comme aujourd'hui. Il a longtemps erré dans la corruption contemporaine, y prenant sa part de faute et d'ignorance. Des chagrins très mérités l'ont depuis averti, et Dieu lui a fait la grâce de comprendre l'avertissement. Il s'est prosterné devant l'Autel longtemps méconnu, il adore la Toute-Bonté et invoque la Toute-Puissance, fils soumis de l'Église, le dernier en mérites, mais plein de bonne volonté. Le sentiment de sa faiblesse et le souvenir de ses chutes l'ont guidé dans l'élaboration de cet ouvrage qui est son premier acte de foi public depuis un long silence littéraire : on n'y trouvera rien, il l'espère, de contraire à cette charité que l'auteur, désormais chrétien, doit aux pécheurs dont il a jadis et presque naguère pratiqué les haïssables moeurs. [...]» Paris, 30 juillet 1880.


Rayons : Littérature > Poésie


  • Auteur(s)

    Paul Verlaine

  • Éditeur

    Gallimard

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    26/06/1975

  • Collection

    Poesie Gallimard

  • EAN

    9782070321520

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    256 Pages

  • Longueur

    18 cm

  • Largeur

    11 cm

  • Épaisseur

    1.2 cm

  • Poids

    205 g

  • Diffuseur

    Gallimard

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Paul Verlaine

1844-1896
La famille de Verlaine appartient à la petite bourgeoisie: son père, comme celui de Rimbaud, est capitaine dans l'armée. Il naît à Metz et fait ses études à Paris. Puis, il est employé à l'Hôtel de Ville. Il collabore au premier Parnasse (1866) et fréquente cafés et salons littéraires parisiens. En 1870, il épouse Mathilde Mauté avant de rencontrer Rimbaud. Il quitte alors son épouse pour suivre le jeune poète en Angleterre et en Belgique. En 1873, il le blesse d'un coup de revolver et est condamné à deux ans de prison qu'il purge à Bruxelles et à Mons. A sa sortie, il se rend à nouveau en Angleterre, puis à Rethel et exerce une charge de professeur.
En 1894, il est couronné "Prince des Poètes" et doté d'une pension. Usé prématurément, il partage son temps entre le café et l' hôpital. Il meurt dans la misère en 1896, à Paris.
Verlaine demande à la poésie d'être un chant discret et doux, traduisant des impressions indécises. En 1896, il s'est rallié au symbolisme que venait de lancer Moréas.

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