La bonne chanson : jadis et naguère : parallèlement

Paul Verlaine

À propos

«Qu'il y ait de la disparate entre les trois recueils qui suivent, leurs dates respectives de publication suffisent à le démontrer. Près de vingt ans séparent La Bonne Chanson de Parallèlement, quatorze la séparent de Jadis et naguère (1870, 1884, 1889). Deux décennies durant lesquelles bien des événements sont survenus dans l'existence de Verlaine : fiançailles et mariage dans l'espoir du bonheur aussitôt dissipé ; rencontre de Rimbaud, avec lequel il forme un de ces couples dioscuriques dont s'encombrent les mythologies ; vagabondages, fugues, retours, séparations, prison. Expériences bien différentes, dans la vie et dans la création poétique ; les trois recueils en restituent les échos divers à des points de vue variés. La Bonne Chanson est toute tendue d'un désir du futur proche, Jadis et naguère revient sur un passé révolu dont certaines heures restent chères au souvenir. Parallèlement glorifie les sensualités marginales et autres. Futur trompeur, passé perdu, présent bivalent... [...]» Louis Forestier.


Rayons : Littérature > Poésie


  • Auteur(s)

    Paul Verlaine

  • Éditeur

    Gallimard

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    03/12/1979

  • Collection

    Poesie Gallimard

  • EAN

    9782070321841

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    256 Pages

  • Longueur

    17.8 cm

  • Largeur

    10.8 cm

  • Épaisseur

    1.4 cm

  • Poids

    195 g

  • Diffuseur

    Gallimard

  • Support principal

    Poche

Paul Verlaine

1844-1896
La famille de Verlaine appartient à la petite bourgeoisie: son père, comme celui de Rimbaud, est capitaine dans l'armée. Il naît à Metz et fait ses études à Paris. Puis, il est employé à l'Hôtel de Ville. Il collabore au premier Parnasse (1866) et fréquente cafés et salons littéraires parisiens. En 1870, il épouse Mathilde Mauté avant de rencontrer Rimbaud. Il quitte alors son épouse pour suivre le jeune poète en Angleterre et en Belgique. En 1873, il le blesse d'un coup de revolver et est condamné à deux ans de prison qu'il purge à Bruxelles et à Mons. A sa sortie, il se rend à nouveau en Angleterre, puis à Rethel et exerce une charge de professeur.
En 1894, il est couronné "Prince des Poètes" et doté d'une pension. Usé prématurément, il partage son temps entre le café et l' hôpital. Il meurt dans la misère en 1896, à Paris.
Verlaine demande à la poésie d'être un chant discret et doux, traduisant des impressions indécises. En 1896, il s'est rallié au symbolisme que venait de lancer Moréas.

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