Cellulairement ; mes prisons

Paul Verlaine

À propos

«Rassemblant, sans doute après sa sortie de prison, les poèmes qu'il avait écrits pendant son incarcération à Bruxelles (du 11 juillet au 24 octobre 1873) puis à Mons (du 25 octobre 1873 au 16 janvier 1875), Paul Verlaine avait prévu le titre Cellulairement. C'est ainsi qu'il se présente sur le manuscrit réapparu en 2004, acheté par l'État et conservé au musée des Lettres et Manuscrits - manuscrit essentiel, publié dans le présent volume. Après en avoir envisagé la publication, Verlaine y a renoncé, comme il a renoncé à ce titre. Tous les poèmes, à l'exception d'un seul, ont été repris, mais dispersés, dans des recueils ultérieurs. Démembré par la suite - à la différence d'Alcools qu'Apollinaire a plutôt remembré autour de son expérience de la prison et de la série de poèmes À la Santé -, Cellulairement n'en est pas moins un recueil essentiel, comme le reconnaissait tout récemment Arnaud Bernadet.» Pierre Brunel.


Rayons : Littérature > Poésie


  • Auteur(s)

    Paul Verlaine

  • Éditeur

    Gallimard

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    05/04/2013

  • Collection

    Poesie Gallimard

  • EAN

    9782070451357

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    392 Pages

  • Longueur

    17.8 cm

  • Largeur

    10.8 cm

  • Épaisseur

    1.8 cm

  • Poids

    327 g

  • Diffuseur

    Gallimard

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Paul Verlaine

1844-1896
La famille de Verlaine appartient à la petite bourgeoisie: son père, comme celui de Rimbaud, est capitaine dans l'armée. Il naît à Metz et fait ses études à Paris. Puis, il est employé à l'Hôtel de Ville. Il collabore au premier Parnasse (1866) et fréquente cafés et salons littéraires parisiens. En 1870, il épouse Mathilde Mauté avant de rencontrer Rimbaud. Il quitte alors son épouse pour suivre le jeune poète en Angleterre et en Belgique. En 1873, il le blesse d'un coup de revolver et est condamné à deux ans de prison qu'il purge à Bruxelles et à Mons. A sa sortie, il se rend à nouveau en Angleterre, puis à Rethel et exerce une charge de professeur.
En 1894, il est couronné "Prince des Poètes" et doté d'une pension. Usé prématurément, il partage son temps entre le café et l' hôpital. Il meurt dans la misère en 1896, à Paris.
Verlaine demande à la poésie d'être un chant discret et doux, traduisant des impressions indécises. En 1896, il s'est rallié au symbolisme que venait de lancer Moréas.

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