Romances sans paroles (Présentation âr Arnaud Bernadet)

Paul Verlaine

À propos

Romances sans paroles (1874) marque un tournant radical dans l'oeuvre de Verlaine et dans l'histoire de la poésie française. Ce «petit bouquin», qu'il rédige pendant sa liaison tumultueuse avec Rimbaud et qu'il présente comme une «série d'impressions vagues», est hanté par la tentation du silence. Que peut la parole face à la réalité, dont le sens est fuyant ? Comment dire les sentiments d'un moi erratique et opaque à lui-même ? Et surtout, comment les dire autrement, après le romantisme, qui les a exaltés, et le Parnasse, qui s'en est méfié ? En s'emparant d'un genre désuet, la romance, Verlaine réinvente le beau à partir du banal, renoue avec l'oralité au coeur de l'écrit, et fait du chant l'utopie de la parole poétique. Dossier : 1. Genèse et composition du recueil2. Réformer la poésie3. Penser l'art : peinture, musique, poésie4. Verlaine au début des années 1870 : l'écriture de la dissidence 5. La réception de l'oeuvre au XIXe siècle


Rayons : Littérature > Poésie > Contemporaine


  • Auteur(s)

    Paul Verlaine

  • Éditeur

    Flammarion

  • Distributeur

    Union Distribution

  • Date de parution

    21/03/2018

  • Collection

    Gf

  • EAN

    9782081427815

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    256 Pages

  • Longueur

    17.8 cm

  • Largeur

    10.8 cm

  • Épaisseur

    1.3 cm

  • Poids

    180 g

  • Diffuseur

    Flammarion

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Paul Verlaine

1844-1896
La famille de Verlaine appartient à la petite bourgeoisie: son père, comme celui de Rimbaud, est capitaine dans l'armée. Il naît à Metz et fait ses études à Paris. Puis, il est employé à l'Hôtel de Ville. Il collabore au premier Parnasse (1866) et fréquente cafés et salons littéraires parisiens. En 1870, il épouse Mathilde Mauté avant de rencontrer Rimbaud. Il quitte alors son épouse pour suivre le jeune poète en Angleterre et en Belgique. En 1873, il le blesse d'un coup de revolver et est condamné à deux ans de prison qu'il purge à Bruxelles et à Mons. A sa sortie, il se rend à nouveau en Angleterre, puis à Rethel et exerce une charge de professeur.
En 1894, il est couronné "Prince des Poètes" et doté d'une pension. Usé prématurément, il partage son temps entre le café et l' hôpital. Il meurt dans la misère en 1896, à Paris.
Verlaine demande à la poésie d'être un chant discret et doux, traduisant des impressions indécises. En 1896, il s'est rallié au symbolisme que venait de lancer Moréas.

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