Romances sans paroles ; cellulairement

Paul Verlaine

À propos

En 1874, lorsque Verlaine reprend à Felix Mendelssohn le titre de ses courtes pièces pour piano, Romances sans paroles, cette sorte de chanson entrée en littérature à l'époque romantique relève déjà d'une tradition désuète. Mais l'essentiel ici est qu'elle nous dise la primauté du chant dans une poésie à la fois naïve et savante dont le lyrisme mélancolique exprime de manière alors neuve ce que le poète lui-même appelait « le vrai vague » où fusionnent des sensations diverses. Et ce recueil à l'atmosphère noyée, il suffit que le sens simplement y murmure.
Romances sans paroles n'était pas encore publié quand Verlaine fut arrêté pour avoir tiré sur Rimbaud, et Cellulairement fut écrit pendant son séjour en prison. Les poèmes, pourtant, font peu de place à la vie carcérale, et retracent surtout une crise d'identité sans pareille dans la vie du poète. Désormais, Verlaine ne joue plus avec une réalité douloureuse : il la vit et cherche à fuir.

Edition d'Olivier Bivort.


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    Paul Verlaine

  • Éditeur

    LE LIVRE DE POCHE

  • Distributeur

    Hachette

  • Date de parution

    16/01/2002

  • Collection

    Le Livre De Poche Classiques

  • EAN

    9782253160755

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    351 Pages

  • Longueur

    17.8 cm

  • Largeur

    11 cm

  • Épaisseur

    2 cm

  • Poids

    198 g

  • Support principal

    Poche

  • Dewey

    841.8

Paul Verlaine

1844-1896
La famille de Verlaine appartient à la petite bourgeoisie: son père, comme celui de Rimbaud, est capitaine dans l'armée. Il naît à Metz et fait ses études à Paris. Puis, il est employé à l'Hôtel de Ville. Il collabore au premier Parnasse (1866) et fréquente cafés et salons littéraires parisiens. En 1870, il épouse Mathilde Mauté avant de rencontrer Rimbaud. Il quitte alors son épouse pour suivre le jeune poète en Angleterre et en Belgique. En 1873, il le blesse d'un coup de revolver et est condamné à deux ans de prison qu'il purge à Bruxelles et à Mons. A sa sortie, il se rend à nouveau en Angleterre, puis à Rethel et exerce une charge de professeur.
En 1894, il est couronné "Prince des Poètes" et doté d'une pension. Usé prématurément, il partage son temps entre le café et l' hôpital. Il meurt dans la misère en 1896, à Paris.
Verlaine demande à la poésie d'être un chant discret et doux, traduisant des impressions indécises. En 1896, il s'est rallié au symbolisme que venait de lancer Moréas.

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