À propos

Quels que soient son costume et son numéro, le clown est certainement le symbole même du cirque. Même s'il n'a pas à proprement parler d'ancêtres, d'aucuns ont voulu supputer que le personnage pouvait avoir quelques lointaines ressemblances avec les farces du Moyen Âge ou la comédie italienne. Cependant, la figure du clown apparaît au XIXe siècle, en Angleterre d'abord, puis en France. Il est une nouveauté qui s'impose peu à peu en délaissant les tours de l'acrobate, du funambule, de l'athlète en somme. En abandonnant ainsi les prouesses corporelles, le clown devient un être à part, un être d'art et de spectacle, un être spirituel, qui parvient à produire un spectacle entier à lui seul. Et c'est sans doute pourquoi le clown n'a pas alors manqué de susciter la curiosité de nombreux écrivains et artistes, dont le présent volume a réuni quelques-unes des oeuvres afin de rendre hommage, comme il se doit, à cette figure si singulière du spectacle vivant.
Comme le veut la collection Livrets d'art, le présent ouvrage comprend un cahier des images dans lequel ont été rassemblées avec soin des reproductions d'oeuvres pour illustrer les textes consacrés à la figure du clown.


Sommaire

Paul Verlaine : Le clown
André Suarès : Essai sur le clown
Théodore de Banville : Mémoires et pantomines des frères Hanlon Lees
Jules Clarétie : Boum-Boum
Théophile Gautier : Cirque-Olympique. Auriol.
Théodore de Banville : Le saut du tremplin

Rayons : Arts et spectacles > Arts et spectacles


  • Auteur(s)

    Théodore de Banville, Jules Clarétie, Théophile Gautier, André Suarès, Paul Verlaine

  • Éditeur

    Éditions Marguerite Waknine

  • Distributeur

    Belles Lettres

  • Date de parution

    15/11/2024

  • Collection

    Livrets D'Art

  • EAN

    9782493282491

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    64 Pages

  • Longueur

    21.6 cm

  • Largeur

    15.5 cm

  • Épaisseur

    0.5 cm

  • Poids

    106 g

  • Lectorat

    Tout public

  • Diffuseur

    L'Entrelivres

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Théodore de Banville

Héritier du romantisme et artisan de la modernité poétique, Théodore
de Banville (1823-1891) est un des poètes majeurs du XIXe siècle. Le
rayonnement de son oeuvre poétique a parfois éclipsé ses qualités
de prosateur et de « prodigieux conversationniste » (François Coppée),
dont L'Âme de Paris est un brillant témoignage.

Jules Clarétie

Arsène Arnaud Clarétie, dit Jules Claretie ou Jules Clarétie, né le 3 décembre 1840 à Limoges et mort le 23 décembre 1913 à Paris, est un romancier, dramaturge français, également critique dramatique, historien et chroniqueur de la vie parisienne. Au cours de sa longue carrière, outre la signature Jules Claretie, il a recours à plus d'une douzaine de pseudonymes afin de publier ses œuvres littéraires et ses articles dans la presse. Il a également utilisé, avec Charles-Edmond Chojecki, le pseudonyme collectif de Jules Tibyl.

Théophile Gautier

Jules Pierre Théophile Gautier, né à Tarbes le 30 août 1811 et mort à Neuilly-sur-Seine le 23 octobre 1872, est un poète, romancier et critique d'art français.
Membre actif de l'école littéraire dite du Parnasse, il est notamment l'auteur d'Émaux et Camées, de Mademoiselle de Maupin, du Roman de la momie et du Capitaine Fracasse.

André Suarès

André Suarès, poète et écrivain né à Marseille en 1868, animateur à partir de 1912 de La Nouvelle Revue française aux côtés de Gide, Claudel et Valéry, est l'auteur de l'oeuvre plurielle et abondante que l'on connaît : recueils de poèmes, études, récits de voyages, tragédies, pensées, aphorismes. Constante de la nébuleuse que forment ses écrits, son verbe brûlant interroge sans cesse les caprices d'une époque jusqu'aux tréfonds de l'âme humaine. L'art du livre est l'éloge de la beauté livresque, de l'incunable et du manuscrit : les ouvrages y sont des monuments. Suarès y regrette la décadence du livre qu'implique sa diffusion grandissante et, sans manquer de lucidité, anticipe l'arrivée de substituts invasifs dans nos vies, plus adaptés à des esprits qui se font paresseux. Un texte efficace, à l'exacerbation maîtrisée, que l'on adressera aux fidèles des livres, «les
derniers hommes qui ne sont pas faits en série par la machine sociale».

Paul Verlaine

1844-1896
La famille de Verlaine appartient à la petite bourgeoisie: son père, comme celui de Rimbaud, est capitaine dans l'armée. Il naît à Metz et fait ses études à Paris. Puis, il est employé à l'Hôtel de Ville. Il collabore au premier Parnasse (1866) et fréquente cafés et salons littéraires parisiens. En 1870, il épouse Mathilde Mauté avant de rencontrer Rimbaud. Il quitte alors son épouse pour suivre le jeune poète en Angleterre et en Belgique. En 1873, il le blesse d'un coup de revolver et est condamné à deux ans de prison qu'il purge à Bruxelles et à Mons. A sa sortie, il se rend à nouveau en Angleterre, puis à Rethel et exerce une charge de professeur.
En 1894, il est couronné "Prince des Poètes" et doté d'une pension. Usé prématurément, il partage son temps entre le café et l' hôpital. Il meurt dans la misère en 1896, à Paris.
Verlaine demande à la poésie d'être un chant discret et doux, traduisant des impressions indécises. En 1896, il s'est rallié au symbolisme que venait de lancer Moréas.

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