À propos

La technocratie française est née pendant la Révolution avec l'École polytechnique.
Les futurs cadres techniques de l'État y reçoivent un enseignement scientifique général d'excellence, avant de se spécialiser dans des écoles d'application. Désignés pour leurs seuls mérites, les technocrates du XIXe siècle croient aux vertus de l'éducation et de la connaissance, tout en ayant l'orgueil de caste des grands serviteurs de l'État. C'est à l'École polytechnique qu'ils acquièrent, dans un cadre militaire, leurs compétences et leurs dispositions.
L'institution incarne un idéal hérité des Lumières : en s'appliquant, les sciences théoriques assurent le progrès matériel et technique. A partir de ces thèmes, Bruno Belhoste propose une analyse globale du système polytechnicien au XIXe siècle, de ses pouvoirs et de ses savoirs, et une étude détaillée des origines des élèves et de leurs destins. Il fournit ainsi une réponse documentée et argumentée à la question des origines de la technocratie française.


Rayons : Sciences humaines & sociales > Histoire > Histoire généralités > Essais / Réflexions / Ecrits sur l'histoire


  • Auteur(s)

    Bruno Belhoste

  • Éditeur

    Belin

  • Distributeur

    Union Distribution

  • Date de parution

    02/04/2003

  • Collection

    Histoire De L'education

  • EAN

    9782701135236

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    510 Pages

  • Longueur

    24 cm

  • Largeur

    17 cm

  • Épaisseur

    3 cm

  • Poids

    920 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Bruno Belhoste

Bruno Belhoste est professeur émérite d'histoire à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et membre de l'Institut d'histoire moderne et contemporaine. Ses travaux portent sur l'histoire des sciences aux 18e et 19e siècles en général, et en particulier sur l'histoire de l'enseignement scientifique. Il a publié de nombreux livres et articles, parmi lesquels La Formation d'une technocratie : l'École polytechnique et ses élèves de la Révolution au Second Empire (2003) et plusieurs études sur le système des concours en France.

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