À propos

Un petit livre, mais quelle force, quel retentissement ! Neuf nouvelles, concernant des femmes, écrites à la première personne. Des femmes enfermées, prisonnières, en asile, des femmes révoltées, exclues, déplacées. et pour dire leur douleur, leur colère, leur accablement, une langue précise, sincère.
L'une d'elle (Algérienne ?) arrêtée, battue, pense à son enfant "son amour, sa chair, son sang" et dit "mon petit, mon enfant, n'oublie pas comme le jasmin peut se glisser dans les failles du mur". Une autre, en prison, dépiaute ses souvenirs comme un papier de bonbon : le bruit du cruissement, la transparence, citron, orange, le noyau plus orange, opaque, et la description est tellement exacte qu'on goûte ce rêve de bonbon ... Du grand art au service de la révolte féminine contre toute guerre, tout enfermenent, toute aliénation.
Julia Billet a fait déjà paraître J'ai oublié dont le ton "d'absolue authenticité" avait été signalé.
(Notes bibliographiques - 12/01/2000)


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    Julia Billet

  • Éditeur

    Le Mot Fou

  • Distributeur

    Sur Le Fil

  • Date de parution

    18/02/2008

  • Collection

    Recidives

  • EAN

    9782914581776

  • Disponibilité

    Épuisé

  • Nombre de pages

    108 Pages

  • Longueur

    1.5 cm

  • Largeur

    10.2 cm

  • Épaisseur

    1 cm

  • Poids

    84 g

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Julia Billet

Après avoir vécu en région parisienne – du côté de Mantes-la-Jolie –, Julia Billet habite aujourd'hui dans les Vosges. Elle est professeur aux Beaux-arts d'Épinal. Elle a écrit une quinzaine d'ouvrages pour la jeunesse, parmi lesquels Petites histoires de quartiers, publié en 2010 aux éditions Océan (un recueil de nouvelles publiées avec le soutien de l'Observatoire des inégalités) et La guerre de Catherine, publié en 2012 à l'École des Loisirs.

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